ft.

Il était aux alentours de six heures du soir, et Emeraude Nicholson était étendue sur la chaise longue de sa terasse, clope au bec et écouteurs aux oreilles. Etant en troisième année de droit, elle ne bénéficiait que d'un mois de vacances l'été, et comptait bien en profiter. Son colocataire n'étant pas là, elle avait décidé de bronzer topless toute l'après-midi. Remarque, elle eût fait la même chose si il avait été là, dans la mesure où ils n'ont aucune gêne vis à vis de l'autre. Pensant à ce qu'elle allait bien pouvoir faire de sa soirée, elle tapota à toutes vitesses sur les touches tactiles de son iPhone, et en un rien de temps, elle organisa tout : Livraison de sushis en compagnie de son colocataire pour le repas du soir, suivi d'une coupe de champagne dans un café encore non déterminé avec une amie à elle en début de soirée, et bien évidemment, lorsque les choses sérieuses commencent, aux alentours de minuit, direction en boîte!

Plusieurs heures après, la jeune femme décida de se préparer à sortir. Comme à son habitude, elle passa une bonne demie-heure à choisir quelle tenue elle allait porter, et opta finalement pour une jolie robe noire très décolletée et une paire de talons vertigineux. Un look classique mais qui fait toujours son effet. Elle se maquilla, se coiffa, puis choisit les accessoires qui allaient peaufiner le tout. Elle plaça son porte-feuille, ses clés, son paquet de Marlboro light, son iPhone ainsi que son rouge à lèvres dans une pochette et se regarda rapidement dans le miroir avant de sortir de chez elle.

La demoiselle entra dans sa Mini Cooper et rejoignit une amie à elle. La soirée se passa relativement bien, les deux jeunes femmes discutèrent de tout et de rien, et Emeraude bu deux coupes de champagne ainsi qu'un martini blanc, juste histoire d'être gaie. Elles se rendirent ensuite dans une boîte assez réputée de Paris, où elles avaient prévu de boire, de danser et bien évidemment de draguer. En parlant de ça, elle repéra un jeune homme très séduisant et à l'évidence un peu plus âgé qu'elle au bar. Il lui adressa un sourire, et rapidement, Emeraude vint se poser à côté de lui. Les présentations se firent, et elle appris qu'il s'appelait Avery. Son accent adorable lui fit comprendre qu'il était anglais, elle-même étant bilingue grâce à son père australien.

Plusieurs verres - offerts par ledit monsieur - et quelques paroles échangées plus tard, la jeune femme commença par réellement apprécier sa compagnie. Il avait énormément de charme et un très beau sourire. Lorsqu'il lui appris qu'il avait vingt-neuf ans, elle prétendit en avoir vingt-cinq. Oui, il est vrai que mentir n'est pas très beau, mais Emeraude n'en avait absolument rien à faire, et était prête à tout pour arriver à ses fins avec ce jeune homme. Chose qui bien sûr arriva.

Une chose en entraînant une autre, et ils en virent rapidement à s'embrasser, puis, assez tard dans la soirée, ils prirent un taxi pour rentrer au domicile d'Avery. A peine le pas de la porte passé, ils étaient déjà en train de se déshabiller mutuellement, et finirent vite par se retrouver dans le lit du jeune homme.

Le lendemain matin, Emeraude se réveilla lentement. Elle jeta un coup d'oeil à la pièce dans laquelle elle se trouvait. La chambre était classe, bien décorée. Faut dire qu'elle n'y avait pas vraiment prêté attention la veille. Elle sentit un léger mal de crâne, surement du à tout ce qu'elle avait bu dans la soirée. Elle se remémora ce qu'il s'était passé plusieurs heures plus tôt, et repensa à sa fabuleuse aventure. C'était décidé, elle allait maintenant sortir avec des hommes plus âgés qu'elle, vu l'expérience dont était doté Avery. Et en parlant de celui-ci, elle remarqua qu'elle était seule (et nue) dans le lit et donc qu'elle ignorait totalement où il pouvait être.

→ avery h. charleston & emeraude a. nicholson« les soirées de samedi soir quelques fois, ça me déçoit ♫ » Skinny.lOve

On m'avait dit que les meilleurs moments de Paris se passaient la nuit, et je n'avais pas compris pourquoi au début. Ses conseillers m'avaient dit d'aller dans les plus grandes discothèques de Paris reconnus du Metropolis au Redlight. Alors là, ils m'avaient nommés toutes les boites les plus huppés de la plus belle capitale du monde. Bref... cela faisait cinq mois que j'étais à Paris, et il fallait dire que j'adorais Paris, la nuit. On y faisait des belles rencontres et ce soir-là n'en faisait pas du tout exception. J'avais décidé d'aller en boite et j'y étais allé. Comme d'habitude, je mettais assis au bar, buvant une tequila tranquillement. Je regardais les personnes dansaient, certaines étaient réellement jeunes dans cette boite, et je me sentais légèrement mal à l'aise. Enfin bon. J'avais remarqué une fille, et elle aussi m'avait remarqué à vrai dire. Nous nous fîmes quelques sourires avant qu'elle ne vienne me rejoindre au bar. Emeraude, voilà son prénom. Je lui offris quelques verres alcoolisés, ce n'était pas trop cher par rapport au revenu que je gagnais. Et, ce qui arriva arriva. Nous étions totalement imbibés d'alcool, nous finîmes alors pas nous embrasser, quittant la discothèque pour rejoindre mon appartement à l'aide d'un taxi. Et hop, on était dans mon appartement, on avait couché ensemble. Merveille nuit, je devais l'avouer.

C'était le matin, je m'étais réveillé avec un léger mal de crâne et la tête de ma proie de cette nuit sur le torse, Emeraude. Je souriais, elle était toujours aussi belle même le matin avec ses cheveux décoiffés et son maquille quasi-inexistant. Enfin bref, je me levais sortant alors du lit nu, j'enfilais un caleçon et je m'en allais dans la cuisine, préparant du café. Ce fut vite fait, je pris alors deux tasses vides, les remplissant ensuite je me redirigeai dans ma chambre, découvrant que la douce Emeraude était réveillée. J'avais une magnifique vue sur son corps nu. Je lui fis un sourire, et m'assit alors au bord du lit, près d'elle. « Hey. Je t'ai préparé du café. Si tu veux de l'aspirine, dis moi. », lui disais-je alors en lui donnant la tasse de café, et par la même occasion, je déposais un baiser sur ses lèvres. Certes, j'aimais les coups d'une nuit, mais j'aimais également faire plaisir à la femme avec qui j'avais passé la nuit jusqu'à tant qu'elle parte. Après, je ne la reverrais plus, mais au moins elle aurait un beau souvenir d'un bel anglais.