jenna emilie

GAUTHIER

PRÉNOM(S) ▪ Jenna, Emilie NOM DE FAMILLE ▪ Gauthier AGE ▪ 22 ans DATE DE NAISSANCE ▪ 17 juillet 1989 ORIGINE(S) ▪ française LIEU DE NAISSANCE ▪ Paris, France ÉTUDES/MÉTIER ▪ étudiante en lettres classiques GROUPE ▪ étudiants SITUATION ▪ célibataires

✎ CARACTÈRE mature ▪ appliquée ▪ passionnée ▪ impliquée ▪ travailleuse ▪ rêveuse ▪ optimiste ▪ un poil naïve ▪ douce ▪ attentionnée ▪ attachante ▪ maternelle ▪ pas très courageuse ▪ souriante ▪ gaie ▪ bavarde ▪ ambitieuse ▪ minutieuse ▪ bonne comédienne ▪ drôle ▪ empathique ▪ honnête ▪ impulsive ▪ râleuse (ça lui arrive forcément) ▪ sociable ▪ jalouse ▪ gourmande ▪ naturelle ▪ simple ▪ discrète ▪ rancunière ▪ ouverte ▪ sage (ou presque).

✎ PHYSIQUE brune au naturel ▪ cheveux longs ▪ yeux verts ▪ pas très grande (entre 1m60 et moins d'1m70) ▪ mince ▪ corps musclé ▪ maquillage toujours discret ▪ naturelle ▪ souvent en jean ▪ avec des talons parfois ▪ et des robes d'autres fois ▪ longues jambes ▪ peau claire qui prend souvent des coups de soleil ▪ une tâche de naissance sur le poignet ▪ une cicatrice au niveau du genou ▪ lèvres pulpeuses et rosées ▪ jolies fesses (a) ▪ beau sourire aux dents blanches ▪ gracieuse ▪ une petite fossette au coin des lèvres quand elle sourit ▪ les cheveux toujours soigneusement coiffés ▪ le troisième orteil du pied plus grand que le deuxième ▪ ongles soignés ▪ une odeur de brise rosée ▪ une peau douce ▪ les mains toujours chaudes ▪ peu de grains de beauté.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

Cochez toutes les expressions qui se rapportent à votre vision de la ville de Paris. Pour cocher une réponse, il vous suffit de rajouter le terme "checked" entre les termes value="personnage" et type="checkbox".
La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
Paris, c'est ici que je suis née. Au divorce de mes parents, j'aurais pu préférer Oxford à la capitale française mais c'est ici que je suis née, que mes racines se sont ancrées. Si je m'efforce de partir pour toutes les vacances chez mon père, tout me pousse à rester à Paris. Amis, famille, envie même. Je ne me vois pas quitter cet cocon si confortable parce que mine de rien, bien qu'elle soit grande et agitée, il est facile de se sentir chez soi ici. Peut-être qu'un jour j'en aurais marre... beaucoup de gens quittent le coeur de Paris pour aller se détendre un peu plus loin dans la campagne. Mais ce n'est pas encore mon cas, j'aime toujours autant les illuminations de Noël sur les Champs Elysées, ou même visiter et revisiter le Louvre, parce qu'on ne retient jamais assez de choses de cette ville, même en vingt-deux ans de vie.

Ma vie. C’est amusant que je doive la décrire de fond en comble. D’ailleurs, je ne pense pas que ça vous apportera quoique ce soit, pas même un indice pour me comprendre réellement. Elle n’a jamais été fascinante comme aurait pu l’être la vie de Harry Potter s’il avait vraiment existé, et d’ailleurs, sans doute que vous allez mourir d’ennui avant que j’ai fini de la raconter. Elle commence ici même, à Paris, capitale française. C’est là que je suis née, comme d’autres enfants avant moi, comme d’autres après moi. J’ai été la première enfant de mes parents, vint ensuite Simon, mon petit frère de trois ans plus jeune que moi et puis Aloysia, petite dernière qui elle, avait cinq ans de moins que moi. Vous faites le calcul ? Bref, ma vie n’a rien d’intéressant, mais si vous tenez tant que ça à la connaître, je peux trouver quelques trucs pour retenir votre attention. Essayer en tout cas.

« Tu as failli oublier ça. » « Merci… » « Prends soin de toi… et je te jure que si tu abandonnes tes enfants, je te retrouverai. » Il était tard dans la nuit ce jour là, je n’arrivais pas à dormir, comme parfois lorsque j’avais un mauvais pressentiment. J’en avais eu un, toute la journée alors que j’observais mes parents et la distance glaciale qui s’était installée entre eux. Depuis quelques temps, ce n’étaient que disputes et cris au sein de la maison, trop même pour moi, alors qu’Aloysia n’était qu’un bébé qui pleurait sans pour autant que qui que ce soit ne lui accorde plus d’attention qu’elle le méritait. J’approchais de mes huit ans, ce soir là, lorsque j’ai vu mon père quitter la maison avec ses affaires, sans un regard en arrière, sans penser un seul instant à la famille qu’il venait de briser. Ils semblaient l’avoir fait d’un commun accord et avec les années, alors que mon père reconstruisait déjà sa vie, j’ai compris. Il avait eu une liaison à cette époque là, l’amour de ma mère ne lui suffisant plus et elle l’avait découvert. Ils avaient décidé d’arrêter cette mascarade qui durait depuis trop longtemps. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés tous les quatre, ma mère, mon frère, ma sœur et moi, dans cette maison désormais dénuée d’esprit familial. Pendant des semaines, notre mère a été incapable de nous expliquer clairement la situation, nous nous contentions des quelques hypothèses qui se faisaient dans nos têtes, malgré nous. Jamais assez, pas de quoi nous contenter en tout cas. Heureusement (j’ai envie de dire), les menaces de ma mère n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd et alors que la situation entre mes parents était enfin clarifiée, il nous arrivait de le voir, de temps en temps. Il était toujours le même, avec une nouvelle femme en tout cas. Et pourtant, la distance se creusait quelque peu… il était loin, il avait changé et la trace de sa trahison envers notre famille n’était pas prête de s’effacer de mon esprit, tout comme les images de ce fameux jour où il était parti.

« Jenna, ça suffit maintenant ! » « Pense ce que tu veux ! De toute façon mon avis compte pas ! » « Une seconde jeune fille, ton avis n’a pas à compter, c’est ta mère qui choisit la vie qu’elle veut mener alors oui tu n’as pas ton mot à dire. » « Mais lâchez moi ! La liberté de pensée vous connaissez pas ?! » A cette époque là, j’avais douze ans, voire treize. Selon les livres de biologie, c’était le début de l’adolescence pour moi et ma mère en faisait les frais. Elle n’avait pas choisi la bonne période pour décider de se remettre en couple avec un mec qui n’avait rien à voir avec mon père, et qui, en plus, se permettait de me donner des ordres et d’agir avec mon frère et ma sœur comme s’il les connaissait depuis toujours. C’était trop pour moi, tandis que ma mère ne levait pas le moindre petit doigt. Trop amoureuse qui sait. De mon côté, je ne pouvais même pas envisager ce qu’elle pouvait trouver de plaisant chez ce type qui se croyait tout permis dans une maison qui n’était même pas la sienne. Il ne bossait même pas, à croire qu’il cherchait à l’époque, juste une femme pour se faire entretenir. Je le détestais et quelque chose me dit que ce n’est pas encore l’amour fou entre lui et moi. Il avait déjà un fils à cette époque, de mon âge, mais plus souvent chez sa mère que chez lui. Heureusement. Désormais dans cette famille, l’allié de ma mère était mon beau-père et j’étais la seule à me soulever contre ce nouveau père qu’elle nous imposait. J’avais le mien, certes pas très présent et à l’autre bout de la Manche mais qu’importe. Il était toujours là et ce ne serait pas cet idiot chômeur qui allait prendre sa place. Ce jour là, ils venaient d’annoncer qu’ils cherchaient un appartement ensemble, génial, on allait en plus devoir quitter la maison familiale, tout ça parce que cet idiot ne travaillait pas et que les revenus de ma mère ne pourraient jamais subvenir au bien d’autant de personnes. On allait être entassés dans un petit appartement dans un quartier moins fréquentable de Paris. Le pied. C’était la dure réalité de la vie qui m’éclatait au visage, moi qui l’avais toujours vue simple et belle. Je pense que ça fait partie des belles découvertes de l’adolescence.

« Tu sais... je crois qu'on devrait attendre... » « Attendre ? » « J'ai pas envie... J'suis pas prête... » Il arrêta tous ses baisers, pour me regarder, visiblement mécontent. Honteuse, j'avais baissé le regard. J'avais toujours été trop crédule il faut croire... et à cet instant précis, j'avais subitement l'impression qu'il n'était avec moi que pour ça, comme si je comprenais soudainement de quoi il en retournait vraiment. Pourtant, je me souviens encore avoir culpabilisé plus qu'autre chose, de ne pas être à la hauteur de ses attentes, ou quelque chose dans le genre. J'avais dix-neuf ans et j'étais parfaitement consciente que la plupart des filles de mon âge avaient déjà cédé à l'appel des sensations charnelles. Sauf que moi, je n'avais pas encore sauté le pas... Moi qui étais si adulte, si simple, je n'avais jamais été vraiment remarquée par les garçons. Il fallait avouer que je ne m'étais jamais vraiment penchée dessus non plus. La famille s'était agrandie, deux nouveaux petits frères... nous étions désormais beaucoup à la maison et je passais toujours plus de temps à aider ma mère qu'à courir les fêtes du lycée. « Désolée... » « Mais qu'est c'qu'y va pas ? » Je signai négativement de la tête, mal à l'aise. Il avait commencé par m'embrasser, j'avais profité de chacune de ses caresses, de la sensation de son corps se rapprochant du mien, j'avais caressé ses cheveux avec douceur, et pourtant, j'avais tout arrêté. Soudainement. Je n'aimais pas avoir cette satanée sensation de tout foutre en l'air. Nous étions en couple depuis quelques mois déjà... je ne savais pas encore si c'était sérieux ou non, et quelque part, j'avais peur de sauter le pas sans savoir si oui ou non ça en valait la peine. Il prit ma main, pour la caresser légèrement « Okay... on oublie. » Et voilà que j'étais subitement soulagée, soupirant légèrement pour passer ma main libre dans mes cheveux. Comme si désormais ma vie, toute ma vie reposait sur lui et uniquement lui. Quelle belle blague.

« Merci… » « Hein ? » « De m’avoir défendue tout à l’heure… » « Y a pas de quoi c’est normal, c’était vraiment un gros con… » « Ouais j’aurais du m’en rendre compte plus tôt… » « Hm, bon je vais rentrer, j’ai besoin de dormir là… » « Ouais je pense aussi. En tous cas, tu es mon héros Andy, le seul homme de ma vie… » « Euh Ok, cool, bon bha on se voit plus tard hein ? » « Attend, Andy ! » « Quoi ? » « Nan rien. » « Okay, bha à plus… » Quelle conne. Je l'avais laissé filer, sans rien dire de plus, me mordant douloureusement la lèvre inférieure. Je ne pouvais plus que m'insulter intérieurement. Comme si ma soirée n'était pas déjà assez pourrie. J'avais trouvé mon petit ami avec une autre fille, il était venu me chercher dans un bar où j'avais bu quelques verres déjà, il m'avait frappée et voilà que je ne trouvais rien dire pour avouer la triste vérité à mon meilleur ami. Andy... bizarrement, je n'étais pas blessée comme je l'imaginais du comportement de mon désormais ex petit ami. A croire que je n'étais plus vraiment amoureuse de lui, Dieu seul sait si je l'avais été à un moment ou un autre. Ca ne changeait rien à la trahison. Ce n'était pas parce que je ressentais des sentiments pour Andy que j'aurais trompé mon petit ami sans aucun remord. Maintenant que tout était fini entre lui et moi... qu'est-ce que je pouvais faire ? Quelle idée débile j'avais eue "tu es mon héros" bah tiens... si ça faisait pas mièvre au possible ! Dans le silence désormais épais dans sa chambre, je me suis relevée, pour aller vers le miroir examiner les traces que je pouvais avoir sur le visage. Aucun de mes frères ou demi frères n'irait taper cet idiot pour ce qu'il avait fait... il n'y avait qu'Andy qui le ferait, mais ça ne changerait rien... je n'avais plus envie de le mêler à mes affaires... ça semblait creuser une distance entre nous, une distance trop douloureuse que je ne voulais pas. Allez, il fallait que je continue l'air de rien... comme toujours, ou comme souvent. Une couche de fond de teint pour masquer le bleu qui allait naître sur ma joue et... et une dose de courage pour le reste tout irait bien.