fleur-claire sarah

lerou

PRÉNOMS ▪ fleur-claire sarah NOM DE FAMILLE ▪ lerou AGE ▪ 26 ans DATE DE NAISSANCE ▪ neuf avril, 1984 ORIGINE(S) ▪ françaises, cent pour cent françaises LIEU DE NAISSANCE ▪ montpellier, france ÉTUDES/MÉTIER ▪ organisatrice de mariage GROUPE ▪ travailleurs SITUATION ▪ célibataire

✎ CARACTÈRE Souriante Ҩ aimable Ҩ intelligente Ҩ la main sur le cœur Ҩ fragile Ҩ persiste Ҩ rêveuse Ҩ espiègle Ҩ enfantine Ҩ naïve Ҩ sensible Ҩ à fleur de peau Ҩ battante Ҩ douce Ҩ timide Ҩ maladroite Ҩ attentionnée Ҩ bavarde Ҩ joueuse Ҩ réconfortante Ҩ compréhensive Ҩ facile à vivre Ҩ charmante Ҩ romantique Ҩ honnête Ҩ travailleuse Ҩ investie Ҩ passionnée Ҩ subtile Ҩ mauvaise perdante Ҩ dépensière ...

✎ PHYSIQUE Somptueuse Ҩ châtain foncé à tendance rousse Ҩ yeux bleus perçants Ҩ grande Ҩ fine, élancée Ҩ taille de mannequin Ҩ élégante Ҩ ravissante Ҩ fines lèvres Ҩ peau de porcelaine Ҩ sourire à tomber par terre Ҩ petite bouille.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
Comme toute personne normalement constituée, Fleur a des rêves. Des rêves pleins la tête, des rêves qu’elle a l’intention de réaliser. La gloire, la reconnaissance, la célébrité, c’est ce qu’elle recherche. Et malgré les nombreux avis décourageants de son entourage, la jugeant pas assez sûre d’elle pour percer dans le cinéma, la jeune femme n’abandonne pas pour autant. C’est ainsi. C’est ainsi qu’elle quitta, il y a quatre ans, sa ville natale qu’est Montpellier, laissant derrière elle famille, amis et même petit ami, pour se diriger vers la capitale, la ville de toutes les chances. Sa mère a longuement hésité avant de laisser sa petite fille quitter le cocon familial, mais à 22 ans, la petite fille n’est plus vraiment une petite fille. Beaucoup doutaient de sa réussite, la connaissant fragile et naïve. Dans ce monde de requins, elle ne résisterait pas bien longtemps. Et certes, son caractère n’est pas aussi dur que ceux de certains, mais Fleur en est persuadée ; elle y arrivera, un jour, à percer dans le monde de cinéma. Dans tous les cas, c’est ce qu’elle espérait en emménageant dans la capitale après avoir tout abandonné pour. Et ce qu’elle espère toujours. Malgré son travail d’organisatrice de mariage qui lui prend la plupart de son temps, Fleur y croit et ne cesse les castings. Ce boulot n’est qu’un léger passage selon elle. Espérons également, pour elle !

« Bonjour mademoiselle Lerou. C’est un plaisir de vous avoir parmi nous ! Vous apportez une vague de french’attitude sur ce plateau !» Mains liés sur ses genoux, sourire ravageur aux lèvres, la présentatrice télé ne rassura pas la jeune femme à ses côtés, tremblant comme une feuille, par son assurance sans faille. Sans la connaître, tout le monde pouvait aisément définir que ce fut sa première émission télé. Plusieurs fois, cette dernière jeta quelques rapides coups d’œil d’anxiété aux coulisses, cherchant une pointe de réconfort avec son petit-ami présent. Et par son petit sourire qui s’agrandissait au fil des minutes, on pouvait deviner si elle avait trouvé ce réconfort ou non. « Bonjour, c’est vraiment un honneur d’être des vôtres ! Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je suis fan de votre émission, et surtout de vous. Je le regarde depuis que je suis toute petite et jamais, je dis jamais, je n’aurais pensé être assise en face de vous, Oprah. C’est dingue ! Je suis tellement fan de vous ! »La dénommée ‘mademoiselle Lerou’ lâcha un rire nerveux après ce dialogue à débit incontrôlable avant de s’arrêter abruptement en collant une main devant sa bouche, à l’instar d’une jeune enfant venant de dire une bêtise. Elle s’était permise un moment de détente durant un petit moment le temps de complimenter son idole de toujours, omettant le stress qui l’accaparait depuis le début, mais très rapidement sa panique remontait. Encore quelques regards en direction des coulisses durent la calmer. Soufflant un bon coup, elle s’efforça ensuite de montrer un de ses plus beaux sourires à la présentatrice qui lui adressa un sourire confiant. « Oui, je sais, on me le dit souvent ! » De son rire imprévu et bruyant, la jeune brune en sursauta qu’elle renversa le verre d’eau posé sur la table, devant elle. Confuse et extrêmement gênée, elle en rougit jusqu’aux oreilles et se mit ensuite à genoux, au sol, essayant d’éponger l’eau avec ses habits. Ce n’était pas comme si c’était une première après tout. Maladroite comme elle était, ce n’était pas les chutes de verres remplis d’eau, ou d’autres boissons, qui lui manquait. D’ailleurs, sa génitrice ne cessait de la réprimander, petite, lui priant d’être plus attentionnée pour lui éviter une énième maladresse de plus. Mais quand bien même, elle était plus attentive que n’importe qui, tous les objets en verres qui l’entouraient finissaient toujours au sol, à son plus désespoir. Et bien entendu, issue d’une bonne éducation, la demoiselle ramassait toujours ses pots cassés. C’en était devenu une habitude qu’elle ne réfléchit plus lors de ces moments, agit automatiquement. Dans sa petite ville du Tennessee, quand elle n’était alors qu’une fille totalement insignifiante aux yeux du monde entier, personne ne vit aucune inconvénient, ce n’était que le minimum des choses après tout. Mais ici, à New-York, quand on était une actrice montante ayant tourné aux côtés de DiCaprio et autres, ce geste était mal vu. Très. A quoi servait les domestiques sinon ? Un cri choqué retentit derrière elle ; Oprah la tira par le bras et la releva brusquement, toujours hilare. « Voyons ma chère, laissez ce travail désobligeant aux personnels. Ils sont là pour ça, après tout ! … Et par pitié, détendez-vous, je ne vais pas vous avaler tout cru ! Personne ne me pardonnera d’avoir mangé la jolie et célèbre Fleur Lerou. » plaisanta la présentatrice. Encore une fois, Fleur fut totalement gênée (et encore, le mot était faible) devant ces millions de téléspectateurs et tremblai d’avantage, prête à s’écrouler à tout moment. Malgré qu’on l’ait complimenté sur sa carrière, son statut de célébrité (quelque chose dont elle a toujours quémandé dans sa misérable vie de fille de fermier), son stress – énorme – s’amplifiait chaque minute. Son cœur battait à une allure inhumaine, ses mains devenaient extrêmement moites si bien que son haut fut presque imbibé d’eau tant elle s’essuyait dessus, quelques perles de transpiration faisaient leur apparition sur son front qu’elle s’en mouillait les cheveux, elle sentit une chaleur anormale l’envahir, l’étouffant dans ses fins habits et enfin, tout semblait tourner d’une drôle de manière tout autour d’elle qu’elle s’en évanouit. Etait-il possible d’être autant … timide ? Apparemment, oui. « Coupez ! On arrête là pour les répèt’ sinon on aura la mort de la p’tite sur la conscience. »

Un réveil, un sursaut. Un rêve. Ou plutôt devrais-je dire un énième rêve. Depuis toujours, ces nombreux rêves concernant la célébrité ne cessaient de tourmenter notre jeune française. La célébrité, la gloire, le monde du strass et paillettes, elle en rêve désespérément, depuis belle lurette. Tourner avec son acteur favoris, être interviewer sur le plateau personnel d’Oprah, aux Etats-Unis, manger du caviar à volonté, avoir les hommes à ses pieds, Fleur en était persuadée, tout ceci était fait pour elle. Elle était née pour ceci. C’était sans doute ridicule de rêver à ce genre de choses à l’instar d’une adolescente à 26 ans. Sans doute. Sûrement. Pourtant ce n’était pas ce qui allait décourager mademoiselle Lerou. Oh non ! Bien que maintes et maintes castings sont donnés non-réponses ou un échec total, elle ne désespérait pas, et rêvait de ce monde de paillettes pour se consoler. « Madame ? Madame ? » Tandis qu’elle se remettait tout doucement du réveil, ou plutôt de son téléphone portable qui vibrait sans cesse dans ses paumes, une petite fille accompagnée de son père (enfin, il en avait l’air) lui tirait légèrement les manches. Durant quelques secondes, l’organisatrice cligna des yeux pour mieux apercevoir le petit couple en face d’elle, puis elle se leva, confuse, de la chaise sur laquelle elle s’était endormie. Jetant un rapide coup d’œil à ses clients, elle devint rouge de honte de s’être endormie de la sorte au travail. Bien qu’elle fût elle-même la chef du magasin, c’était quelque chose d’inconcevable et surtout irrespectueux. Quelle honte, réellement ! ‘ Voilà où mènent les rêves Fleur … nulle part. ’ « Je suis extrêmement désolée … La fatigue prend le dessus sur moi en ce moment, désolée. » s’empressa-t-elle de s’excuser en redressant bien droitement son tailleur. Le client et sa petite-fille la fixèrent quelques longues secondes avant de détourner du regard soudainement, se rendant sûrement compte de leur impolitesse. Tout doucement, Fleur rit puis reprit son clapet où toutes les informations qui lui étaient nécessaire, pour sa journée, étaient inscrites. « Bien, monsieur … Lecomte, c’est ça ? » Souvent mal-organisée (le comble pour une organisatrice de mariage) et maladroite, Fleur se perdait dans ses mémos, notant à tout hasard tout et n’importe quoi à quel endroit. Il était donc inévitable que la jeune française ne se trompa pas dans les noms de ses clients. Inévitable, oui. « Non, monsieur Stewart. » lui sourit le bel étranger. Sans prêter attention, à l’entente de la voix suave et à l’accent anglais à croquer du jeune homme, la belle ne put s’empêcher de lever le nez de son clapet à notes et plonger son regard profondément dans le sien. Pendant plusieurs secondes, voire plusieurs minutes, elle ne put s’en détacher. Un peu plus et on pourrait appeler cette rencontre … « un coup de foudre ». Naïve, croyant au prince charmant, ne vous étonnez guère si Fleur décrit ce moment comme tel. Oui, un peu plus. Mademoiselle se reprit soudainement, secoua la tête pour se sortir des idées de la tête et se racla la gorge avant d’enchaîner sur son blabla habituel de la présentation de l’entreprise. Tellement ridicule tout ce manège, n’est-ce pas ? Croire au coup de foudre, au prince charmant … tellement désespérant, lamentable. Surtout à vingt-six ans. A quoi bon se bercer d’illusions quand la réalité s’impose, malgré nous, chaque jour ? Pourquoi perdre son temps à vivre dans sa bulle de petite princesse ? Qu’il y avait-il de fabuleux de rêver d’une vie que l’on a pas ? Tant de questions que bon nombre ont posées à la petite Fleur. Tant de questions qu’elle a évincées en quelques mots : « Il parait que rêver fait vivre. »