Gaby Lise

Delorme

PRÉNOM(S) Gaby-Lise (ne me demandez pas où mes très chers parents avaient la tête ce jour là encore une fois pour aller dénicher une tuerie pareille. Non je déconne hein, il n'y a rien d'original là dedans... malheureusement) NOM DE FAMILLE Delorme. Ce prénom qui suit des générations entières. Arf dommage, mes parents n'ont pas eu de garçons pour continuer cette belle lancée de diffusion ahaha. AGE vingt quatre ansDATE DE NAISSANCE 6 octobre 1987 ORIGINE(S) française tout bêtement LIEU DE NAISSANCE Paris ÉTUDES/MÉTIER Gaby est aide soignante dans une maison de retraite. GROUPE j'hésite un peu entre travailleurs (car elle a un métier), malgré que ce n'est pas du tout ce qui la caractèrise... ou alors délinquante, dans le sens ou elle n'est pas très fréquentable, elle prend régulièrement de la drogue et est totalement anarchiste. Bref je vous laisse lire la suite pour en juger par vous même SITUATION en relation compliquée

✎ CARACTÈRE Voici en quelque mots le caractère de la demoiselle. Il en faut peut pour arriver à la cerner, je vous rassure. Caractérielle → Jalouse → Optimiste → Capricieuse → Serviable → Peu fréquentable → Horriblement contradictoire → Jamais contente → Trop sensible → Peu souriante → Maladroite → Constamment en train de critiquer → Anarchiste → Difficilement satisfaite → Sympathique → Coeur de pierre → Légèrement garçon manqué → Gourmande → Un peu trop mature parfois (sans se lancer de roses hein). FIN

✎ PHYSIQUE Gaby est plutôt blanche de peau, et ne bronze pas facilement. Elle a une chevelure marron, et ces derniers ondulent légèrement. Elle a les yeux d'un bleu océan, sans doute une grande caractéristique. Elle a les traits du visage plutôt très marqués, mais n'a jamais subi de chirurgie esthétique pour quoi que ce soit. Elle a une petite bouche, et une parfaite dentition (merci monsieur le dentiste!). Elle a un visage fin, ainsi qu'un coup très long, et pas forcément agréable. Elle fait très froide aux premiers abords. Elle n'a pas beaucoup de poitrine, mais cette dernière s’accommode plutôt sans difficulté avec sa maigreur. Elle a de petits épaules, pas très large, tout comme ses hanches. Elle n'est pas très maquillée, elle a souvent seulement un peu de vernis sur les ongles, et un trait noir sous les yeux.

Gaby est fille unique et vient d'une famille aisée. Depuis sont plus jeune âge, elle a toujours eu ce qu'elle voulait en heure et en temps, ce qui fait d'elle une jeune femme légèrement capricieuse de temps en temps. Elle aura pourtant usé de tout ses pouvoirs pour convaincre ses parents de lui faire une petite sœur, ou un petit frère mais en vain. Elle n'a jamais été très proche de ses parents, elle les respecte -jusque là tout est normal- mais elle ne les idole pas comme certain peuvent le faire... ❀ Gaby a perdu sa virginité lors de ses seize ans, elle ne s'en souvient guère beaucoup, elle était complètement déchirée ce soir là, et a regretté pendant très longtemps de s'être fait dépucelée par le plus grand des dealers de Paris, un gars peu fréquentable, qui traînait souvent dans les bars pour se taper des jeunes filles... pas très joli comme affaire tout ça... ❀ Gaby a un fort caractère caché sous un cœur d’artichaut. En effet, avec un physique plutôt plaisant et charmant disons que la jeune femme se faisait plaisir les samedis soirs dans la boîte de nuit du coin, elle n'est pas non plus une sainte nitouche, mais loin d'elle une fille facile si vous voulez tout savoir ! Attention elle sait ce qu'elle veut. ❀ Parlons justement de ce fort caractère. Gaby a toujours su ce qu'elle voulait, et n'est pas de nature très souriante. Elle a régulièrement l'air de faire la gueule -chose qui est sans doute vrai en parti, car la jeune femme n'est jamais satisfaite, et il y a toujours quelque chose qui ne va pas; De plus, Gaby a toujours quelque chose à redire, elle a un esprit critique hors norme ! Et ça depuis des années (il s'est essentiellement développé au lycée ! Jamais contente, toujours déçue!) ❀ Gaby a toujours était différente des autres filles de sa classe, de son entourage, de sa famille. Plus atypique, plus indépendante, peut-être plus mature aussi, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'a pas beaucoup d'amis, mais le peu qu'elle a lui suffit, et sont encrés dans son cœur à tout jamais. Oui car il faut savoir que Gaby ne se confie pas à une personne sur un coup de tête, et ne passe pas une après-midi entière avec quelqu'un qu'elle n'aime pas... vous ne la verrez jamais se forcer à faire quelque chose, ou alors à être fausse avec les gens, c'est peut-être là sa plus grande qualité, la franchise, même si parfois elle ferait mieux de se taire. ❀ Gaby fait un peu garçon manqué sur les bords. Elle adore plus que tout l'aventure, et n'a peur de rien (à part les serpents, mais c'est bien sa seule phobie). Elle a besoin d’adrénaline dans sa vie, de nouveauté et déteste la routine (la pire chose qui puisse arriver selon elle!) Elle aime être surprise (enfin à petit dose tout de même, parce qu'elle n'aime pas être gâtée, ni même être le centre du monde.) Elle adore tout ce qui est à sensation forte, et qui procure un maximum de stress. (oui elle est un peu maso). ❀ Gaby est une adepte finie du thé. Elle en boit bien quatre par jour et encore ce n'est pas un record. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne tient pas plus de deux heures sans aller pisser. Je vous assure que ça peut vraiment être chiant -enfin si vous voyez ce que je veux dire. Sinon tant pis on oublie ; je crois que même moi je ne sais pas où je voulais en venir. Enfin bon, tous les thés y passent et elle les aime tous, c'est bien ça le pire ! Il n'y en a pas un seul qu'elle ne pourrait pas boire. Bon d'accord elle a des préférences, mais c'est tout. Mais bon, comme ça ce n'est pas prise de tête. Si jamais vous n'avez pas d'idée de cadeaux pour la jeune demoiselle, vous n'avez pas lui offrir un coffret de thé, rien de tel pour la satisfaire -enfin bon, il y a satisfaire et satisfaire... Malheureusement, elle est encore plus accro à la clope, et là de suite ça fait moins bon ménage... oui je vais me coucher, ce que je dis ne veux rien dire. ❀ Bon, c'est le moment de le dire. Gaby n'a jamais aimé noël. Non mais c'est vrai quoi, c'est quoi ce délire de se ruiner à acheter des cadeaux aux enfants, aux parents, aux neveux, à la belle fille, à la maîtresse, aux voisins et au chien ? En plus, pourquoi un 25décembre ? On n'en sait rien. Le petit jésus il aurait très bien pu naître le 15juin mais ça personne n'y pense. Et puis merde quoi. C'est en plus d'être censé être religieux, devenu carrément commercial. Vive les promos pendant cette période, les gens c'est le moment de claquer votre frique, vos économies, vous allez faire des affaires. Le pire c'est que les gens ils croient vraiment faire de bonnes affaires. Non mais je vais vous ouvrir les yeux. Les commerçants se font encore un bénéfice sur ce que vous achetez. Pour être tout à fait honnête le prit que vous l'achetez c'est dix fois plus cher que le prix où eux l'ont acheté. Oui ça craint. Je vous l'avais dit. Enfin bref, ne vous mariez pas avec Gaby si c'est pour fêter noël. De toute manière ne vous mariez pas avec elle tout court. ♥

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Paris c'est quoi ? C'est avant tout ma ville de naissance, je ne l'ai donc pas vraiment choisi, on me l'a un peu attribuée dès ma naissance. Bon pour tout vous dire, je ne m'en plains pas tant que ça, cette ville tellement grande que l'on a pas le temps de s'ennuyer ni même d'y songer. Paris c'est aussi selon moi... tout un mode de vie. C'est une vie complètement différente de toute autre ville et je pense que personne ne dira le contraire. Quand on connaît autre chose, il me semble qu'il est difficile de s'habituer à ce fonctionnement, ce rythme, cette époque. Paris rime pour moi avec le stress, l'angoisse, l'empressement, l'action, le métro, les embouteillages, la tour Eiffel, la capitale, la liberté. Oui la liberté, on ne s'en rend pas compte tant qu'on y est pas confronté. Paris rime aussi avec banlieue, dealer, violeur et tout ce qui s'en suit. Surtout dans le métro, le soir après minuit. Finalement je ne me vois pas ailleurs, Paris c'est ma vie, mes habitudes, ma poche. Je connais les moindres recoins, et j'en suis fortement fière. Paris c'est juste ma ville. Point barre. Je n'ai pour le moment pas envie d'aller ailleurs... ni même dans la "campagne" de Paris (autrement dit, les banlieues autour). Bref Paris quoi ! Vous verrez vous allez l'adopter!

LE TEMPS FILE, LE TEMPS N'ATTEND PERSONNE. LE TEMPS GUÉRIT TOUTES LES BLESSURES. TOUS AUTANT QUE NOUS SOMMES NOUS VOULONS PLUS DE TEMPS. DU TEMPS POUR SE RELEVER, DU TEMPS POUR GRANDIR, DU TEMPS POUR LÂCHER PRISE, DU TEMPS...

« Faut que j'y aille Arthur, demain tu passes à la maison ? » Il était plus de trois heures du matin et j'avais promis à ma mère de rentrer dans la nuit, et ne pas dormir chez Arthur, je crois qu'elle en avait plus que marre de me voir découcher tous les trois quatre matins. J'avais donc obéit, je lui avais même dit que ça ne serait pas au-delà de quatre heures du matin -voyez-vous donc, je suis une fille très raisonnable n'est-ce pas ? Vous allez me dire, rester jusqu'au bout de la nuit chez une personne c'est pas anodin.. en effet, Arthur c'était mon petit ami, mon premier coup de cœur... celui qui a réveillé mon petit cœur d’artichaut bien au fond de moi. Je l'aimais plus que tout au monde et je ne me lassais jamais de le voir, de l'embrasser et je vous passe les détails. J'étais comme sur un petit nuage. Cependant, notre relation n'était absolument pas basée que sur le « couple » enfaîte on ne formait pas vraiment un couple, on se comportait comme deux meilleurs amis, deux gosses qui s'éclatent ensemble et bien sûr, nous allions aussi plus loin, mais là c'était les choses sérieuses... « Après mon entraînement oui, je te ramène ? » Parfait, on se revoyait demain et puis faut pas s'étonner si on allait se revoir dimanche et lundi et j'en passe. C'était comme ça, j'avais peut-être plus besoin de le voir que lui en avait besoin mais j'assumais entièrement. Il me proposait de me ramener... non mais il me prenait pour une empoté ? Je pouvais encore faire quelques mètres à pied ; j'avais mes deux jambes bien vivantes.« J'en ai pour quinze minutes à pied, ça devrait le faire ! » Je me rapprochais du jeune homme et lui déposa un baiser dans le coup, je crois que je venais de le remercier pour... sa proposition, pour la soirée, pour tout, putain il est tellement sexy... « Contre trois minutes en mobylette, alors ? » Oh ce qu'il pouvait être chiant... il devait toujours insister, okay il avait une jolie mobylette qui roulait super bien, mais bon merde, pas ce soir, pas à trois heures du matin et puis toute manière, elle devait surement être dans son garage et vu le bordel, il en avait pour des lustres à la sortir... « Oui mais le temps que tu la sortes, on peut bien rajouter dix minutes ! » N'est-ce pas ? Ce n'est pas toi qui diras le contraire... mais plutôt Arthur (oh merde il avait toujours réponse à tout, il m'énervait !) « Elle est déjà dehors figures toi ! » Bon alors j'étais à court d'arguments.. ah non j'en avais un... ça allait faire du bruit et réveiller les voisins et ils n'allaient pas être contents... en temps normal, je m'en contre fichais, mais bon là je devais convaincre le jeune homme ... « Ouai mais... » il me stoppa immédiatement en posant ses lèvres contre les miennes. Il se décolla quelques secondes plus tard et ajouta en blaguant « Bon allez je te dépose et puis arrête de parler on perd du temps ! » Bon voilà, je venais de céder. En même temps il n'avait pas le droit de jouer avec les sentiments, je trouvais ça complètement petit et injuste. Bouh, quelle tristesse, je lui ferais payer à mon tour et la vengeance est un plat qui se mange froid... « T'es con. » au final, j'étais bien contente qu'il me ramène, tout d'abord parce que j'aime trop monter sur sa mobylette et deuxièmement parce que j'allais pouvoir me blottir contre lui... certainement une remarque d'une gamine de douze ans qui tombe amoureuse pour la première fois, mais je m'en foutais, je le pensais réellement et j'étais bien. Nous sommes donc sortis, nous étions à présent devant son portail et nous nous préparions à monter sur la mobylette. « Tiens prends mon casque, j'en ai qu'un ! » Qu'un casque ? Bof j'aimais moyen ce plan, mais bon, en même temps si je le refusais je sais que Arthur me forcerait. Je le pris donc, en lui faisant tout de même comprendre que je n'aimais pas trop le fait qu'il conduise sans... mais je me suis rassurée en pensant qu'il n'y avait que quelques mètres à peine... Peut-être d'ailleurs quelques mètres de trop...

Je ne sentais plus mes jambes et j'avais envie de vomir. Je ne savais pas où j'étais et je n'ai pas compris de suite pourquoi je m'étais retrouvé dans un fossé... J'ai pourtant essayé tant bien que mal de me déplacer, mais en vain, je n'avais plus aucune force, je n'arrivais même pas à me traîner, j'étais faible et je n'entendais plus rien, il faisait nuit. Soudainement, j'eus une partie de ma mémoire courte qui fut apparition, enfaîte, j'ai immédiatement pensé à Arthur, je me souvenais parfaitement qu'il était avec moi à ce moment, je ne sais plus pourquoi ni comment, mais il était là... Je me souvenais aussi lui avoir dit de rouler plus vite, il n'y avait personne sur le route et nous n'étions pas au-delà des soixante kilomètres heures. Je me souviens de deux trois cris et la vu d'un arbre à moins d'un mètre de mon visage... Putain, nous venions d'avoir un accident, oh mon dieu, j'avais un mal de crâne à en crever. Mais où était Arthur, j'arrivais même pas à tourner la tête pour le voir, ou le chercher ou les deux enfin peu importe. Je ne pouvais que l'appeler et malgré mes intenses efforts, je n'arrivais qu'à chuchoter... « Arthur? Qu'est-ce qui se passe ? » Je n'étais pas tout à fait dans mon état normal, c'est lorsque j'ai senti du sang couler le long de mon visage que j'ai compris que c'était grave et que Arthur n'avait pas son casque et que le mien avait du souffrir. Oh la vache, je fus prise d'un élan de panique, du sang, deux gamins dans un fossé, une mobylette en morceau... le choc avait du être juste pitoyable. « mon dieu, Arthur! » Je n'avais toujours pas de réponse et je me sentais de plus en plus faible, je n'avais plus vraiment conscience de mon existence et je ne savais plus vraiment pourquoi je cherchais Arthur... Enfaîte je me sentais partir, je ne savais même plus où j'étais... « A l'aide! » Ce sont les derniers mots que j'ai prononcé, avant de m'endormir dans un sommeil profond... très profond... La suite je ne la connais pas, je suis incapable de me souvenir de l'arrivée des pompiers, de mes parents et des parents d'Arthur et des larmes qui ont coulé pendant cette nuit...

« Mademoiselle Delorme vous m'entendez ? » Mes yeux étaient encore collés, j'avais comme l'impression qu'on m'avait mis de la colle et que je venais de pourrir depuis maintenant trois jours... je ne me trompais pas beaucoup, cela faisait deux jours que j'étais dans un coma artificiel et on venait tout juste de me redonner la vie, je devais à présent refaire surface... Je regardais un peu autour de moi, je ne voyais que du blanc partout, les murs étaient blancs, le plafond était blanc, les portes étaient blanches, les draps étaient blancs, même la blouse de l'infirmière était blanche... Je crois d'ailleurs qu'elle essayait de communiquer avec moi, mais je n'arrivais pas vraiment à l'écouter, ou à l'entendre, mon cerveau faisait inconsciemment abstraction sur cette personne... elle n'avait l'air de rien avec ses cheveux bouclés bruns. Et puis si elle pouvait arrêter de sourire aussi bêtement, ça me ferait une belle jambe ! « Mademoiselle... » mademoiselle, je venais de l'entendre, elle m'appelait, enfin je pense que ça m'était adressé, il n'y avait que moi dans la chambre... J'étais complètement paumé, même si je commençais à réaliser que j'étais dans un hôpital... quoi moi dans un hôpital ? J'ai eu l'appendicite ? Un plâtre ? Qu'avais-je encore fait pour me retrouver ici... je ne pouvais m'imaginer que c'était mille fois plus grave... « hein quoi ? Je suis où ? » Mes yeux tournés en rond, viré de bord et je louchais constamment, petit dérèglement mentaux... mais rien de grave, du moins, l'infirmière avait l'air habituée... « Mademoiselle, comment allez-vous ? » Comment j'allais ? Comme un bébé qu'on venait de laisser au milieu d'un champ de tournesol... : perdue ! J'avais peur, j'étais coincée, je ne sentais pas un seul membre et j'avais du mal à parler, si ce n'est pas de la torture... « Pitié dites-moi où je suis ! Je ne comprends rien » L'infirmière s'assit à côté de moi... comme-ci ce qu'elle avait à m'annoncer aller être une très mauvaise nouvelle... elle me tenait la main comme-ci j'allais avoir besoin de son soutien... merde elle allait accoucher oui ? Ma mère ? C'était ma mère que lui était-il arrivé ? Oh mon dieu !« Mademoiselle vous êtes à l'hôpital, vous avez eu un accident de moto et... » Un accident de quoi ? Oh mon dieu, un flash vint me persécuter... je me rappelais que j'avais pris la moto et qu'on avait eu cet accident et que j'étais dans le fossé... et c'est tout rien d'autre... « QUOI ? » mon dieu deuxième flash... j'étais avec Arthur sur la moto... il est où d'ailleurs ? Pourquoi ne venait-il pas me voir ? « Et Arthur ? Il est où ? » L'infirmière me regarda et se pinça la lèvre... elle avait les larmes aux yeux, mais c'était quoi ce délire ? Pourquoi était-elle à deux doigts de se foutre à chialer, mais enfin racontez-moi un peu ce qu'il s'est passé... « Arthur était la personne qui conduisait sans casque ? » Oh putain oui, il n'avait pas de casque, oh mon dieu, lui aussi a eu l'accident ? Qu'a-t-il pu bien lui arriver ? Et s'il était dans le coma ? Et s'il était paralysé ? Je ne pouvais m'imaginer qu'il était mort, sur le moment, je n'y avais même pas songé. « Oui, oui c'est lui, je peux le voir ? » J'avais tellement envie de lui prendre la main, lui dire que je l'aime de tout mon cœur et de lui prouver qu'ensemble on allait s'en sortir, qu'il suffisait juste d'un peu de temps... « Désolée mademoiselle il est décédé sur-le-champ, l'impact a été trop important, vous avez d'ailleurs de la chance de vous en sortir... » Je n'ai pas compris immédiatement les paroles de cette femme à blouse blanche... je me suis tout d'abord sentie partir, repartir de nouveau, mais cette fois-ci n'ayant qu'une issue, la porte blanche... mais l'infirmière me secoua, me donna une petite baffe et cela me fit revenir à la surface. Elle me vaporisa d'eau aussi, mais elle avait beau tout faire, j'étais dans un état de choc... « Non, non ce n'est pas possible, vous vous trompez. S'il vous plaît. » Je ne savais plus ce que je disais, Arthur était mort, elle ne déconnait pas, elle était sérieuse, elle en avait elle aussi les larmes aux yeux... à ce moment précis, je me suis effondrée en larme, je ne savais pas qu'on pouvait autant pleurer en une petite heure, j'arrivais plus à ouvrir les yeux tellement ils me brûlaient... « Vous êtes en état de choc mademoiselle, c'est normal, veuillez rester allongé ! » Je ne bougeais plus, pas de risque que je bouge... j'en étais bien incapable... « Mon dieu, c'est une blague, Arthur ! ARRTHUR!!! » C'était bel et bien la fin pour Arthur... La fin de son existence, la fin de notre relation, la fin d'une partie de moi-même... Le deuil allait être rude...









IL N'Y A PAS PIRE QUE DE TROUVER UN BOULOT QUI RESSEMBLE AU BOULOT QU'ON VOULAIT FAIRE.

Il était huit heures et des poussières et je venais d'arriver à la maison de retraite, où je travaillais depuis neuf mois maintenant. J'avais depuis toute petite cette attirance pour les personnes âgées, les aider était presque comme une passion, un besoin, une reconnaissance. Je me sentais utile et j'avais l'impression de faire une bonne action toutes les heures... Malgré que ça ne soit pas tout rose tous les jours, il est vrai, que c'était ma voie... enfin j'imagine ! « Mademoiselle, avec tout le respect que j'éprouve pour vous, vous ne voulez pas me faire une petite gâterie ? » Monsieur Dupentel, depuis son AVC il y a cinq ans, il a perdu la tête et dis des choses complètement incohérentes, étant toujours lié -de près comme de loin- au sexe... ce patient je le trouve très intéressant et je pense même que le mois prochain, je vais voir s'il est possible de travailler dessus, je veux dire par là, s'il est possible que j'examine de plus près cet homme, comprendre pourquoi de telles paroles lui échappe alors que c'était un homme d'affaire très sérieux et très apprécié... il n'a peut-être jamais été satisfait sexuellement. Enfin, peu importe. Je suis donc entrée dans sa chambre, oui une chose très importante dans ce service, ne jamais contre dire les patients ! JAMAIS ! « Plus tard peut-être monsieur Dupentel, j'ai du travail ! » C'était un gros mensonge, bien sûr que non je n'allais pas lui faire ce qu'il me demandait et puis quoi encore ? S'il me disait de me jeter de sa fenêtre du quatrième étage vous pensez que je le ferais ? Bon voilà, on se comprend alors. J'étais sur le point de partir, lorsqu'il marmonna quelques mots, je fis un petit demi tour sur moi-même. (♪♫ je mets le doigt devant, je mets le doigt derrière, je fais de tout petits rond, je fais le bougie-bougie et je vais en avant... ♪♫) « Oui, oui c'est ça ! Monsieur Dupentel, vous ferez mieux de remettre votre caleçon, vous allez attraper froid ! » L'avantage avec cet homme c'est qu'il était discipliné comme personne, tout ce qu'on lui disait il le faisait, sans même répliquer. De ce fait, je savais pertinemment qu'il allait remettre son slip ainsi que son bas de pyjama dans les minutes qui allaient suivre mon départ. Il était tout de même adorable et puis on en rigolait plutôt bien de ses mésaventures ! De toute manière, mon étage préféré était bien le quatrième, l'étage du stade 3 de Alzheimer ! Les personnes à cet étage, ont rarement des visites, les parents, comme les enfants ont finalement abandonné de venir les voir, à chaque fois c'est le même refrain, ils ne les reconnaissent pas, mais il y a nous les aides-soignantes et bizarrement, les gens de cet étage savent qui nous sommes et pas besoin de leur rappeler toutes les deux heures. J'avançais donc dans le grand couloir, quand soudain, je vis madame Calvic traîner dans le couloir, avec une carte géographique dans la main. J'allais à son niveau « Madame Calvic, que faîtes vous ? » Celle-ci resta bien deux minutes sans rien dire à examiner son plan. J'ai cru que j'allais avoir un fou rire, elle tenait son plan à l'envers et c'était loin d'être le plan de la maison de retraite... Elle me répondit enfin... même si sa réponse était légèrement à côté de la plaque. « Vous avez de très jolis yeux jeune fille, c'est quoi votre secret ? » Ah pour le coup, faut voir avec mes parents, c'est peut-être la seule chose dont je pourrais être fière d'avoir hérité : mon physique. J'avoue qu'il n'est pas si repoussant que je puisse le penser, mais bon, il y avait des limites. La vieille dame me fit sourire, je l'ai pris par le bras et la ramena dans sa chambre qui était à quelques mètres à peine. « Vous voilà dans votre chambre madame Calvic, c'est l'heure de votre émission question pour un champion, ne me dîtes pas que vous aviez oublié ? » Bien évidemment, je le faisais exprès, je savais très bien qu'elle avait oublié, tous les matins je devais lui rappeler. Elle me fit un petit sourire en coin et me remercia, elle alluma sa télévision et s'installa dans son fauteuil près du radiateur (oui on s'en fiche!) je sortis enfin de la chambre et tomba face à face avec Purivate, un homme d'une quatre-vingtaine d'années, qui redoublé d'énergie ! Il était toujours en train de marcher, bouger, faire des activités, parler avec les aides-soignantes enfin, rien ne l'arrêtait. « Bonjour Monsieur Purivate, vous allez bien? » Je crois qu'il ne m'avait pas entendu, oui malgré sa bonne humeur, et son trop-plein d'énergie, il était sourd et plus aucun appareil pouvait l'aider, il perdait l'ouïe de plus en plus au fil du temps. Je me rapprochais donc de cet homme, lui pris le bras et cria un peu plus fort (voire même beaucoup plus fort !) « COMMENT ALLEZ-VOUS AUJOURD'HUI MONSIEUR PURIVATE ? » Je crois qu'il a compris enfin, hum il entendit plutôt. Il fit un temps de réaction, le temps que sa réponse se mette en place certainement. « JE VAIS BIEN. JE ME PRÉPARE POUR LA GYM ! » Oui il avait cette particularité de parler toujours très fort, honnêtement tout l'étage l'entendait, même les plus sourds je vous assure ! La gym ?! Ce n'était que cette après-midi, il avait toujours un cran d'avance ! Le pauvre, il allait être déçu, il avait déjà enfilé son jogging et mis sa casquette (oui car c'est dehors l'activité « gym ») ! « Monsieur Purivate enfin, vous savez bien que c'est cette après-midi la gym ! Vous avez le temps de faire des mots croisés, on viendra vous chercher ne vous inquiétez pas ! » Il était déçu, il repartit donc bredouille dans sa chambre, tel un gamin vexé. Je crois qu'à ce moment, j'ai souri... intérieurement du moins ! J'aimais vraiment ce métier, je crois que ça me correspondait ! J'étais tellement différente dans ce métier qu'en dehors, et ça me faisait du bien, j'avais comme l'impression d'être schizophrène vois-tu, mais ce n'était qu'une impression, bien heureusement. « Aidez-moi, aidez-moi, je vous en pris, faîtes quelque chose !!! » Madame Soleil ! Elle était à l'étage quatre, mais elle n'allait pas tarder à monter à l'étage au-dessus, sa maladie devenait de plus en plus importante et elle ne contrôlait plus vraiment ses faits et gestes, on lui fermait même sa porte à clef la nuit, car elle serait capable du pire. « Madame Soleil, ça suffit, regardez je suis là, aller venez dans la salon boire une tasse de thé ! » Je crois qu'elle n'en avait pas envie, ma solution de « secours » n'était pas adaptée à ses envies. Parfois j'avais envie de lui donner des coups de boules, si, si je vous assure elle était terriblement chiante ! « Non, non, non, non, il faut retrouver mon chat, mon chat, mon chat, il s'est échappé ! » Son chat ! Ah mon dieu quelle histoire ! Madame Soleil, c'est un peu comme la mère Michel, elle a toujours perdu son chat et c'est toujours une catastrophe ! Fallait prendre tout ça au second degré bien évidemment : « Madame Soleil, un chat ça revient toujours, pas de panique ! Je suis sûre que ce soir il sera de nouveau dans votre chambre! » Je crois qu'elle m'a cru ! OUF ! On ne s'ennuyait jamais, c'était ça l'avantage !








J'AI MENTI, CE N'EST PAS VRAI, NOTRE HISTOIRE N'EST PAS ENCORE TERMINÉE; JE NE VEUX PAS, JE NE VEUX PAS ET C'EST HUMILIANT PARCE QUE JE SUIS LA A SUPPLIER. TON CHOIX EST TRÈS SIMPLE. MAIS JE T'AIME VRAIMENT, TU SAIS AU POINT DE PRÉTENDRE ADORER TON GENRE DE MUSIQUE, TE LAISSER MANGER LA DERNIÈRE PART DE GÂTEAU, TENIR UNE RADIO A CÔTE DE MES OREILLES EN CHANTANT SOUS TES FENÊTRES... MALHEUREUSEMENT CE QUI FAIT QUE JE TE DÉTESTE FAIT QUE JE T'AIME AUSSI. ALORS PRENDS-MOI. CHOISIS-MOI. AIMES-MOI.