Jasmine Madaleine

PERRIN

PRENOM(S) Jasmine Madaleine NOM DE FAMILLE Perrin AGE vingt trois années DATE DE NAISSANCE vingt décembre sous la neige de Paris ORIGINE(S) françaises LIEU DE NAISSANCE Paris, ô Paris ! ÉTUDES/MÉTIER professeur de français dans un collège public de la ville GROUPE réponse SITUATION célibataire

✎ CARACTÈRE généreuse ★ naïve ★ casse-cou ★ rayonnante ★ calculatrice ★ désespérante ★ objective ★ surdouée ★ mystérieuse ★ ne se confit pas facilement ★ moqueuse ★ bonne vivante ★ terre à terre ★ chieuse à plein temps ★ maladroite ★ bourgeoise sur les bords ★ a un problème avec la nourriture ★ croyante ★ féministe.

✎ PHYSIQUE ridiculeseument petite (1m59) ★ svelte ★ brune et se teint parfois les cheveux en chatain ou en noir ★ a la peau naturellement bronzée ★ ne se maquille pas souvent, elle n'aime pas avoir de la peinture sur le visage ★ ancienne anorexique légère ★ fait beaucoup de sport pour entretenir son corps.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Paris c'est toute ma vie. Tous mes souvenirs sont là, dans cette ville, j'ai grandi ici et je ne me vois franchement nul part ailleurs ! Dès que je quitte Paris un tout petit peu j'ai l'impression d'être perdue. Paris est la ville la plus magique sur Terre, vous découvrez toujours des choses nouvelles, des rues que vous ne connaissiez pas, des gens si différents. Et puis ma vie est ici à présent, elle l'a toujours été !

Elle me fixe, ses yeux pointus ne se détournent pas de moi. Elle attend que je parle, que je dise quelque chose, que je commence un semblant de conversation. Elle est là, comme un vautour sur sa proie. « Certains de mes patients n'admettent qu'ils ont un problème que au bout de six séances de thérapie, c'est normal ! » Je la fusille des yeux en me tortillant nerveusement sur mon fauteuil. « Je n'ai pas de problème. » Elle a un sourire conciliant, on a dû lui dire de nombreuses fois ce genre de choses. Je la déteste, je ne veux pas être là ! « Racontes moi Jasmine, je t'écoute. N'ai pas peur, tout ceci restera entre nous... » Bien sûr qu'elle écoute elle est payée pour ça. Je fixe quelques secondes l'horloge accrochée au mur en écoutant le doux bruit du temps qui nous file entre les doigts... Je soupire bruyamment avant de commencer à prononcer quelques mots. « C'est venu comme ça. » dis je en triturant nerveusement mes mains sans oser affronter son regard. « J'ai du mal à comprendre comment cela a commencé. Comment je suis devenu cet éparpillement, cette réduction de femme. J'essaie de déterminer le moment où les choses se sont détériorées, mais je ne trouve pas. » On dirait que c'est venu petit à petit, que ça s'est infiltré, matière noirâtre et verdâtre, dans ma vie de tous les jours. « Je ne me suis pas découvert d'un seul coup, un matin, dans cet état de liquéfaction à la table du petit déjeuner. Ça a dû prendre des semaines, j'ai du mal à fixer une date, une heure, une raison. » C'est arrivé en douce, subrepticement, sournoisement, sans prévenir, une vraie saloperie, une lente et insidieuse pénétration comme un reptile glisse en silence autour d'une proie, comme l'encre se répand sur un buvard. C'est une prise de possession, ça m'a saisi, happé, ça m'a asservi. Je suis l'esclave d'une chose indéfinissable qui est en train de me détruire et je lui obéis sans aucune résistance. Eh merde, pas de mensonges, que la vérité. Elle note quelques mots sur son petit carnet de notes violet en remplaçant minuscieusement une mèche de cheveux derrière ses oreilles. « C'est un bon début Jasmine, c'est bien. » Elle me touche amicalement la main pour me rassurer, je ne veux pas qu'elle me touche, je lis dans ses yeux sa pitié à gerber, je déteste ça la pitié. Je n'en veux pas. Qu'elle se la garde sa pitié de psy, je vais très bien moi. Je vais bien ne vous en faites pas.... Je me lève brusquement, agrippant mon sac à dos et mon pull. « A la semaine prochaine, prends soin de toi Jasmine. » Je ne prends même pas le temps de répondre que je sors déjà en claquant la porte du cabinet bruyamment. Le vent frais souffle sur ma figure. Anorexie. C'est ce que j'ai : mettre un nom sur ça c'est ce qui est de plus dur, ça parrait presque enfantin comme mot, presque beau et pourtant... Papa et maman ont tous compris, la nourriture donnée en douce au chiant, les mals de ventre en excuse pour ne pas manger, les kilos qui baissent, les notes qui chutent. En faite c'est surtout maman qui a compris je crois, elle a eu peur. Elle a eu peur d'être une de ces énièmes mères qui ne comprennent rien à leurs filles, elle finit même par avoir peur des heures de repas elle aussi. Elle s'en veut ma petit maman, elle s'est demandé où est ce qu'elle avait fauté, où est ce qu'elle n'avait pas compris. Mais il n'y avait rien à comprendre au fond. Peur de l'hospitlisation aussi, des repas forcés, des toilettes bloqués, des infirmières qui surveillent et qui jugent. Papa et Maman voulaient pas tout ça !


C'est pour ça que j'ai guéri, que j'ai battu cette maladie là. J'ai guéri !

Il y a dans tes yeux
Qui parfois sont vitreux
La force vivre de celles et ceux
Qui en ont bavé plus que pour deux
Il y a tout ça dans tes yeux
Il y a tout ça...

Un claquement de langue sourde se fait entendre à travers notre silence mortel. Tu me regardes, tu te sens coupable je le sais, peu importe, je m'en fiche, tu devrais justement être coupable ! Tu me prends la main, je détourne le regard et reprend ma main. Je n'ai même pas envi de pleurer, juste envi de hurler très fort... Alors soyons juste amis, tu dis. J'ai un rire méchant, presque moqueur qui n'est pas moi. "Ca rime à quoi d'être amis après tout ce qu'on a vécu ? Tu crois que les histoires ça s'efface comme des mots sur du papier ? Tu crois qu'on peut passer la gomme sur ses histoires ? Non Julien, on peut pas." J'ai envi d'être méchante, de te dire d'allé te faire foutre avec tes bonnes intentions et ton amitié à la con, j'ai envi de sortir de ce café où on a tant discuté. J'ai envi de hurler. "On pourra au moins se voir, se parler ? J'ai besoin de te parler Jamie, j'ai besoin de toi. Toujours..." Je m'en souviens aussi nettement que si c'était hier, il y avait dans ton regard quelque chose de suppliant, d'enfantin, comme si tu avais vraiment besoin de moi et de mes paroles ! "Je sais pas ce que tu cherches Julien, tu ne m'aimes plus, tu me l'as dit. A quoi ça rime de se parler alors que je t'aime ? A quoi ça rime sérieux ? Toi, tu réclamais les mots comme un comptable pointilleux réclame une facture ! On ne m'a pas appris les mots, enfant. L'amour va de soi. Il ne faut pas le souligner, le mettre en bouquets, en petits mots sucrés. Toi tu n'as jamais assez de mots, tu réclames toujours plus. A quoi ça rime de t'avoir aimé autant pour seulement être amis au bout ?" Je me lève, tire ma chaise et ne jette même pas un regard à mon premier amour. Je marche un peu, prend le métro, je pense, j'ai envi de hurler. mais je ne dis rien.

Alors je pense brièvement que peut-être étais-ce ça devenir adultes ? Dire adieux à nos rêves d'enfants et nous laisser menotter par la réalité comme l'avait dit je-ne-savais-quel-illustre-auteur. Ces mots ne m'avaient jamais paru aussi justes… Et aussi injustes. Je disais adieux alors. Je disais adieux au mariage en blanc dont j'avais rêvé à sept ans, aux enfants, à la maison ni trop grande, ni trop petite… Je me laissais menotter à la réalité d'un homme qui ne m'aimait plus. Avais-je le droit pourtant de regretter toute cette vie que j'aurais pu avoir ? Avais-je le droit de réclamer mon amour comme on récolte le prix d'un loto gagnant ? Je me prenais moi aussi à jalouser la jeune Jasmine, celle que j'étais et qui s'éloignait. Celle dont les souvenirs s'effritaient peu à peu comme pour ne jamais revenir. Car il ne s'agissait pas de mon cœur, mais de ma tête. Je ne me souviendrais bientôt plus de ce que c'était de vivre, d'embrasser un adonis qui faisait battre mon cœur… Je quittais l'enfance et son monde de fées pour sauter dans le précipice de la vie où tout n'était que regrets de ce que j'aurais fait, aurait pu faire, aurait du faire. Quelques instants encore, je voulais être la Jasmine de Julien, celle qu'il avait serré contre son coeur tant de fois. Peut-être que c'était mieux comme ça dans le fond, peut-être qu'il fallait qu'on se quitte pour devenir grands ! Alors je fermais les yeux très forts, redevenant cette jeune fille qui vivait un dernier instant avec son amour, pourtant prête à lui dire adieux comme pour enserrer l'âge adulte. Prête aussi à devenir grande.

C'est ici que vous raconterez l'histoire de votre personnage. Vous pourrez parler aussi bien de son passé que de son présent. Votre récit pourra être rédigé à la première ou à la troisième personne, et pourra prendre la forme d'une lettre, d'un journal intime, d'un témoignage, etc... Vous pourrez y faire figurer des anecdotes, des petits flashbacks relatant le passé et qui viendront enrichir le récit au présent. Vous pouvez faire le choix d'illustrer votre histoire, tant que les images choisies ne déforment pas votre formulaire et que le tout reste esthétique. Quant à la longueur de votre récit, sachez qu'il doit faire au minimum trente lignes. Nous estimons qu'en dessous, il ne saurait être assez satisfaisant pour mériter une validation. Bien sûr, vous pouvez choisir de faire bien au delà de trente lignes. L'ajout de musique est également accepté, tant que cela ne déforme pas votre formulaire. D'une manière générale, vous êtes assez libres d'ajouter ce que vous voulez à votre histoire, là encore, du moment que le tout reste esthétique et ne déforme pas votre formulaire.

C'est ici que vous raconterez l'histoire de votre personnage. Vous pourrez parler aussi bien de son passé que de son présent. Votre récit pourra être rédigé à la première ou à la troisième personne, et pourra prendre la forme d'une lettre, d'un journal intime, d'un témoignage, etc... Vous pourrez y faire figurer des anecdotes, des petits flashbacks relatant le passé et qui viendront enrichir le récit au présent. Vous pouvez faire le choix d'illustrer votre histoire, tant que les images choisies ne déforment pas votre formulaire et que le tout reste esthétique. Quant à la longueur de votre récit, sachez qu'il doit faire au minimum trente lignes. Nous estimons qu'en dessous, il ne saurait être assez satisfaisant pour mériter une validation. Bien sûr, vous pouvez choisir de faire bien au delà de trente lignes. L'ajout de musique est également accepté, tant que cela ne déforme pas votre formulaire. D'une manière générale, vous êtes assez libres d'ajouter ce que vous voulez à votre histoire, là encore, du moment que le tout reste esthétique et ne déforme pas votre formulaire.

Je le revois encore nettement, sa silhouette si fine se découpant dans le brouillard parisien. Je le revois s'éloigner de plus en plus jusqu'à ce que son image s'évanouisse à l'horizon, c'est toujours comme ça avec Gabin : on parle, on rigole, on partage nos vies et puis il y a ce moment où il se lève et où il s'en va. Un moment où notre réalité reprend le dessus. On dirait un ange qui s'éloigne, un mirage, un euphémisme. U.C.

Les autres groupes ils veulent tous parler de sexe ou de douleur, mais les Beatles eux ils avaient tout compris, tu vois. "I want to hold your hand", je veux tenir ta main, premier single. C'est génial non ? C'est ce que tout le monde veut, les gens veulent pas de sections de baise de 24h, ils veulent pas non plus être en couple pendant 100 ans, ils veulent juste tenir ta main...

C'est ici que vous raconterez l'histoire de votre personnage. Vous pourrez parler aussi bien de son passé que de son présent. Votre récit pourra être rédigé à la première ou à la troisième personne, et pourra prendre la forme d'une lettre, d'un journal intime, d'un témoignage, etc... Vous pourrez y faire figurer des anecdotes, des petits flashbacks relatant le passé et qui viendront enrichir le récit au présent. Vous pouvez faire le choix d'illustrer votre histoire, tant que les images choisies ne déforment pas votre formulaire et que le tout reste esthétique. Quant à la longueur de votre récit, sachez qu'il doit faire au minimum trente lignes. Nous estimons qu'en dessous, il ne saurait être assez satisfaisant pour mériter une validation. Bien sûr, vous pouvez choisir de faire bien au delà de trente lignes. L'ajout de musique est également accepté, tant que cela ne déforme pas votre formulaire. D'une manière générale, vous êtes assez libres d'ajouter ce que vous voulez à votre histoire, là encore, du moment que le tout reste esthétique et ne déforme pas votre formulaire.