Madeleine, Agnes

PERRIN.

PRÉNOM(S) madelaine, agnes. NOM DE FAMILLE perrin. AGE trente-cinq bougies. DATE DE NAISSANCE deux janvier mille neuf cent soixante-seize. ORIGINE(S) française pure souche. LIEU DE NAISSANCE paris. ÉTUDES/MÉTIER serveuse dans un fast food. GROUPE démunis. SITUATION mère célibataire.

✎ CARACTÈRE compréhensive ; colérique ; rancunière ; responsable ; dynamique ; serviable ; autoritaire ; directive ; bien élevée ; faible ; nostalgique ; regrette de nombreuses choses de son passé ;

✎ PHYSIQUE grande ; élancée ; soigneuse de son apparence même si ses finances ne le lui permettent pas trop ; cheveux long brins et lisses naturellement ; yeux marrons en amande, pétillant d'énergie ; épais sourcils ; cils constamment couvert de mascara ; bouche pulpeuse que l'on pourrait croire provoquante ; poitrine des plus conséquentes ; rondeurs de femme, fort appréciées.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

Cochez toutes les expressions qui se rapportent à votre vision de la ville de Paris. Pour cocher une réponse, il vous suffit de rajouter le terme "checked" entre les termes value="personnage" et type="checkbox".
La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
Madelaine est né dans la Capitale et il semble que au fond d'elle même elle est persuadée de ne pas être capable de vivre autre part que cette ville là. Son coeur se veut accrocher au lieu comme celui d'un enfant qui ne pourrait se résoudre à quitter sa maison. Elle y a vécut toute sa vie, y possède ici tous ses souvenirs - ce qui n'est, il faut en convenir pas toujours positif -, y a élevée sa fille. Bref, en clair, Paris est tout pour elle et se séparer du lieu serait quelque chose de déchirant pour elle, même si elle s'en relèverait tout de même, c'est certain.

Stupide. La situation était stupide. Elle avait été stupide. Presque autant qu'eux, du moins, pensa-t-elle avec amertume. Sa paume se referma avec colère autour du petit verre de vodka qui la narguait depuis le début et qu'elle n'avait pas encore osé avaler. Ce n'était pas dans ses habitudes que de se noyer dans l'alcool lorsqu'une mauvaise passe se présentait à elle, mais celle ci était pire que coriace. Pour cause, il semblait bien qu'elle avait tout perdu. Et l'énervement recommençait alors à la ronger de toute part, cependant à présent il était totalement tourné vers elle-même. Elle s'en voulait, s'en voulait mille fois. Et ce n'était pas souvent. En vérité, elle commençait enfin à accepter le fait qu'il faudrait un peu penser que tout était de sa faute, de sa simple faute et non pas de celle des autres. C'était bien elle qui avait foutu en l'air deux ans de droits dans un simple accès d'emportement. C'était bien elle qui venait de lancer des horreurs au visage de ses parents, pour une ridicule histoire d'héritage. Elle ne rêvait alors que d'une chose : se fracasser le crane contre le comptoir du bar. Mais ce n'aurait pas été correct, évidemment. Surtout pour le barman, le pauvre homme n'aurait jamais demandé d'avoir à ramasser les bords de cervelle d'une jeune idiote qui avait cru bon de mettre fin à ses jours contre le marbre de son pose verre. Ainsi, elle ne le fit pas mais il y pensa si fortement que cela suffit à lui faire mal au front. Comme quoi le subconscient peut faire des merveilles - après tout dépend de comment on décrit le mot merveille - comme lui permettre de rester en vie malgré le fait que sa colère aurait pu lui faire faire n'importe quelle puérilité. Quoiqu'il en soit, elle était bel et bien au pied du mur et elle ne savait que faire. Totalement paumé, elle était venue se réfugier dans un bar miteux aux allures de films dramatiques. Dans ces films, soit l'héroïne rencontre un assassin recherché dans tout le pays qui la découpera en morceau derrière le bâtiment avant de cacher ses bouts de chairs dans une foret, soit elle rencontrait le beau prince charmant qu'elle avait cherché toute sa vie et qui viendrait la sauver de sa grande détresse. Arsène n'avait rien d'un tueur en série, ni même d'un prince charmant d'ailleurs, puisqu'il n'était aucun des deux. Il était juste un de ces hommes venus dans un bar dans l'espoir de s'abreuver de bière en jetant un coup d'oeil de temps à autre à la télé dans le coin de la pièce. Bien sur, en sortant de chez lui pour se diriger vers le pub, il n'avait pas écarté l'intéressante idée de rencontrer une délicieuse créature dont il pourrait faire son quatre heure - vingt-trois heures en l'occurrence... Et il se serait volontiers frotté les mains d'appétit s'il n'avait pas la crainte d'écarter ainsi toute réussite quand à son plan drague prochain lorsqu'il avait aperçu le joli petit bout de femme accoudé - seule, et c'était un point important - au comptoir. Madeleine tombait bien - ou mal tout dépend du point de vue. Et plus il s'approchait plus il se rendait compte de la beauté naturelle de la jeune inconnue. « Bonsoir. » entendit Madeleine en son dos. Elle se retourna en un sursaut se croyant seule dans le pub ce soir là. Elle détailla du regard l'homme qui venait de parler. Il était seul, et venait de l'aborder. La jeune Perrin avait beau n'être pas très réfléchie par instant, elle n'était pas si idiote que cela, et savait bien que l'homme n'était alors pas sans arrière pensée. Mais après tout... pourquoi pas ? Il n'était pas déplaisant au regard, loin de là, et cela lui permettrait à coup sûr de se changer les idées. L'affaire ne traina pas, une demi-heure plus tard, après quelques avances bien appuyées de la part du dénommé Arsène Delacroix, ce dernier tournait une clé dans la serrure d'une porte de chambre d'hotel et laissait passer Madeleine au devant. Vous vous doutez bien que ce n'était surement pas pour boire du thé, manger des petits gateaux, et faire une partie de tarot...


Mais bien sûr il aurait été trop facile que cette histoire ne soit que l'affaire d'une nuit qui s'effacerait au petit matin... Bien vite, Madeleine se trouva bien désappointée face à des nausées à répétition et une humeur des plus changeante, ainsi qu'une absence de règle. Les symptomes ne pouvaient la tromper... Elle était enceinte. Quoi de mieux en période de chômage intensif, alors qu'elle se trouvait froissée jusqu'au cou avec ses parents ! Ô joie ! Finalement peut-être aurait-elle mieux fait de se pulvériser le crane contre ce comptoir...
Mais la question n'était plus là... Elle était plus tournée vers : MAIS QU'EST CE QU'ELLE ALLAIT BIEN POUVOIR FAIRE BORDEL DE M**DE ?! il semblait que l'idée de l'avortement serait insupportable pour elle, et elle fut vite écartée de ses réflexions. C'est ainsi, qu'elle passa neuf mois à trimer avec un ventre s'élargissant de plus en plus, elle enchaina petit boulot sur petit boulot, simplement pour avoir la possibilité d'avoir à manger matin midi et soir. Elle n'en voyait plus le bout, du haut de ses petits dix-huit ans qui s'effaçaient dans les responsabilités qu'elle devait porter sur ses épaules avec difficultés et qui ne firent que se multiplier lorsque la petit vint à naître.
Malgré tout ce qu'on aura put dire sur la naissance, ce ne fut pas le plus beau jour de sa vie. Loin de la. Du moins pas avant qu'elle n'eut vu la petit frimousse rose de sa fillette. On eut par la suite de cesse de lui rappeler qu'elle lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux. C'est ainsi que sa vie se tourna vers un tout autre dessin, celui de mère.