AUJOURD’HUI, GRAND-MERE FÊTE SES QUATRE-VING HUIT ANS.
Un rayon de lumière venait d'illuminer mon visage, sensation désagréable qui me fit pousser un grognement de mécontentement. J'attrapais de ma main droite un morceau de couette que je m'empressais d'utiliser pour cacher mon visage.
« Проснись. » J'entendais un son à peine audible venant de la pièce où je me trouvais. Je ne savais pas où je me trouvais et je n'avais pas non plus reconnu la voix qui semblait s'adresser à ma personne.
« Clémence, пора вставать. » Je sentais soudainement la couette glissant le long de mon corps encore trop endormi pour essayer de la rattraper et ainsi me retrouvant en petit culotte en dentelle blanche de jeune fille prude. Je ne bougeais pas d'un poil ayant pris mon coussin pour me cacher de la lumière, cette lumière qui m'éclatais les yeux.
« давай, поторопись. » Je venais de reconnaître cette voix si douce, elle appartenait à ma maman. J'étais donc chez moi -
BONNE NOUVELLE - il ne m'était pas rare de me réveiller dans des endroits que je ne connaissais pas le moins du monde et à côté de personnes qui m'étais tout autant étrangères. Ma maman voulait que je me dépêche de me réveiller. Je murmurais difficilement un
« quelle heure il est ? » ma génitrice qui semblait beaucoup plus éveillé que moi me répondait du tac au tac.
« Sept heures. » Je fis un sursaut dans mon lit.
« PLAIT-IL ? » Les yeux écarquillés, je fixais la montre de ma mère.
« Tu as très bien entendu Clémence. » sa voix douce avait changé, je ressentais son impatience.
« Mais, mais on est dimanche. » La tonalité de ma voix faisant ressortir mon incompréhension face à ce réveil plus que brutal.
« On est dimanche et aujourd'hui c'est l'anniversaire de votre grand-mère. » Ah, c'était donc aujourd'hui l'anniversaire de grand-mère, c'est donc à cause de ça le réveil brutal, je comprenais mieux. Je comprenais également mieux l'intonation amère de maman. Maman a toujours eu du mal avec la famille de papa, du moins avec sa mère, oui non parce qu'avec ses sœurs ça passait encore, mais avec ma grand-mère c'était assez drôle en fait. Elle n'aimait pas se rendre là-bas et tous les dimanches, c'était l'une de ses corvées. Maman pensait que si ma grand-mère ne l'appréciait pas c'était à cause du fait qu'elle était russe, que nenni. Ma grand-mère n'aimait personne, elle était comme ça à faire ses réflexions désobligeantes sur tout. (tout comme moi à vrai dire) n'étant jamais satisfaite de rien, ni de personne au bout d'un certain temps on s'habitue à son comportement. Je n'avais pas envie d'aller chez ma grand-mère pour fêter son anniversaire. Ce que je ne comprenais pas c'est que ma mère me levait tôt pour être certaine que l'on arrive à l'heure, non car nous n'avions rendez-vous chez mes grands-parents que pour l'heure du repas c'est-à-dire onze heures et demi-midi.
SPASIBO MAMA. Je regardais ma mère s'éloignait puis sortir de la chambre et ainsi reposant ma tête sur l'oreiller. Fixant le plafond, je mis quelques minutes à remarquer que je n'étais pas dans ma chambre mais dans celle de mon frère jumeau, frère dont je n'avais pas encore vu la couleur ce qui était plutôt étrange étant donné que nous étions allés à la même soirée et que nous étions rentrés ensemble et que j'avais dormi dans son lit. Je me levais difficilement pour rejoindre ma chambre. Je croisais Simon dans le couloir
« Changement de chambre ? » Il me regardait avec un petit sourire.
« Tu as squatté mon lit et j'suis allé dans ta chambre parce que tu n'as pas arrêté de vomir. » image charmante.
« Très bien. Petit-déjeuner dans ma chambre du coup ? » Il approuvait d'un signe de tête. Je continuais mon chemin toujours en petite culotte. Je n'étais pas le genre de fille très pudique et se promener seins à l'air (pour le peu de poitrine que j'avais) ne me mettait pas du tout mal à l'aise quant à mon frère, il avait l'habitude maintenant. Dans ma chambre, je me dirigeais dans ma salle de bain pour prendre une douche. J'en ressortais dix minutes plus tard. Les cheveux dégoulinant cherchant dans mon dressing quelque chose à me mettre pour être à l'aise.
« Kaké, petit déjeuner. » Tout en enfilant un short de basket que j'avais récupéré je ne sais où et un débardeur je lançais un
« J'arrive, j'suis dans le dressing. » Je sortais de mon dressing me dirigeant vers mon placard où je rangeais mes dvd, attrapant celui du Roi Lion et y déposant le disque dans le lecteur adéquat. Le roi lion était mon dessin-animé (ainsi que le livre de la jungle) tout comme Simon d'ailleurs. On le connaissait par cœur, cependant nous regardions toujours la version russe. Je regardais beaucoup de dessin animé ou de film en russe par habitude probablement (surtout parce que les versions françaises des disney, je détestais à mort) Télécommande en main, j'allais me mettre sous ma couette au côté de mon frère. J'attrapais l'assiette de pain d'épice au miel que mon frère m'avait préparé. Même si je ne mangeais pas grand-chose, j'étais une très grande fan de pains d'épice surtout s'il était au miel mais étant assez énervante, je n'aime qu'une marque précise et qui est russe (oui, oui j'suis chiante) Heureusement pour moi, maman a trouvé une épicerie russe qui en vendait à Paris. Je ne disais rien, lui non plus. Les yeux rivés sur l'écran de télévision, la chambre était bien silencieuse. Nous ne parlions pas de ce que nous avions pu faire la veille, tout simplement parce que c'était le matin et que nous allions avoir toute la journée pour se parler (réunion de famille = emmerdes) J'aimais ma famille ce n'était pas le problème, mais les réunions de familles c'était toujours assez contraignant (limite parfois chiant) mais bon je n'avais pas le choix, c'était l'anniversaire de grand-mère. Maman venait de faire son apparition dans ma chambre,
« Les jumeaux vous devez être prêt, habillés, devant la porte d'entrée à onze heures moins de quart. » Nos regards étaient restés figés sur l'écran de la télévision.
« Hé ho. » Sans faire attention à elle, on lui lançait un faible.
« oui. » Elle se mettait à soufflait laissant échapper un
« J'adore quand je me sens écouter dans cette maison. » Un sourire apparut sur nos visages,
« мы тоже тебя люблю мама. » avait-il dit. Mon frère disait je t'aime beaucoup plus facilement que moi surtout si l'on considérait le fait que je ne le disais jamais. La plupart des gens pour ne pas dire Clémence et Simon préférait faire un raccourci en disant les jumeaux. Maman le faisait, mais elle savait que l'on détestait ça. Les jumeaux, cela ne voulait rien dire, je détestais qu'on nous appelle les jumeaux. Je devais avouer que Simon et moi nous étions très proches et aujourd'hui nous étions un peu moins l'un avec l'autre, mais lorsque nous étions enfants, c'était invivable. Nous étions toujours collés et dès que l'on essayait de nous séparer c'était des crises de larmes. Avoir un frère jumeau, c'est différent parce que nous avions deux sœurs et avec mes sœurs c'était conflits sur conflits alors que Simon, il me comprenait, Simon c'était mon frère jumeau. Il faisait partie de moi, c'était une partie de moi. Nous étions connectés et puis c'était différent et heureusement qu'il était là pour moi.
(...)
Onze moins dix, j'arrivais dans le couloir de l'entrée vêtu d'un short en jean levi's trouvé dans une friperie accompagné de collants noirs ainsi que qu'une chemise assez large bleu à carreaux Isabel Marant. Je marchais en talons vers la porte d'entrée, cherchant mon téléphone portable dans mon sac.
« C'est bon Clém, t'es prête ? » « Ouai, ouai. » Mon père ouvrait la porte suivi de ma mère et de mon frère jumeau. Je descendais les marches une à une ne trouvant toujours pas mon téléphone.
« Simon, t'as pas vu mon téléphone ? » Je ne trouvais pas mon téléphone portable ce qui était un peu la loose là.
« Non, j'crois pas. » Mes parents avaient entendu la conversation. Ma mère à mon niveau me demandait
« Tu as encore perdue ton téléphone ? » Je levais la tête vers ma mère, haussant les épaules.
« Je ne sais pas, peut-être qu'il est à la maison quelque part. » Elle prenait son air exaspéré. En même temps, je pouvais comprendre vu que je perdais toujours mon téléphone portable. Une fois, avec Simon nous avions un téléphone pour deux. J'avais pris l'habitude d'avoir un répertoire papier sur moi et aussi mon frère avait mon répertoire téléphonique dans son téléphone portable. Je me retrouvais sur le trottoir attendant l'arrivée de mon père avec son Porsche Cayenne. Je montais à l'arrière déjà blasé à l'idée de voir ma grand-mère qui avait tendance à m'énerver avec ses remarques à deux balles, mais parfois elle me faisait rire, oh oui. Nous arrivions chez mes grands-parents une demi-heure plus tard. Il y avait déjà l'une de mes tantes avec ses enfants. Il y avait déjà mes deux grandes sœurs, Hélène et Cécile. Tout le monde était en extase devant mon neveu (chose que je ne comprenais pas vraiment) Je saluais tout le monde ainsi que mes grands-parents. J'adorais mon grand-père, mais quand j'arrivais au niveau de ma grand-mère.
« Joyeux anniversaire mamie. » Elle me regardait de la tête au pied.
« Merci, c'est quoi cette façon de s'habiller. Tu ressembles à une junkie. » Je la regardais.
« J'ai mis ça rien que pour toi. » Elle me regardait à travers ses lunettes de vue.
« Petite insolente va. » « Merci mamie. » Un petit sourire s'affichait sur ses lèvres. Elle me connaissait et savait très bien que ses remarques ne me touchaient pas le moins du monde contrairement à certains de mes cousines qui parfois aller se cacher pour pleurer, n'importe quoi.
SUDDENLY YOU'RE AFRAID AND YOU DON'T KNOW WHAT YOU'RE AFRAID OF.
Des frissons me parcouraient le corps entier à son contact. Il venait de me plaquer contre le mur, m'empêchant de bouger. Ma respiration devenant haletante, je fixais Dorian dans les yeux.
« Tu peux pas te passer de moi. » Il m'embrassait violemment en guise de réponse. Nous étions dans un couloir d'un appartement parisien. La musique résonnait si fort que nous nous étions éloignés.
« Je peux me passer de toi, d'ailleurs ce soir comptes pas sur moi pour te distraire. » Je le regardais avec un petit sourire en coin.
« Je trouverais quelqu'un d'autre pour me distraire. » Je me montrais complètement détachée de ce qu'il me disait comme si cela ne me touchait pas mais j'étais vexée qu'il ne veuille pas de moi ce soir alors qu'entre nous, aucun de nous deux n'étaient capables de résister à l'autre.
« Dorian. » « Oui ? » Je me mordillais la lèvre inférieure.
« Je m'ennuie. » Il me rattrapait la tête de ses deux mains n'hésitant pas à m'embrasser encore.
« Tu n'auras que ça de moi. » « Connard. » Cela le fit rire, il partait le long du couloir sans se retourner il allait se mêler au reste de la foule que l'on avait fuit quelques minutes plutôt. Je rejoignais la foule, la soirée battait son plein. Je m’ennuyais. Dorian ne voulait pas me distraire, tant pis je partais à la recherche d’un divertissement faute de ne pas pouvoir avoir Dorian. Je devais simplement me montrer patience et peut-être que dans quelques heures il changerait d’avis. Je retrouvais l’une de mes connaissances, une fille que je croisais à toutes soirées (quasiment). Je m’arrêtais lui parlant très rapidement puis repartais dans ma quête d’amusement. J’apercevais Dorian au bras de sa copine, ce petit salaud. Il m'avait repéré passant à côté de lui, je l'ignorais me dirigeant vers la cuisine à la recherche de quelque chose à boire. Dans la cuisine, il y avait Hugo. Hugo, c'était un connard avec qui j'étais sortie pendant deux mois l'année dernière.
« Pardieu-Polovick, ça fait un bail. » Sans trop faire attention à lui, j'attrapais une bouteille de rhum et en versait dans mon verre y accompagnant du jus d'orange.
« Tu sais Hugo, Clémence c'est amplement suffisant. » « Ou pas. » J'haussais les épaules, il trouvait ça drôle. Je sortais de la cuisine. Dorian toujours avec sa pute, peu importe. Assise sur le trottoir aux côtés de Clothilde tirant sur un joint, j'attendais probablement que le temps passe. La soirée ne me satisfaisait pas, alors j'étais sortie prendre l'air. Il avait plu, la pluie c'était par vague un coup oui, un coup non. Je n'étais pas encore si défoncée que ça. Ce soir-là, j'étais probablement de mauvaise humeur à cause de Dorian, à cause de la situation dans laquelle je me trouvais. Raison ignare. Je tendais le joint à Clothilde.
« J'me tire. » lui lançais-je. Je me levais, attrapant mes affaires, faisant quelques bises aux personnes qui m'entouraient. Je ne vivais pas si loin, je pouvais rentrer à pied ou même en taxi sans à avoir à attendre le premier métro. J'arrivais devant chez moi une bonne demi-heure plus tard, ayant échappé à la pluie (pour l'instant). Je cherchais dans mon sac, mon trousseau de clés.
« Putain. » avais-je lâché d'impatience et d'énervement. Je ne trouvais pas mes clés même après avoir retourné et vidé mon sac sur le trottoir.
FUCK. Je m'asseyais à terre. Mon premier réflexe étant de téléphoner à mon frère. Sonnerie, sonnerie, sonnerie, messagerie. Il avait une soirée lui aussi, tant pis. J'allais devoir attendre qu'il me rappelle ou qu'il rentre chez nous. Je sortais une cigarette que je m'empressais de fumer. Mon téléphone se mit à vibrer, mon regard se déportant vers l'écran de mon iphone, je voyais le prénom de Dorian s''affichait.
OÙ ES-TU ? Il se souciait de l'endroit où je me trouvais, super.
DANS TON CUL. Question bête, réponse qui allait avec. Je n'étais pas d'humeur.
JE VIENS DE CROISER CLOTHILDE, ELLE M'A DIT QUE TU ÉTAIS RENTRÉE CHEZ TOI. Je ne le comprenais pas. Durant toute la soirée, il m'avait bien fait comprendre qu'il ne la finirait pas à avec moi, mais il m'envoyait tout de même des textos, car monsieur se soucier de ma personne.
ET ALORS ? Je finissais ma cigarette que j'écrasais au sol.
TU VEUX QUE JE VIENNE TE VOIR ? Mon cœur battait de plus en plus rapidement à chaque message que je recevais. Ce mec me faisait un effet fou, et c'était bien la première fois qu'on me faisait autant d'effet.
POURQUOI FAIRE ? J'avais vraiment envie de le voir, je pensais souvent à lui, plus que je ne le devrais. J'avais rencontré Dorian à un anniversaire d'un ami en commun. Je l'avais repéré, lui aussi et nous avions parlé (un peu) puis pour le fun nous étions partis dans les toilettes pour goûter au plaisir charnel, parce que nous avions bu qu'on en avait envie et que c'était plutôt sympa puisque nous n'étions pas censé se revoir par la suite. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais nous nous sommes revus plusieurs fois et à chaque fois c'était toujours le même dénouement, on finissait dans le même lit comme si on ne pouvait pas résister l'un à l'autre tel des aimants.
POUR TE DISTRAIRE. Il ne pouvait pas se passer de moi, tant mieux parce que moi non plus.
VIENS, MAIS JE SUIS ENFERMÉE DEHORS. ON POURRA TOUJOURS ESSAYE DANS MON COULOIR FAUTE D'AVOIR MON LIT A DISPOSITION. Je devais avouer que ce mec, il me rendait folle et entre nous il savait s'y prendre.
J'ARRIVE. Il connaissait mon adresse maintenant, il était venu dormir plusieurs fois, mes parents n'avaient rien dit en même temps ils n'avaient rien à dire. Une chose étrange que je ne saurais pas expliquer c'est que lorsque l'un demandé à l'autre de venir, il venait dans l'heure qui suivait la demande (surtout moi). J'attendais dehors dans la nuit qu'arrive mon preux chevalier (en carton). Je sentais des gouttes tomber sur l'une de mes joues levant les yeux au ciel, la pluie commençait à retomber ce qui n'était pas très étonnant. Au lieu de me précipiter dans mon hall d'entée, je préférais rester sous la pluie. J'adorais la pluie. Je voyais au loin la silhouette de Dorian se rapprochait vers moi. Le souffle coupé, il s'était positionné devant moi. Aucun de nous deux parlaient, le seul bruit de la pluie claquant sur le trottoir. Je le fixais dans les yeux, il était si beau. Je sentais sa main, mettre mes cheveux derrière mes oreilles. Délicatement, il m'essuyait le visage s'empressant de m'embrasser à pleine bouche. Il me serrait dans ses bras. Je lui attrapais la main l'entraînant près de ma porte d'entrée. Je m'empressais de taper le code sur le digicode pénétrant rapidement dans le hall. Je regardais le hall puis Dorian, lui susurrer sur un ton aguicheur.
« L'ascenseur ? » Un sourire s'affichait sur ses lèvres. Nous pénétrions dons dans l'ascenseur que l'on bloquait dans sa montée.
MOMENT PLUS QU'ENIVRANT. ♥ YA DUMAYU, CHTO YA LYUBLYU TEBYA DORIAN. (
je pense que je t'aime dorian). Nous étions sortis de l'ascenseur pour aller se mettre devant la porte d'entrée de mon appartement, moi assise et la tête de Dorian sur mes cuisses. Je lui caressais les cheveux. Chuchotant, je demandais à Dorian.
« Je croyais que je n'obtiendrais un pauvre baiser de ta part ce soir. » Il me regardait, cela le fit rire.
« A croire que tu me rends fou, Clémence. » J'étais assez contente de sa réponse bien que je ne le montrais pas sur mon visage.
« A croire oui. Et ta copine tu l'as laissé en plan ? » Je n'aurais pas apprécié être la copine de Dorian, comment pouvait-elle ne rien voir. Nous passions tellement de temps ensemble, c'était incroyable à croire que l'on savait être discrets, personnellement je m'en fichais. J'aimerais qu'il la quitte, j'aimerais l'avoir rien que pour moi.
« Elle était fatiguée, elle est rentrée chez elle. » « Pourquoi tu restes avec elle ? » Il avait mis cinq minutes avant de me répondre un
« parce que je l'aime. » Avalant ma salive, je lui lançais un
« alors pourquoi t'es là avec moi ? » Il ne répondait pas. Je prenais ce silence comme la fin de notre conversation. Je repoussais sa tête me mettant debout.
« Tu devrais la rejoindre. » Il ne disait toujours rien. Il avait compris de lui-même qu'il devait partir, mais il restait la devant moi.
« T'es jalouse. » « Jalouse de quoi ? T'sais quoi Dorian, barre-toi. » Il me regardait avec son air charmeur, celui qui me fait craquer, mais je ne voulais pas craquer.
« Clémence, arrêtes de bouder. » « J'boude si j'veux. » Il se rapprochait vers moi pour me prendre dans ses bras. Je me laissais faire. Il me chuchotait à l'oreille
« Je suis totalement sous ton charme, clémence. » « Tu veux dormir avec moi ? » J'avais craqué.