lucie

DE LA MORSANGLIERE

PRÉNOM(S) ▪ lucie, irène, marie NOM DE FAMILLE ▪ de la morsanglière AGE ▪ 18 ans DATE DE NAISSANCE ▪ 19/04/1993 ORIGINE(S) ▪ françaises LIEU DE NAISSANCE ▪ paris ÉTUDES/MÉTIER ▪ je suis le boss de ma vie, c'est suffisant GROUPE ▪ délinquants (c'est ce qui correspond le mieux dirais-je) SITUATION ▪ célibataire

✎ CARACTÈRE cupide, luxurieuse, agaçante, manipulatrice, égocentrique, égoïste, mésquine, intelligente, arrogante, aigrie, charismatique, blessante

✎ PHYSIQUE brune, yeux marrons, 1m83, et après je vous emmerde car je sais pas quoi dire.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

J'habite Paris parce que mon père habite Paris, parce que son père lui-même habitait Paris, et que le père du père de mon père habitait lui aussi Paris. Alors autant faire simple plutôt que de se compliquer la vie non?

Je me nomme Lucie de la Morsanglière, j'ai 18 ans, une moue à se damner et un corps qui ferait pâlir Kate Moss. A mon bras flamboie un Kelly à 20 000, je ne me déplace qu’accompagnée d’un chauffeur, je n'achète que des fringues griffées, je m'entiche qu'à l'élite. Je suis ce qu'on appelle un être détestable, une petite conne du VIIIe. Celle, née avec une cuillère faite de diamants et de platine, dans la bouche, dans une famille aux revenus mensuels plus important que la pension alimentaire annuelle fournie par Berlusconi à son ex-femme. Celle, qui vie avenue George-V avec son père - qui, pour acheter sa médiocre paternité, lui offre à chacune de leur rencontre une nouvelle paire de Manolo Blahnik, que le fille s'empressera de rajouter à sa collection faramineuse, lasse, en ne la regardant que d'un œil -, sa belle-mère - qui n'a d'autre intérêt dans la vie, que de pomper le fric de son père et plus, si elle est d'humeur, à brûle-pourpoint - et sa demi-frère, franchement canon - qu'elle a déjà mis dans son pieu, sans demander son reste, histoire de pimenter sa vie sexuelle déjà bien débridée -. Celle, qui a perdu sa mère, précocement, mais, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, n'en a rien eu à foutre. Elle est forte, la mort ne l'effraie pas. Celle, désillusionnée avant l'âge, d'avoir poussé l'extrême à la décadence dans sa petite vie pathétique. Vous ne vous rappelez donc pas que la dynastie peuplant le Triangle d'Or, est une ascendance réputée pour être aigrie ? Sortez de votre tanière noble destrier. Celle qui passe la majorité de ses soirées dans les toilettes du Queen, soit pour se repoudrer le nez, soit pour faire monter un pauvre type, qui aura eu la chance de d’être l’heureux élu, au septième ciel. Celle, qui vous dira qu'elle a déjà tout en tenté en matière de drogue (beuh, gandja, crack, coke, shit, héro, excta, LSD, champignons, amphét, dope, gaz hallucinogène, péyotl, buvard, acide) mais qui s'est rabattue sur les médocs psychoactifs parce que c'était plus classe, (xanax, lithium, prozac, valium, avedon, stilnox, kétamine) qui sont à cette heure devenus ses nouveaux compagnons de galère. Celle, qu'on a de nombreuses fois retrouvé place Vendôme, en état de coma avancé, la gueule dans son vomit, après une soirée au Ritz, et qui jurait après coup qu'on ne l'y reprendrait plus, sauf que le lendemain était pire. Celle, qui est censée étudier les sciences à la prestigieuse Sorbonne, mais qui n'a pas assisté à un seul foutu cours depuis le début du semestre, sous prétexte que les études n'étaient pas sa voie. Celle, à qui on ne connaît que d'état normal que lorsqu'elle est défoncée, en permanence donc. En dehors de son état d'ébriété, elle devient alors inintéressante. Celle, qui crèvera sûrement d'une overdose. Celle que tout le monde connait, mais qui de son côté ne se souvient de personne, la norieté lui passe au dessus de la tête. Celle, qui s'est toujours dit qu'au fond, dans une dizaine d'année, tout viendrait par s'arranger dans sa putain de vie, qu'elle aurait décroché, qu'elle vivrait avenue Foch dans un appart à 7 millions, avec ses gosses - qui ont la même gueule qu’elle - et son connard de bonhomme qui n’en a rien à foutre d’elle. Celle qui aura tout pour être heureuse, mais qui s'emmerde franchement dans sa prison dorée et par overdose de shopping et d'UV, se rabattra par débit sur des partouzes aux Chandelles parce qu'elle n'a plus rien à désirer. Et lui de son côté, ne remarquera pas que sa femme s'est fait baiser par le tout Paris, parce que c'est un homme et les hommes sont aveugles. Je me nomme Lucie de la Morsanglière, j'ai 18 ans et je m'apprête à rater ma vie.

Prénom : elisa Age : seize ans Pseudo sur Bazzart/PRD/autre ... : catwalk culture Comment as-tu connu le forum ? bazzart Que penses-tu, à première vue, du forum ? caliente Avatar : karlie kloss la bégé Autre chose ? girls, they wanna have fun, oh ouh oh

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