Avery James

de Villeneuve

PRÉNOM(S) Avery James NOM DE FAMILLE de Villeneuve AGE 24 ans DATE DE NAISSANCE le 31 juillet 1987 ORIGINE(S) franco-anglais LIEU DE NAISSANCE Londres ÉTUDES/MÉTIER directeur marketing dans l'entreprise de son père GROUPE travailleurs SITUATION célibataire

✎ CARACTÈRE Avery est un homme aux premiers abords froid et distant. Petit, il a très vite appris à prendre son indépendance et clame haut et fort qu’il n’a besoin de rien ni personne pour avancer dans la vie. Lorsqu’on le connait mieux, on se rend compte que c’est quelqu’un de sensible et drôle. Attentionné, il ne laissera jamais un proche dans « la merde » comme on dit. Il ne supporte pas la déloyauté et l’hypocrisie. C’est un homme impulsif et susceptible, il ne crie cependant que très rarement, préférant discuter calmement que de s’époumoner. Il n’est pas recommandé de s’en faire un ennemi, le jeune homme maitrise l’art subtil de la manipulation ainsi que celui de la vengeance et il n’hésite pas à s’en servir. A part ça, c’est un excellent ami qui adore faire la fête, toujours partant pour déconner.

✎ PHYSIQUE Grand, brun, il a les yeux bleus/vert selon l’éclairage, de peau blanche, musclé « juste comme il faut », il n’a pas les cheveux courts mais on ne peut pas dire qu’ils soient longs non plus, sa démarche a quelque chose de noble, sans doute à cause de son éducation, il marche en regardant droit devant lui et non ses pieds, d’un pas souple mais rapide. Au final, Avery n’est pas ce qu’on pourrais appeler un « thon », au contraire…

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Je n’aime pas Paris, ne me demandez pas pourquoi, sans doute le fait que tout le monde – et surtout les français – l’aime. Je ne vois aucun intérêt particulier à cette ville. Pour moi la capitale de la mode n’est pas ici, ce n’est pas non plus la ville de l’amour (avez-vous entendu parler de Venise ? Vérone ?). Pourtant j’y suis revenu. Etonnant lorsqu’on sait à quel point cette ville peut m’oppresser. Si je suis revenu ce n’est que pour elle, Roxanne. Il se trouve que si Roxanne habitait au Groenland, j’y serais probablement aller. Mais ça, je ne vais pas lui dire, bien sur.
C'est ici qu'il faut que tu écrives mon chou.

Cette histoire ne comporte aucune tragédie majeure, pas de frère mort lors de mon enfance, pas de parents disparus, même pas un chien écrasé un jour de pluie. Pourtant je suis prêt à parier que vous me qualifierez de malchanceux mais je ne veux pas entendre la moindre complainte à mon sujet. Je vis, plus ou moins bien, mais je vis moi, je ne me contente pas d’exister.

Il suffit parfois d’une simple chose, une odeur, une photo, un air de musique ou même une situation pour qu’un pan entier de votre vie vous revienne en mémoire. Parfois vous vous surprenez à sourire, à rire même et d’autre fois vous sentez votre estomac se serrez, une sensation de tristesse infinie vous submerge avant que vous ne puissiez y mettre fin et, comme on dit « c’est repartit pour un tour ».

C’est cette sensation qui m’y a fait repenser, à elle. Une femme, grande, blonde, qui portait son parfum dans ce bar. Instantanément son visage m’est apparu, comme un vieux fantôme qui me hante depuis si longtemps. Lâchant un soupir incontrôlé, je darde mes yeux sur mon verre de whisky a peine commencé. Mes doigts s’enroulent autour dudit verre, assez fort pour que mes phalanges se mettent à blanchir, je suis crispé, je n’ai pas envie de penser à elle et le seule moyen de me vider la tête se trouve dans ma main. Je vide alors mon verre de whisky et en commande un autre avant d’aller voir cette blonde. Celle qui l’espace d’un instant pourra peut être me rendre heureux.

L’amour est la grande tragédie de ma vie, jamais je n’ai été capable d’aimer quelqu’un réellement. Si ce n’est la femme qui m’a élevé : ma nounou. Elle était amérindienne et, à ses côtés, j’ai appris l’espagnol. Elle m’aimait comme son propre fils, à vrai dire elle m’aimait plus que ma propre mère. Elle n’avait pas d’enfant car elle ne pouvait pas en avoir, c’est pour ça qu’elle avait fait ce métier, histoire de pouvoir tout de même en avoir un, par procuration si on veut. C’était elle ma mère. Mais un jour j’ai eu quatorze ans et mon père à décidé qu’il était temps que j’apprenne à être indépendant. Si il savait. Je n’avais besoin de personne pour réussir dans la vie, pas même de Malina – ma nounou – l’absence de père m’a forgé le caractère, c’était moi l’homme de la maison et ce depuis que j’étais gosse.

Après le départ de Melina, j’ai du trouver un nouveau moyen de me divertir et c’est en compagnie de la fille de notre femme de ménage que j’ai trouver mon nouvel hobbie : la manipulation. J’adorais créer des situations entre les gens, Svetlana était très douée pour ça également et elle est rapidement devenue ma meilleure amie. C’est quand j’ai rencontré Olivier que j’ai su que notre trio serait indomptable. Nous qui, en apparence seulement, semblaient si parfaits dans nos rôles respectifs. Olivier et moi étions de parfait gentleman en devenir, des élèves modèles qui obtinrent leur bac ES avec mention très bien. Svetlana, en parfaite fille d’employée qui semblait ne se mêler de rien.

Puis elle est arrivée, je ne sais pas pourquoi je me suis mis avec elle. Elle était jolie et semblait avoir elle aussi besoin de compagnie. C’est comme ça que Roxanne et moi nous avons finit ensemble. Quelques mois ont passé, nous étions si bien ensemble mais je n’avais pas la force de m’engager. Je ne me suis jamais engagé réellement dans une relation, même avec Svetlana et Olivier il y a une part de mystère, une part de distance. J’avais beau, de toute mes forces, tenter de ne pas tomber dans une histoire d’amour, d’amour avec un grand A, c’était au-delà de mes forces. CE soir-là, nous étions allongé dans notre lit, dans notre appartement alors qu’elle n’avait que dix-huit ans et moi vingt. Je finis par me retourner vers elle, l’embrassant doucement, passant mes mains sur son corps fragile jusqu'à ce qu’elle prononce les mots que j’aurais autant souhaité entendre que de me pendre. Je me figeai, elle venait de me dire qu’elle m’aimait. Mon regard se fit noir et distant, je m’éloignais de son corps et me retournai, à nouveau dos à elle. Je l’entendais sangloter le plus silencieusement possible, attendant qu’elle s’endorme. Chacun de ses sanglots étaient comme une lame plantée dans mon cœur, mais je ne pouvais pas, c’était au dessus de mes forces ! Je finit par me lever et je m’habillai, le plus silencieusement possible je remplis deux valises de mes vêtements et effets personnels. Avant de fuir comme un lâche. Je laissai une note sur la table « Je quitte la France, désolé. Je ne peux pas faire… autrement. » menteur.

Trois ans, cette blonde était allongée dans mon lit, ses cheveux encore doté de l’odeur de la femme qui hante mes rêves, je résiste à l’envie de respirer cette odeur encore une fois et me lève du lit afin d’aller me laver. Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai eu cette illumination, mais je l’ai eue. Je savais ce que je devais faire, je devais rentrer en France, à Paris, et la retrouver. Lui dire que moi aussi je l’aimais ! Certes ça faisait trois ans mais si elle m’avait aimé un jour, j’avais l’espoir qu’elle puisse me pardonner. Je me trouvais à l’aéroport lorsque le doute s’infiltrai en moi, Londres… J’y avais reconstruit ma vie, j’étais né ici et j’étais près à y mourir. Mais non, il fallait que je parte à Paris, mon père m’avait déjà trouvé un boulot, un super bon boulot qui plus est… Il était trop tard pour reculer, pour me défiler encore une fois.