Charline Lila

DE FLEURY

PRÉNOM(S) ▪ Charline Lila, choix de son cher papa. NOM DE FAMILLE ▪ De Fleury, patronyme dont elle est très fière. AGE ▪ Dix-neuf ans. DATE DE NAISSANCE ▪ Treize avril mille neuf cent quatre vingt-douze. ORIGINE(S) ▪ Française et italienne, elle a aussi un peu de sang irlandais. LIEU DE NAISSANCE ▪ Paris. ÉTUDES/MÉTIER ▪ Étudiante en licence sciences sociales et lettres. GROUPE ▪ Étudiants. SITUATION ▪ Désespérément célibataire.

✎ CARACTÈRE Impulsive, sympathique, rancunière, secrète, bagarreuse, intelligente, méfiante, loyale, maladroite, câline, autoritaire, joueuse, curieuse, souriante, garçon manqué et tolérante.

✎ PHYSIQUE Petit bout de femme, cheveux brun qui boucle aux pointes, yeux marron, pas très grosse, jolie sans le savoir, air enfantin, sourire jovial et visage doux.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Paris, c'est sa vie. Toute son existence. Bien que ce soit commun de dire cela, elle n'arriverais jamais à vivre autre part qu'ici dans son arrondissement qu'elle connaît depuis son plus jeune âge. Il y a des inconvénients à vivre ici, elle le conçoit très bien, mais c'est comme un membre de sa famille. C'est dans cette ville que son père c'est suer sang et eau pour l'élever du mieux possible, le résultat est plutôt réussi au bout du compte. Il a fait de l'excellent travail et elle ne le remerciera jamais assez de tout ce qu'il a fait pour elle. C'est aussi pour Charline la ville de toutes ses premiers fois, premier pas, première rentrée scolaire, premier baiser et surtout première déception amoureuse. En fait Paris, c'est elle, tout simplement.

Les larmes coulaient sur ses joues et son regard était poser sur la responsable de son état, la petite Manon qui du haut de ses huit ans et de son statut de grande avait décidée qu'elle serait sa victime. Elle avait répliquer, ce n'est pas parce qu'elle était plus petite que ses camarades et surtout plus chétive qu'elle allait tout simplement se laisser marcher sur les pieds. Cela avait plutôt bien fonctionner jusqu'à ce que la blondinette ne parle de sa mère, de cette femme qu'elle n'avait jamais vu de son existence. Avec la méchanceté et l'acidité de leur âge, elle lui avait lancer que si elle n'avait pas de maman, c'est que cette dernière ne voulait pas d'elle. Ça l'avait toucher plus qu'elle ne l'aurait voulu et voilà maintenant qu'elle pleurait comme un bébé. Parce que bien qu'elle n'avait que six ans, elle avait vite compris que ce n'était pas normal qu'elle vive seulement avec son papa qui était le meilleur du monde. Il faisait tout pour qu'elle est le sourire et lui racontait souvent des histoires fantastiques avant qu'elle ne s'endorme. C'était son héros. Mais elle aurait bien aimer avoir une maman qui la coiffe le matin avant d'aller à l'école ou tout simplement l'embrasse le soir avant qu'elle ne quitte la réalité pour le monde des rêves. Charline allait partie en courant quand sa maîtresse s'approcha de leur petit groupe. « Qu'est-ce qu'il ce passe ici ? Pourquoi tu pleures, tu est tomber ? » Elle secoua la tête et jeta un regard à Manon avant de s'enfuir en courant sous le toboggan de l'autre côté de la cours de récréation. Le reste de la journée ce passa dans le mutisme pour la petite fille qui resta dans son coin, regardant seulement ce qui pouvait ce passer autour d'elle d'un regard triste. Quand la sonnerie de libération sonna enfin, elle rangea ses affaires et sortie la dernière de la pièce. C'est en traînant les pieds qu'elle rejoignit la grille ou elle remarqua tout de suite père qui l'attendait avec un grand sourire sur les lèvres. Sa douleur s'envola légèrement, elle couru pour le rejoindre et sauta dans les bras qu'il lui tendait. « Alors ma Princesse, cette journée c'est bien passer ? » Pour toute réponse, elle plongea sa tête dans son cou tout en l'entourant dans ses bras. Elle renifla avant de secouer négativement sa frimousse, cette journée n'avait vraiment pas été des meilleures et c'était une première depuis sa rentrée en primaire. Il n'y eu pas de réponse et cela dura jusqu'à ce qu'ils rentrent dans leur appartement quelques minutes plus tard. Son père la posa sur le sol et elle couru dans sa chambre où elle s'allongea sur son lit en serrant contre elle la peluche de sa naissance. C'était un petit mouton violet qu'elle ne lâchait que pour se rendre à l'école. Titi, c'était un peu comme son meilleur ami, le perdre serait le plus grand malheur de son existence. Alors qu'elle boudait dans son coin, elle vit du coin de l'oeil son père rentrer et s'installer auprès d'elle sur son lit. Il y avait quelque chose chez lui qui la faisait toujours ce sentir bien, c'était peut-être son sourire, son odeur ou alors son regard, peut-être bien les trois à la fois. Elle ne connaissait que lui après tout, c'était son monde. « Tu veux me dire pourquoi ma petite chérie n'a pas de sourire peint sur son si beau visage ? » Le dit sourire apparu sur ses lèvres, même s'il était mince et de sa petite voix, elle décida de répondre et peut-être d'avoir enfin des réponses à ses questions. « C'est à cause de Manon, elle dit que si je n'ai pas de maman, c'est parce qu'elle ne voulait pas de moi. Est-ce que c'est vrai papa ? » Charline leva un regard implorant vers son père qui semblait être en train de réfléchir à la réponse qu'il allait pouvoir lui donner, mais elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il lui fallait tant de temps pour répondre. « Ta maman t'aime, c'est plus que certains, mais elle était encore très jeune quand tu est venu au monde et c'était dur pour elle. Donc elle s'est dit que tu serais mieux avec moi, mais elle n'est pas partie parce qu'elle ne voulait pas de toi. Jamais... Sache que tu est le plus beau cadeau que je n'ai jamais reçu sur cette Terre. » Rassurée, elle s'approcha de son père et déposa un petite baiser sur sa joue légèrement rugueuse à cause de la petite barbe de quelques jours qui y avait pousser. Elle le regarda au fond des yeux avant de descendre de son lit et repartir dans le salon, c'était pas ça, mais elle avait encore des devoirs à faire.

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« Constance, ça fait quoi d'être amoureuse ? » Charline avait profiter du fait que son père devait passer la journée sur le plateau de la nouvelle série sur laquelle il travaillait pour passer du temps avec celle qu'elle considérait comme sa tante. C'était la meilleur amie de son père et la seule femme de son entourage en qui elle avait assez confiance pour parler librement. Il y avait un lien fort entre elles, un peu comme une mère avec sa fille. La jeune femme n'avait aucun secret pour elle et quand quelque chose n'allait pas, c'était chez elle qu'elle trouvait les réponses. Là, c'était un peu dur pour elle de sortie ça, mais il fallait qu'elle sache si oui ou non ce qu'elle ressentait était de l'amour. Le moment était plutôt propice puisqu'elles étaient installer sur le canapé avec un bac de glace en train de regarder des films à l'eau de rose. Ce n'était pas qu'elle était du genre fan, mais cela ne faisait pas de mal de temps en temps. Puis Dirty Dancing et Titanic était maintenant culte, puis DiCaprio était pas mal du tout à cette époque de sa vie. Tout en mangeant sa glace à la menthe, elle avait lâcher sa bombe tout en faisant comme-ci de rien n'était et en continuant à regarder la télé. Il fallait bien avouer qu'Aimé, il portait si bien son prénom, lui faisait toujours la tête depuis qu'elle avait fait son entrée au lycée. Il avait deux ans de plus qu'elle et surtout était à couper le souffle, tout du moins de son avis. Elle lui avait adresser la parole quelques fois et depuis les rêves s'enchaînaient et elle faisait tout son possible pour le croiser. « C'est une question très difficile que tu me pose là, tu le sais ? Pour y répondre et je sais que cela ne va pas t'aider, sache que cela doit être différent d'une personne à l'autre. Chacun est différent et je pense que c'est ce qui fait que ce monde est si intéressant. Mais j'espère que le garçon qui te fait me poser cette question en vaux la peine, parce que s'il te fait souffrir, il entendra parler de Constance Rouget. Parole de scout. » Charline eu un petit rire à la fin de la phrase de celle qu'elle considérais presque comme une mère avant de réfléchir un peu. C'est vrai que ce n'était pas évident de répondre à ce genre de question et encore moins pour une adolescente de son âge. Il était beau, plus vieux et avait un certains succès auprès de la gente féminine, alors comment pourrait-il s'intéresser à elle, la petite fille insignifiante. Soupirant, elle repris contenance avant de reprendre la parole. « Ça ne m'aide pas le moins du monde, mais merci quand même, ça fait chaud au cœur de savoir que tu sera là pour me défendre. »

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L'université Paris-Sorbonne avait toujours été le rêve de Charline et cela depuis son plus jeune âge, quand elle avait parler avec son père de son rêve de travailler dans les livres comme elle disait. C'était bien entendu les lettres qui l'intéressait le plus et voilà que depuis maintenant un an qu'elle avait fait sa première rentrée ici. Elle se souvenait de son bonheur quand elle avait annoncer à son père qu'elle avait été accepter et la joie qui avait rempli son regard. Il fallait dire qu'elle faisait tout pour le rendre heureux et qu'il n'avait jamais eu à ce plaindre pour ce qui était de ses études. C'était quelque chose qui lui tenait à cœur, elle voulait faire quelque chose de sa vie et ne baisserait jamais les bras. Puis là elle était un peu dans le monde des adultes sans y être réellement, un rite de passage qui lui importait vraiment. Ici, dans cet univers elle se sentait réellement à sa place, la tête un peu trop souvent dans les bouquins. Mais cela lui faisait du bien, surtout depuis sa dernière rupture qui avait été très dur pour elle. Il était le premier garçon pour qui elle était plus que certaine de ressentir ce sentiment si abstrait qu'est l'amour, mais il lui avait briser littéralement le cœur en lui disant que ce n'était pas le cas pour lui. Elle avait trouver du réconfort dans les bras de son père qui l'avait aider à retrouver un peu confiance en elle, c'était une mauvaise chose chez elle, mais à chaque fois qu'un coup dur lui arrivait, tout s'écroulait. Sa sensibilité était à fleur de peau. Mais maintenant elle allait beaucoup mieux, oui, prête à reprendre sa vie en main... Une certitude, personne n'arriverait à atteindre son cœur avant un bon bout de temps. Tout du moins, elle l'espérait plus que tout. Là, une nouvelle année commençait et elle avait l'intention d'en profiter un maximum. C'était donc pourquoi elle était installer tranquillement sur un banc à proximité du campus pour lire le livre qui avait été conseiller à sa classe par leur professeur de philosophie. Il était tellement intéressant qu'elle ne faisait même plus attention à ce qui l'entourait. « Charline... Charline du lycée Foucauld ? » Sursautant, la jeune femme leva les yeux de son livre et un sourire vint sur ses lèvres quand elle reconnu Aimé, le garçon qui lui avait causer les premières questions sur l'amour. Elle l'invita à s'asseoir à côté de lui et entreprit de faire la discussion. Il lui expliqua qu'il passait par-là pour rejoindre un ami qui faisait lui aussi ses études ici et qu'il y avait un moment qu'il n'avait pas vu. « Et toi les études ? » Il lui avoua qu'il avait eu du mal avec l'Université, tout du moins au début et qu'il avait pris une année sabbatique avec l'accord de ses parents afin de voir dans quelle voie il se voyait. Cette année il revenait d'un voyage aux États-Unis et se voyait bien dans le marketing ou la gestion. Elle l'écouta attentivement tout en le détaillant, il n'avait pas vraiment changer et cela ne l'étonnait pas. Au bout de près de deux heures, il lui tendit un petit papier avec son numéro et ne partie qu'une fois qu'elle lui eu fait la promesse de le rappeler pour un boire un verre. C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle pris la direction de son prochain cours tout en pensant au pauvre ami d'Aimé qui avait du l'attendre un bon moment.

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« Je l'aime pas trop ce garçon. » Charline soupira tout en passant devant son père pour se rendre dans sa chambre. Cela devenait toujours franchement déplaisant entre eux quand ils parlaient d'Aimé avec qui elle était devenu très proche depuis qu'elle l'avait revu il y avait de cela quelques mois maintenant. Mais le pire venait du fait qu'il n'y avait rien entre eux, c'était littéralement le calme plat même si elle n'aurait pas dit non à quelque chose de plus fort. Son père s'inquiètait vraiment, mais au fond elle le comprenait même si elle voulait avoir un peu plus de liberté. Après tout elle avait maintenant dix-neuf ans. Elle fouilla dans son armoire à la recherche de son jean préféré quand elle sentit la présence de son paternel derrière elle qui devait chercher quelque chose à lui dire. « Papa, je te l'ai déjà dit je ne sais combien de fois, il n'y a rien entre nous. Ce n'est qu'un copain, nous étions ensemble au lycée. Ne te fait pas de films et maintenant je suis assez grande pour prendre des décision tu ne crois pas ? » Après quelques minutes d'intense recherche, elle mit la main sur son pantalon et couru derrière son paravent pour se changer tout en tendant l'oreille pour voir si son père allait reprendre la parole. Une fois présentable, elle ressortit et découvrit qu'il n'était plus là. Elle mit ses converses sans les attacher et se dirigea dans le salon où elle le retrouva devant son ordinateur en train de pianoter pour le prochain script de sa série. Elle cartonnait vraiment et Charline ne pouvait s'empêcher d'être fière en se disant que son père faisait partie de cette aventure et que cela était en partie grâce à lui. Voyant qu'elle l'avait un peu blesser, elle passa ses bras autour de son cou comme quand elle était petite et posa sa tête sur son épaule. « Tu est le seul homme de ma vie, le number one dans mon cœur. Et ça, personne ne me l'enlèvera et ça durera jusqu'à la fin des temps. Tu est le centre de mon monde. » Il n'était pas rare qu'elle lui dise qu'il était l'homme de sa vie, mais là, il y avait quelque chose qui faisait que c'était encore plus fort. Il y avait toujours eu une symbiose particulière entre le père et la fille, peut-être dû au fait qu'ils avaient toujours été ensemble, qu'ils avaient grandi en même temps. Un avantage d'avoir un père à peine sortie de l'adolescence à sa naissance. Puis il était son seul parent. Il lui arrivait de se demander si leur relation serait la même si sa mère était rester et n'avait pas pris peur de leur avenir en tant que famille, elle lui en voulait de ne pas avoir pris ses responsabilités, mais sa vie lui plaisait tel quelle était. « Je le sais, je veux juste ne plus te voir souffrir comme la dernière fois avec Thomas. C'est idiot n'a pas compris la chance qu'il avait de t'avoir dans sa vie. » L'embrassant sur la joue, elle se releva et attrapa son manteau avant de se diriger vers la porte d'entrée. Elle n'aimait pas montrer sa vulnérabilité, surtout pas à son père. « Je sais, je ferais attention. » Et tout en descendant les escaliers, Charline ce fit cette promesse de ne plus se laisser abuser par un garçon et de belles paroles. L'homme de sa vie devra être comme son père.