Nathan Arthur

DESANGES

PRÉNOM(S) Nathan simple prénom aimé par mes parents et en tête de liste. Arthur, prénom de mon grand père maternel décédé quelques mois avant ma naissance. NOM DE FAMILLE Desanges, typiquement français. AGE trente et un ans. DATE DE NAISSANCE le premier juillet. ORIGINE(S) françaises seulement. LIEU DE NAISSANCE ici même, à Paris. ÉTUDES/MÉTIER gérant d'une maison disque qui commence à prendre de l'ampleur. GROUPE travailleurs. SITUATION marié. Mais c'est compilqué.

✎ CARACTÈRE Travailleur, acharné, optimiste, lunatique, têtu, authentique, franc, colérique, borné, chieur, s'énerve vite, fuit les engueulades, sûr de lui, digne de confiance, sociable et souriant.

✎ PHYSIQUE plus d'un mètre quatre vingt, peut-être plus de soixante dix kilos, châtin, yeux bleus océan, pectoraux entretenus, biceps et abdos également, peau de bébé, teint halé, dents blanches, quelques caries, cicatrice sur le genou droit.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

Cochez toutes les expressions qui se rapportent à votre vision de la ville de Paris. Pour cocher une réponse, il vous suffit de rajouter le terme "checked" entre les termes value="personnage" et type="checkbox".
La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
La seule raison du pourquoi je suis ici, est simple. Je suis né à Paris. J’ai poussé mon premier cri dans un des hôpitaux de la ville lumière alors que ma mère poussait comme une malade pour m’extirper vite fait, bien fait de son ventre. Il faut dire que je lui ai fait un mal de chien. Enfin je suppose. Bref, j’ai grandis avec mes deux parents, ici même, arpentant les rues de la ville lumière, ne comprenant pas, tout d’abord pourquoi autant de touristes se pressaient ici avec leurs appareils (surtout ces chinois ou ces japonais là). Et puis j’ai compris. J’avais la ‘chance’ de vivre dans la ville lumière. La première destination touristique mondiale. Pour moi, il ne s’agissait que d’une ville comme les autres, Paris me paraissait bien banale. Et puis je n’avais jamais rien connu d’autre que Paris. J’étais habitué au monde, au stress (digne de Paris s’il vous plaît), aux klaxons, aux bouchons, aux touristes. Et je n’ai jamais rien voulu d’autre. Aujourd’hui, c’est ce mode de vie là que j’aime. Le calme, la campagne, tout ça me paraît vide et las. J’aime Paris, j’aime ma ville.

Ce soir, je rentre du travail fatigué. Épuisé par tous ces chanteurs minables qui tentent de se faire une place dans le monde du showbiz. Ne comprennent-ils pas à quel point leur voix ne sort pas du lot ? Je n’ai pas besoin de chanteurs de douche mais de vrais chanteurs. Des chanteurs avec des tripes. Je veux frissonner en les entendant chanter. Et malheureusement en ce moment, la chanson, du moins chez moi en tout cas, traverse un creux énorme. Et je n’avais pas encore trouvé la perle rare qui me sortira de ce trou. J’ouvre doucement la porte, il est tard et je suppose que Victoire, ma femme dort déjà. Elle qui travaille de bonheur le matin et moi qui rentre tard le soir, en ce moment, nous ne faisons que nous croiser et la situation devient difficile, pour elle. Moi, je l’aime, c’est une évidence. Et c’est évidence n’est pas remise en toute. Elle, par contre, est de plus en plus douteuse, sa confiance envers notre couple se perd petit à petit et ses scènes de jalousies (alors qu’il n’y a absolument rien ni personne à jalousé) deviennent de plus en plus fréquentes. J’inspire un grand coup avant de monter les marches qui mènent à notre salle de bain, et puis, à notre chambre. Je sais très bien que ce soir encore, j’aurai droit à une énième scène et je sais déjà les mots qu’elle va employer. Victoire et moi nous connaissons et nous aimons depuis plus de dix ans. Et nous sommes mariés depuis cinq ans. Notre amour est vu par tous comme idéal. Nous sommes réellement un couple parfait, notre idylle est loin d’être platonique et notre amour est très fort. Cela dit, en ce moment, nous jouons un peu au couple parfait. Devant nos amis, mes collègues, les siens. Nous paraissons heureux, mais en fait nous ne le sommes pas. Du moins, pas pour le moment. Je prends une douche fraîche, qui a le dont de me remettre les idées en place et me préparer à l’avalanche de reproches que je vais recevoir d’ici quelques minutes. Je m’essuie, enfile un boxer et rentre doucement dans la chambre. Je pense ne pas l’avoir réveillée mais je me trompe, elle ne dort pas en fait. « Tu rentres tard encore, ce soir. » je souris dans le noir, comme si j’étais fier de moi. En fait, je le suis. Je suis fier d’avoir su exactement les mots qu’elle allait me sortir. Je fais volt face, affiche un énorme sourire et m’approche d’elle. « Je sais, chérie, mais en ce moment à la boîte, je n’ai droit qu’à des chanteurs minables et ils ne comprennent pas mes explications douces. » Je trouve ma réponse correcte, elle a de quoi expliquer mon retard. Elle se redresse dans notre lit, le matelas grince légèrement. Je m’assieds près d’elle et dépose un baiser au coin de ses lèvres. « Nathan, il faut qu’on parle. » Là, je fronce les sourcils. D’habitude, elle ne m’appelle jamais par mon prénom. A part quand la situation est grave. Elle doit l’être, alors... Elle n’attend pas que je lui réponde et continue, d’une petite voix qui se veut assez réconfortante. « Tu sais, j’y pense depuis des semaines, ça me torture et je n’ai pas envie de te faire ça dans le dos et… » Je la coupe gentiment, incapable d’attendre. Elle a le don de tourner autour du pot tant que je ne lui coupe pas la parole, qui parfois m’exaspère. « Abrège, Victoire. » Elle ne prend pas mes paroles sur le ton du reproche et je le sais. Nous nous connaissons depuis des années et c’est elle-même qui attend toujours que je lui coupe la parole afin d’enchaîner. Sinon, elle ne le fait pas. « Je veux qu’on ait un bébé. » Un quoi ? Ma bouche reste entre-ouverte et il ne manquerait plus qu’un filet de bave en tombe pour réellement exprimer ma surprise. Oui, Victoire a besoin d’un coup de pousse mais quand je le lui donne, elle s’avère être très directe. Je reste hébété comme ça un moment et elle ne réagit pas. Je pense qu’elle se doutait de ma réaction et attend patiemment que je reprenne vie. Il me faut un moment, puis, finalement, je réponds. « Un bébé ? Mais, je veux dire, tu es certaine de vouloir t’encombrer d’un machin qui pleure et qui chie à longueur de journée ? » Je l’entends qui soupire. Elle est déçue, elle fait geste de se recoucher en me tournant le dos et je sais que le mot « connard » lui brûle les lèvres mais je la retiens doucement par le bras. « Chérie, je ne suis pas prêt, je.. je n’ai pas le temps avec mon boulot.. » Elle me répond du tac au tac, des sanglots dans la voix. Je parie que les larmes lui montent aux yeux. « Mais c’est bien ça le problème Nathan, tu es et tu seras toujours occupé par ta boîte. On n’aura jamais d’enfants si cela continue. » Ses sanglots se font plus intenses, elle pleure, maintenant. J’essaie de me contenir, je n’ai pas envie de céder. Mais au fond, elle n’a pas tord, je suis débordé et je le serai certainement toujours. Elle se défait de mon emprise et se couche, ce coup-ci sans que je ne la retienne. Je me couche à ses côté, l’entour de mes bras et me love contre elle. Puis, je lui murmure. « Je te promets d’y réfléchir, chérie. » Je sens qu’un léger sourire est apparut sur son visage. J’y réfléchirai, oui.



Il faudrait que je m’en remette. Je ne peux pas continuer comme ça. Ca fait six mois que Victoire est partie sans rien me dire. Il faut que je sorte, que je trouve quelqu’un, que je ne reste pas dans ce trou noir que je me suis construit et qui consiste à m’empiffrer en ne sortant pas de ma maison. Je vis dans le noir, je n’ai aucune idée du temps qu’il fait ou si nous sommes le jour ou la nuit. Et je m’en fiche, j’aimerais juste que Victoire revienne en fait. Pourtant, je sais au fond de moi qu’elle ne reviendra pas. Quelle femme reviendrait après être partie sans rien dire, ni même laisser un mot et sans avoir prit le temps de prendre ses affaires ? On sonne. Je n’irai pas répondre. Je n’ai pas répondu du mois. Ou pendant deux mois. En fait je ne sais absolument pas combien de temps je suis resté là à attendre que le temps passe et à espérer que les clefs tournent dans la serrure de la maison. « Desanges, si tu ne viens pas m’ouvrir, j’enfonce la porte. » C’est Lucas, mon meilleur ami et aussi mon collègue. Il gère tout seul la boîte en ce moment. Je m’en veux de le laisser comme ça mais je n’ai envie de rien en ce moment. Je souris malgré moi-même en imaginant ce gringalet, tenté de défoncer la porte. Lucas n’est pas très gros mais il a une force de rhinocéros. Je me lève donc, afin de lui éviter de se casser l’épaule et ouvre la porte au moment où il charge. Son visage change d’expression mais il n’a pas le temps de s’arrêter et me fonce dessus. Nous nous éclatons par terre. Il rit, se relève, me tend la main et me relève à mon tour. « T’as pris du poids mec, et regarde ta tête. En fait, depuis quand ne t’es-tu pas lavé et regardé dans un miroir ? » A vrai dire, je n’en ai pas la moindre idée. La semaine dernière peut-être ? Il m’entraîne dans la salle de bain et m’ordonne de prendre une douche. Je lui obéis, pas d’humeur à lui résister car nos deux caractères étant très similaires, nous nous retrouverions à nous engueuler comme un vieux couple. Je sors, il m’enveloppe dans une serviette et essuie la glace pleine de buée. Je ne me reconnais pas. Est-ce bien moi d’ailleurs ? Je n’en ai pas tellement l’impression. J'ai la barbe des 50 jours, le teint livide, les yeux blafards et des cernes énormes me pendent jusqu’aux genoux. « Y a du boulot. » Je ne peux qu’acquiescer. Lucas m’assieds et s’occupe de moi comme il s’occuperait de son enfant s’il en avait un. Il passe bien deux heures voire même trois à me rendre mon apparence d’avant ‘le drame’. « Ah, je te reconnais enfin, beau gosse va. » me dit-il alors que je me regarde dans le miroir. Il est vrai qu’il m’a rendu ma ‘beauté’ d’il y a plusieurs mois. « Ce soir, on sort. » Là, non. Je proteste. Je suis resté silencieux jusqu’à maintenant mais s’en est trop. « J’ai pas envie de sortir Lucas. » Il me répond du tac au tac. « Je ne t’ai pas demandé ton avis Nathan. » Il m’énerve lorsqu’il trouve toujours quoi me répondre. Il sort de mon armoire un pantalon de costume et une belle chemise blanche de celles que je mettais pour aller travailler. Pas de cravate, je n’aime pas ça. Il me donne des chaussures et m’embarque, sans que je ne puisse rien dire. Il m’énerve, mais putain, je lui revaudrai ça toute ma vie.
Voilà, je le savais, c’était un traquenard. Une soirée pour me présenter une de ses copines et puis nous laisser tous les deux faire connaissance. Nous nous regardons en chien de faïence jusqu’à ce qu’elle brise la glace. « Vous savez, cette soirée peut être pas mal après tout. » Et elle a raison. A quoi bon continuer à me morfondre alors que je suis en compagnie d’une très jolie créature ? « Ma femme m’a quitté. » lui dis-je en guise de réponse. Cela ne semble pas la surprendre. Elle avale une gorgée de son verre avant de me répondre. « Mon mari es mort ». Voilà qui est fait. Au moins, nous sommes clairs. Nous passons le reste de la soirée à danser et papoter. J’apprends que cette femme, du nom de Roxane, habite Paris et qu’elle a un atelier de mode, à elle. Elle dessine et crée ses propres vêtement et elle aimerait, un jour être reconnue pour cela. Son mari est mort tragiquement et elle ne s’en ai jamais réellement remise. Si nous sommes là ce soir, c’est parce que Lucas nous connaît tous les deux et qu’il nous voyait dans le même état l’un et l’autre. Son côté fragile mais sûr d’elle me plaît. Elle est aussi très attirante et sa franchise me plaît également. A la fin de la soirée, nous nous promettons de nous revoir. Elle me donne d’ailleurs, son numéro et s’empresse de partir avant que je ne puisse lui demander le sien. Maligne en plus.