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 DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN.

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Augustine V. De Lacourt
Ҩ je suis Augustine V. De Lacourt

HEARTLESSDESPICABLE ME.

♔ MESSAGES : 71
♔ JUKEBOX : O'children - Nick Cave.
♔ METIER/ETUDES : Etudiante en économie.
♔ CITATION : Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles.

♔ LOCALISATION : VIème arrondissement


◈ rien que pour toi...
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MessageSujet: DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN.   DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN. EmptyJeu 11 Aoû - 22:00

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AUGUSTINE & GABIN.

    Marchant dans les rues Parisienne alors qu’il était désormais vingt trois heures passé, c’est fière d’elle qu’Augustine mettait un pied devant l’autre. Comme à son habitude la jeune femme avait mis des heures à se préparer. Très perfectionniste, elle recherchait toujours la perfection du physique. On pouvait pour cela aisément la qualifier de superficielle. Et elle n’en avait que faire, ne jugeant que par les apparences. Vêtue ce soir d’une robe Valentino rouge flamboyante et d’escarpins hors de prix assortis à son sac Gucci, elle avançait jusqu'au café nommé « Procope » qui faisait aussi office de bar lorsque la nuit tombait. Elle était une habituée de ce café que cela soit du jour comme de la nuit, elle y passait très souvent. C’était même le premier endroit où l’on pouvait la trouver après les boutiques de luxe. Le café se trouvait dans le VIème arrondissement de Paris, chose qu’elle appréciait puisqu’habitant aussi par ici, elle n’avait pas à faire des kilomètres de marche. Très peu sportive, elle empruntait un taxi lorsqu’elle devait marcher le moindre kilomètre et ce même si elle perdait certainement du temps dans les embouteillages de la ville. Pénétrant dans le café, elle remarqua des regards se tourner vers elle ce qui la fit sourire intérieurement. A l’extérieur elle affichait une façade froide sur son visage de porcelaine alors qu’au fond elle jubilait de faire toujours autant d’effet. La plupart des clients étaient des habitués ainsi elle en connaissait certains de vue, mais personne qui n’aurait la fortune ce soir de recevoir un salue de la main de sa part. Etre froid qu’elle était, un geste de sa part ne pouvait décidément pas s’offrir à n’importe qui. Bien au contraire, elle gratifiait de sa présence très peu de monde, se jugeant trop importante pour tous les autres. On la détestait bien plus qu’on ne l’appréciait et à vrai dire, elle n’en avait que faire. Très peu de personne n’avait la courage ou l’inconscience de l’affronter de plein fouet, parce que sa famille faisait partie des plus influentes de la ville, parce que son sens de la répartie était sans pareil, parce qu’elle n’aurait aucun scrupule à aller chercher vos faiblesses pour vous écrasez entre ses doigts de fée. Retirant sa veste Burberry blanche, ses lunettes de soleil inutiles pour cette heure du soir et posant sa pochette sur le comptoir du bar, elle fixa longuement le barman pour qu’il prenne directement sa commande. Elle était la pire des impatientes et il n’était pas question pour elle qu’elle passe après les autres clients, elle n’en avait que faire qu’ils soient arrivés avant elle. Le premier qui protesterait, passerait un sale quart d’heure, lorsqu’Augustine piquait sa crise, mieux valait rentrer aux abris. Le barman aussi nouveau soit-il cerna très rapidement le personnage et vint prendre sa commande. « Une vodka tonic pour le moment. » Aucun bonjour, aucun remerciement. Les formules de politesse n’étaient qu’une parfaite perte de temps et du temps elle n’avait pas envie d’en perdre. Le gentil barman lui apporta très rapidement sa vodka, et madame la duchesse la sirota du bout de sa paille. Entendant la porte du café s’ouvrir une nouvelle fois, elle gratifia la personne d’un regard adressé vers elle. Et qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle y découvrit un visage non totalement inconnu. Le laissant s’approcher du bar, ce n’est que lorsqu’il fut assez près d’elle, qu’elle se tourna vers lui. Lui laissant quelques secondes pour qu’il la reconnaisse, elle le gratifia d’un sourire narquois. Gabin, ce bon vieux Gabin. Ce gentil garçon innocent à qui elle avait mangé le cœur, comme à son habitude. « Quel plaisir de te revoir, cela fait un bail. » Piaillait-elle à l’intention du jeune homme. Elle se demandait bien s’il lui avait pardonné ou s’il allait se sauver en courant. A voir.


Dernière édition par Augustine V. De Lacourt le Sam 13 Aoû - 12:58, édité 2 fois
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Gabin Lecomte
Ҩ je suis Gabin Lecomte

Il est nouveau à Paris. Soyez sympa. Souhaitons lui la bienvenue.

♔ MESSAGES : 236
♔ METIER/ETUDES : étudiant en L2 d'AES.
♔ CITATION :
Boy meets girl. Boy falls in love. Girl doesn’t.
Et ça, c’était sa vie maintenant. Il est brisé. Plus que brisé, il est seul. Maintenant son seul ami est la rancœur.

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MessageSujet: Re: DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN.   DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN. EmptyVen 12 Aoû - 11:17

Vingt-trois heures et vingt minutes : quand tous les chats sont gris, la nuit.

L’air frais venait légèrement de gifler le visage du jeune homme qui marchait dans cette triste rue, dans cette rue inerte. La vie parisienne s’éteignait petit à petit au fil des heures, au fil des minutes même. On pouvait apercevoir quelques téméraires marcher, quelques personnes alcoolisés, certains étaient rentrés chez-eux bien blottis dans leur lit sûrement. D’autres se précipitaient à rentrer dans les bars encore ouverts à cette heure tardive pensant bien là qu’ils trouveraient un peu de compagnie, un peu de douce compagnie en ce jour d’août. Gabin, lui, ne faisait pas parti de ces gens. Il ne faisait pas parti de ces catégories mentionnées quelques lignes plus hautes. Non, il ne faisait pas parti de ces rangs-là. Lui il était cet âme solitaire, marchant seul, sans but précis dans cette rue déserte. Déserte de toutes âmes. Les pas du jeune parisien le menèrent à l’un de ses restaurants réputés de la ville, le Procope.
Il poussa la porte et s’arrêta quelques secondes, quelques microsecondes. Son regard un peu perdu, il regarda longuement autour de lui. Quelques personnes installées à une tête à rire, d’autres au bar entrain de siroter quelques boissons alcoolisés en tout en philosophant sûrement. Philosopher, à cette heure tardive, voilà bien là une idée bien frivole. Idée qui enthousiasmait presque le jeune homme. Philosophons de nos vies innocentes, philosophons de nos maux. A cette réflexion, un soupir s’échappa de la bouche du jeune homme. Celui-ci referma alors la porte derrière lui et s’avança vers le bar. Endroit où il allait sûrement passer quelques heures à boire, à échanger quelques mots avec des inconnus. Sûrement, oui. C’est alors que son regard s’arrêta sur une jeune femme qui se trouvait seule au bar. Seule en compagnie de son verre. Il cligna trois fois les yeux. Une première fois en se disant qu’il avait sûrement du rêver, une deuxième fois pour être certain qu’il n’était pas dans un mauvais rêve et une troisième fois en songeant qu’il venait d’avoir une idée pourrie. Ce n’était pas une bonne idée d’être venu, voilà ce qu’il venait de se dire. Tant pis, il n’allait pas faire demi-tour. Il aurait passé pour l’un de ces types errants, sans grands intérêts. Il s’avança alors. Un pas, puis deux, et ainsi de suite. Se trouvant à hauteur du bar. A cet instant, il posa un furtif regard sur cette jeune femme, cette fameuse jeune femme. C’était elle. Elle, Augustine, il n’y avait pas de doute… Et sa voix retentit, il n’y avait plus de doute, c’était la confirmation de ses pensées à présent. Elle était là. Là, au Procope. Gabin s’installa à un tabouret d’elle, priant que quelqu’un vienne s’y installer histoire de ne pas la voir. Pensée bien puérile. Et il soupira doucement avant de passer sa commande. « Un gin tonic, s’il-vous-plait. » dit-il posément à l’homme qui se trouvait derrière le bar. Quelques minutes après, sa voix surgit. « Quel plaisir de te revoir, cela fait un bail. ». Jusqu’à présent, il avait joué la carte de l’ignorance. L’ignorance, notre amie que l’on chérissait tant, qui nous aidait dans les plus mauvais moments… comme ce moment qu’était entrain de vivre Gabin. Il se trouvait dans un banal bar avec comme but précis de boire et le voilà qu’il se trouve dans le même endroit que son ancienne petite-amie. A ses paroles, il soupira. Son regard se posa alors sur le doux visage de la jeune femme. « L’ironie te va au teint. » lâcha-t-il, un maigre sourire au bout de ses lèvres. Une contemplation qui ne dura que quelques secondes. Un temps assez suffisant pour se rappeler comme elle était belle, Augustine. Pour se rappeler comment il l’avait tant aimé, se rappeler qu’elle l’avait tant blessé. Blessé son petit cœur… Alors son attention se reporta sur l’homme qui servait d’autres clients avant de s’attarder sur le jeune Lecomte. Son verre posé devant lui, il commença alors à le siroter. C’est alors qu’il reprit la parole. « En effet, ça fait un bye. Après tout, c’est mieux comme cela, on a plus rien à se dire à présent, je suppose. ».
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Augustine V. De Lacourt
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MessageSujet: Re: DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN.   DID I HURT YOUR FEELINGS IN THE PAST? ▬ GABIN. EmptySam 13 Aoû - 13:33

    Ce visage l’a ramenait des années en arrière lorsqu’elle avait laissé le jeune homme entrer dans son lit et accessoirement dans sa vie. Elle était alors âgée de seize printemps, une jeune fille de tout ce qu’il y a de plus banale dans la fleur de l’âge. Sauf que « banale » elle ne l’était pas. Elle avait toujours été différente, spéciale et de tous les points de vue possibles, c’était une mauvaise chose. Elle n’était pas meilleure que les autres filles de la ville, elle était bien pire. Une apparence de toutou inoffensif pourtant intérieurement elle cachait un caractère de pitbull près à réduire à néant tous ceux qui l’approcheraient de trop près. Et lorsqu’on lui demandait pourquoi elle agissait de la sorte, elle répondait simplement qu’elle était née comme cela. Elle n’avait jamais eu d’épreuve à traverser dans sa vie, tout ce qu’elle avait désiré, elle l’avait obtenu par la séduction ou simplement avec son argent. Elle était jalouse, aigre, garce, manipulatrice, moqueuse, elle n’hésitait pas à écraser les gens sur son passage jusqu’à parce qu’ils pouvaient être un obstacle à l’une de ses quêtes ou simplement parce que cela l’amusait. Elle était de la pire espèce sur cette terre et personne n’était là pour l’arrêter, parce que les gens en général la craignaient. C’était un but qu’elle s’était fixée, puisqu’on ne pouvait être aimés de tous autant être craint. D’autant qu’elle préférait être détestée parce qu’elle le désirait que de ne pas être aimée en ayant tenté de l’être. Alors sa vie se résumait à cela, à ne vivre que par pur plaisir, à anéantir quelques cœurs sur son passage, à ne penser à rien d’autre qu’à elle-même. Au fond si on la détestait tant, c’était peut-être parce qu’elle seule se dictait ses propres règles et que beaucoup auraient aimés être à sa place.

    Seule dans ce bar ce soir, elle n’allait pas y rester longtemps. Elle se doutait qu’une personne dans ce bar, attirée par sa beauté ou par son mystère s’approcherait bientôt d’elle et lui offrirait un verre et certainement un second, autant qu’elle en désirerait. Un sourire de sa part, une moue boudeuse et cet inconnu hypothétique lui offrirait le monde, pour se rendre compte bien trop tard dans quelques heures, qu’elle était la femme la plus cruelle qu’il n’avait jamais rencontré et qu’il aurait du fuir avant de tomber dans ses filets où plus personne ne pourrait l’y en sauver. Mais ce soir, ce n’était finalement pas un inconnu qui se tenait assis près d’elle, mais bien une vieille connaissance de la Augustine encore adolescente. Elle ne pouvait plus s’empêcher de sourire, non parce qu’elle était heureuse, parce qu’elle savait qu’elle allait passer une excellente soirée. Quoi de mieux que de torturer à nouveau un ex amoureux transis de votre personne? « L’ironie te va au teint. » Il la regarda à peine avant de détourner les yeux vers un autre repère. Elle aurait pu trouver cela vexant si elle ne savait pas ces retrouvailles lui procuraient. Elle pouvait aisément lire dans ses yeux qu’il lui en voulait toujours. Pauvre petit cœur naïf qui avait cru appartenir pour toujours à l’hérétique Augustine. Bien-sûr que son cœur lui avait appartenu, mais le sien en revanche jamais. Comment aurait-elle pu le confier à quelqu’un alors qu’elle n’en possédait aucun ? « Oh je sens encore de l’amertume dans ta voix. » Elle lâcha un gloussement moqueur. La situation l’amusait énormément. Et l’espace qu’il venait de mettre entre eux deux, prouvait qu’il n’était toujours pas bien par rapport à leur dernière rencontre. Que lui avait-elle dit en ce jour ? Elle était incapable de s’en rappeler pleinement, mais elle ne doutait pas que cela avait du être des paroles affreuses, lui brisant le cœur comme jamais auparavant. Etait-ce de sa faute si l’on s’attachait à elle en vain ? Certainement pas, elle n’avait jamais demandé à être aimer. Et c’était les femmes qui étaient censées être naïves, sa personne démontrait bien le contraire. « En effet, ça fait un bye. Après tout, c’est mieux comme cela, on a plus rien à se dire à présent, je suppose.». Et voila qu’enfin il daigna reprendre la parole. Loin d’être peinée par ses paroles insignifiantes, elle afficha de nouveau ce sourire narquois. Comment était-ce possible de ne pas s’être remis d’une rupture trois ans après les faits ? S’installant sur le tabouret à coté de lui pour réduire la distance, elle posa son coude sur le comptoir pour mieux pouvoir observer ses traits. Sans aucun doute, il avait murit physiquement, il était encore plus agréable à contempler. Quant était-il d’un quelconque changement caractériel ? « On n’a jamais rien eu à ce dire. Ce n’était que du sexe tu te souviens ? » Rectifia-t-elle en ayant conscience que pour lui, cela avait été plus. « Dis moi pas, que tu es toujours fâché contre moi petit rancunier ? » Gloussa-t-elle. Un jeu, tout cela n’était qu’un jeu pour elle.
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