Annabelle

DE ROTHSCHILD

PRÉNOM(S) Annabelle NOM DE FAMILLE De Rothschild AGE 21 ans DATE DE NAISSANCE 17 mai 1990 ORIGINE(S) Françaises, Allemandes LIEU DE NAISSANCE Paris ÉTUDES/MÉTIER Etudes de Design GROUPE Etudiants SITUATION Célibataire

✎ CARACTÈRE adore être le centre de l'attention de tous, et fait tout pour • maniaque • bosseuse • a côtoyé la police pour vole à l'étalage et abus d'alcool • alcoolique • fume quand elle est stressée • parle couramment anglais et russe • indépendante • intelligente • brillante • garce si elle le veut • sans pitié • froide avec les inconnus • peu locasse • a un rire caractéristique • sarcastique et méchante quand elle drague • fêtarde • riche • méprisante • se sait supérieure aux autres • cultivée • adore l'art • perfectionniste • la mode n'a aucun secret pour elle • populaire • a des entrées partout • n'a pas trop tendance à utiliser son nom de famille pour acc!der à ses fins • mature

✎ PHYSIQUE mesure 1m75 • pèse 54 kg • taille mannequin • cheveux blonds longs, naturellement ondulés • c'est ce qu'on lui envie le plus • formes généreuses • jambes interminables • yeux bleus • sourire contagieux • rayonnante • peau naturellement halée • elle se maquille sans pour autant être un peau de peinture • elle essaye de ne rien mettre deux fois • elle est en forme, mais pas musclée • elle est toujours trop habillée, par exemple, vous ne la verrez jamais en simples jean et t-shirt • elle n'est souriante que rarement • elle a un grain de beauté sur la joue droite • elle n'hésite pas à se mettre en valeur

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Paris, elle y est nait, elle y a vécu, elle y a aimé. C'est sa ville natale. Elle ne l'a jamais vraiment quitté. Deux ans à Moscou à l'age de quinze ans, c'est le seul moment où elle a du s'en séparer. Paris, c'est une ville qu'elle aime, qu'elle adore, mais qu'elle déteste parfois, Paris la passione, tout simplement. En temps qu'étudiante en design, Paris, c'est une inspiration et un modèle d'architecture qu'elle connait sur le bout des doigts.

"Vite, Vite, dépêchez vous !". Du haut de ses six ans, Annabelle ordonnait à ses trois cousins et cousines de la suivre sans faire de bruit. Elle adorait déjà ça, diriger, mener les autres, même bien plus âgés qu'elle à la baguette. Sa longue tresse blonde se balançait de gauche à droite sur sa robe en dentelle blanche. Il faisait chaud pour des vacances de Pâques mais rien n'empêcherait la petite blonde d'arriver à ses fins. Elle essayait de faire le moins de bruit possible tout en se laissant guider par la délicieuse odeur des chocolats de Pâques que Jean, le cuisinier des Rothschild préparaient pour l'occasion. La chasse aux oeufs chez ses lointains cousins, descendants direct de la famille Rothschild, banquiers de pères en fils, était toujours extraordinaire. Le domaine familiale était verdoyant à cette époque de l'année, et les confiseries toujours cachées avec soin par Johanna et Amanda, les nounous de la riche lignée. Elle savait que Jean prenait une pause et elle comptait bien en profiter. Ses petites ballerines vertes ne faisait pas le moindre bruit et finirent par la conduire dans la cuisine entièrement blanche, moderne. Au dessus de sa petite tête blonde, sur le plan de travail trônait des plaques et des plaques de chocolats, au lait, blanc, aux noisettes, tous les gouts possibles et imaginables. Avec un sourire mutin, Annabelle fit signe à ses cousins que la voie était libre pour venir s'accroupir derrière le plan de travail central. En première, elle tendit le bras et fit courir ses doigts sur l'inox pour attraper une première bouché, puis deux, puis trois. Et comme elle l'avait prévu, ses cousins l'imitèrent religieusement. Elle adorait ça, voir à quelle point elle leur faisait faire absolument tout et n'importe quoi, du moment qu'elle y trouvait son compte. C'était une vraie chipie, et elle le savait bien. Mais cet élan de fierté fut brisé quand le bruit des talons à aiguille d'Amanda retentirent sur le marbre sur lequel ils étaient accroupis. Evidement, Annabelle avait déjà un plan. Elle attira l'attention de son publique et leur fit un clin d'oeil. Elle apparu tout d'un coup aux yeux d'Amanda qui sursauta, par surprise. "Mais qu'est ce que tu fait là Annabelle ? Tu devrais être comme tout tes cousins à attendre dans la salle bleue !" Comme réponse, elle fint une mine triste puis répondit avec un grand sourire mutin : "Mais je voulais savoir où tu avais caché les chocolats moi !" Sa mine angélique et son rire contagieux les faisait tous fondre, elle n'avait pas besoin de grand chose. Pendant ce temps, monopolisant l'attention de la nounou, elle mit habilement une de ses petites mains derrière sont dos et l'agita rapidement pour faire signe à ses cousins de s'éclipser. Amanda n'y vit que du feu, mais Annabelle entendit sa cousine Flore attraper un dernier carré sur la plaque à présent complètement vide.

Hello daddy, hello mum

Bien du temps avait passé depuis son séjour à la campagne. Elle avait à présent 16 ans et elle avait grandit pour atteindre le mètre soixante-quinze. La fête battait son plein. Toute la haute bourgeoisie de Russie était rassemblée dans l'hotel particulier des Rothschild. Annabelle devait faire acte de présence, comme l'avait imposé sa mère Rose du ton pincé qui la caractérisé. D'ailleurs elle se tenait droite, à quelques centimètres d'elle, au bras de son père Andrew. Ils discutaient affaires avec un vieux bouc à qui elle devait sourire en lui faisant croire qu'elle aspiré à être banquière elle aussi. C'était la tradition familiale. Mais elle était loin de s'intéresser aux finances. Étrangement, elle voulait devenir designer, mais ce n'était pas du gout de son entourage familial. A ce niveau là, elle était le vilain petit canard de la famille, mais elle s'en fichait. Elle avait déjà assez de mal à ne pas trébucher sur le balais qu'ils avaient tous dans le cul.

"Alors Annabelle, vous participerez au prochain match de Polo à Paris la semaine prochaine ?" Un collègue de son père au crane dégarni avait donc remarqué sa présence ! Mais qu'ils étaient tous vieux et traditionnels ! Dépourvu d'un quelconque intérêt aux yeux d'Annabelle. "Bien sur !" répondit-elle avec un sourire si éclatant qu'ils arrêteraient peut être tous enfin de parler, pour finir par avaler d'une traite sa coupe de Dom Perignon. En vérité, elle se fichait pas mal de ses mondanités mais elle ne pouvait plus attendre, elle voulait revoir Paris, sa ville natale, son berceau. Sa meilleure amie, et surtout, elle voulait commencer à chercher une bonne école de design. Derrière ses apparence de lolita, Annabelle était bien loin de sa mère dont le seul but semblait être de gravir l'échelle sociale. La Russie, c'était froid et dur. Elle maitrisait parfaitement le russe, d'accord, mais les gens ici étaient aussi glacials que la neige qu'ils piétinaient chaque matin. Les fêtes étaient secrètes, les mecs prenaient la fuite facilement et surtout les filles ne comprenaient pas la liberté d'esprit d'Annabelle.

I'm your ch-ch-ch cherry bomb

De retour à Paris, c'est avec succès qu'elle finit le lycée, toujours aussi populaire et admirée par son entourage. Elle avait fait un an de prépa scientifique, brillamment réussie, mais elle savait que ce n'était pas ce qu'elle aimait. Elle postula donc pour l'école de design la plus prestigieuse de Paris et y fut accepter sans problèmes. Le souci, c'est que malgré ses études, Annabelle faisait la fête tous les soirs depuis qu'elle avait quitté la prépa. Elle sortait avec n'importe qui, n'importe quand et finissait toujours Marlboro à la main pour évacuer le stress dut au manque de temps.

La fête battait son plein. Vogue. Les photographes de Vogue, les éditeurs de Vogue. La crème de la crème. Annabelle aurait été au paradis en temps normal. Mais la vérité, c'est qu'elle s'ennuyait. Elle avait toujours eut besoin d'adrénaline, qu'il se passe quelque chose. Ses parents passaient leur temps à essayer de réparer ses erreurs et à la faire voir d'un bon oeil. Mais la seule chose que Annabelle leur répondait à chaque fois qu'ils étaient sur le point de s'arracher les cheveux, c'était "Papa, tu vas faire une attaque, on verra ça demain". Leur relation était basée en gros sur un fix Bang & Olufsen et un Iphone. Parce que voilà encore une chose à propos de miss De Rothschild. Être désirée, inaccessible, elle adorait ça. C'était sa raison de vivre. Faire tourner des têtes à tout va était sa principale occupation pendant son adolescence, avant de décider de dégager de la baraque de son père pour se réveiller chaque matin dans son loft. Ou pas d'ailleurs. Elle se noyait dans la foule parisienne. Sa robe argenté décrivait son corp frêle qui contrastait avec ceux des rédactrices aspirant à ses mensurations de rêve. Ses cheveux étaient relevés en un chignon déstructuré qui mettait en valeur le collier de diamants qui pendait à son cou. Seulement ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'elle avait un peu trop bu. Elle embrassait à peu près tout ce qui bougeait mais ses ardeurs se calmaient peu à peu. Qu'est ce qu'elle se faisait chier. Personne n'était là pour lui remonter le moral et l'aider à s'amuser un peu. Exceptée que sa bonne copine Silver venait de faire son entrée. Annabelle attrapa sa robe de satin et se mis à courir du haut de ses stilettos Brian Arwood. "Ciiiiiiiaooooo Bella !" Elle trimbalait son verre de champagne et l'agitait dangereusement. Le verre faillit lui échapper mais malheureusement, son contenu glissa de la coupe. Merde, du Dom Perignon. Merde Annabelle. Le problème, c'était qu'elle ne se rendait pas compte qu'il avait atterri sur le fourreau Valentino de Carine Roitfeld. Rédactrice en chef de Vogue France. Merde.