Sarah, Elise

Jurkiewicz

PRÉNOM(S) ▪ Sarah, Elise NOM DE FAMILLE ▪ Jurkiewicz AGE ▪ 23 ans DATE DE NAISSANCE ▪ 14 mai 1988 ORIGINE(S) ▪ Elle est née en France, d'un père israélien, d'origine polonaise arrivé en France pour ses études et d'une mère Israélienne ; ils se sont établis en France par choix, Sarah est donc franco-israélienne. LIEU DE NAISSANCE ▪ Paris 4èmeÉTUDES/MÉTIER ▪ Etudiante à Normale Sup', section Histoire GROUPE ▪ étudiants SITUATION ▪ C'est compliqué

✎ CARACTÈRE Rêveuse • Impulsive • Fougueuse • Passionnée • Entêtée • Douce • Curieuse • Lunatique • Idéaliste • Sensible • Rancunière • Sociable • Dynamique • Impatiente • Névrosée • Angoissée • Fragile • Bosseuse •

✎ PHYSIQUE Elancée • Ses traits sont fins • Musclée par la pratique de la danse classique • Cheveux châtains, mi longs • de taille moyenne • Elle arbore un style branché mais n’aime pas suivre la mode à la lettre • elle a des yeux couleurs pistache, ou véronèse selon la lumière, qui sont très expressifs • Gracieuse

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Paris, la ville aux multiples visages, Paris la belle, l’immortelle… C’est ici que Sarah a vu le jour et c’est là qu’elle a grandi, fait ses premiers pas, prononcé ses premiers mots. C’est ici qu’est sa vie, dans la ville de la mode, de l’élégance, une ville comme il n’en existe pas d’autre dans le monde. depuis toute petite, elle a appris à se repérer dans la capitale aux passages multiples et aux nombreux ponts ; elle a tout de suite aimé l’ambiance tantôt bobo, tantôt surannée de Paris, ces ambiances qui varient d’un quartier à l’autre, qui font qu’on ne s’y ennuie jamais. Elle est née ici, au printemps 1988 et y a toujours vécu, elle y poursuit ses études tout en se ménageant du temps pour flâner à la terrasse d’un café, dans une petite librairie atypique ou bien tout simplement en arpentant les rues… Pour rien au monde elle ne pourrait oublier Paris.

La nuit a posé sur Paris son voile de mystère, les lumières des réverbères ont remplacé les rayons du soleil printanier. Depuis combien de temps exactement, Sarah n’en a aucune idée. Ce qu’elle sait par contre, c’est qu’elle n’aura pas assez de temps pour connaître tout son programme de lettres, de philo, d’Histoire… L’échéance approche à grands pas et le moral est de plus en plus bas. La Méditerranée de 1798 à 1956, le Roman, la Science et tant d’autres thématiques à maîtriser du mieux possible. Cette nuit là, comme beaucoup d’autres avant et encore beaucoup d’autres avant de pouvoir enfin souffler, elle bosse jusqu’à n’en plus pouvoir. Elle jette un œil à son réveil, qui trône sur son bureau et qui semble prendre un malin plaisir à lui indiquer que le temps passe et lui échappe. L’ouvrage qui est posé devant elle quant à lui n’a pas l’air disposé à coopérer car il va y avoir des heures qu’elle lit, surligne, annote, mais plus elle tourne les pages, plus les idées s’emmêlent dans son esprit. Elle prend sa tasse pour boire une nouvelle gorgée de café, mais se rend compte qu’elle est déjà vide. Son regard se poser sur un cadre et un sourire amusé vient étirer ses lèvres. Un châlet dans les alpes, les premières vacances entre amis. Quatre joyeux lurons, ils étaient partis pendant les vacances de février et avaient passé une semaine fabuleuse, à faire le plein d’air pur, de sensations fortes et de fous-rires.

Quelques heures plus tard, c’est la sonnerie de son téléphone portable qui la tire du sommeil dans lequel elle s’est laissé glisser sans même s’en rendre compte. Elle sursaute, ne sait plus très bien où elle est, l’heure qu’il est et quel jour de la semaine vient de commencer… « Sarah tu fous quoi ? T’es où ? Il est 7h15… T’as exactement 30min pour ramener tes fesses. » la voix un peu paniquée de sa meilleure amie a bien vite fait de lui remettre les idées en place.. « Merde, merde merdeeeee… J’arrive ! » Elle prend son sac et dévale en courant les quatre étages qui la séparent du hall d’entrée de l’immeuble où elle vit avec ses parents et arriver au lycée Chaptal pour une épreuve de philo. Lorsqu’elle arrive enfin en salle de composition, essoufflée d’avoir couru, elle prend place et s’apprêter à déprimer de nouveau en lisant l’intitulé du sujet…

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Il est 16h lorsqu’elle pousse la porte de la salle de danse. Il va y avoir dix ans qu’elle pratique la danse classique, et c’est devenu une partie d’elle-même, plus qu’une passion, c’est aussi une bonne façon de se détendre, de ne plus penser au stress du quotidien, aux révisions, au concours qui approche, à l’éventualité de ne pas être reçue… sans les deux heures hebdomadaires de danse, elle sait qu’elle ne tiendrait pas le coup. La musique s’élève pour les premiers échauffements à la barre et elle s’évade, plus rien ne lui parvient en dehors des notes, légères et limpides, et la voix calme et posée de Sylvie, leur professeur.
Lorsqu’elle danse, c’est comme une métamorphose : la jeune femme dynamique et qui ne tient pas en place laisse place à une autre posée, maîtresse d’elle-même et transpirant la grâce. Ses mouvements sont déliés et souples… Et pourtant c’est toujours elle, la petite pile électrique, « Duracel » comme la
surnomment affectueusement ses amis.

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Juillet. Les résultats des oraux son tombés et Sarah n’en croit pas encore ses yeux. Elle n’arrive pas à croire que ces trois années de prépa, d’enfer, de boulot intensif, de stress, ont finalement porté leurs fruits. Son nom figure sur la liste des quelques heureux qui franchiront les portes de l’Ecole Normale de la rue d’Ulm. Elle était littéralement en pleur lorsqu’à travers le téléphone, elle annonçait la bonne nouvelle à sa mère. C’était le bout de la course, de cette course là en tout cas, elle y était arrivée, elle avait rejoint l’élite et n’en était pas peu fière. En rentrant chez elle, un véritable fan club l’attendait ; parents, tantes, cousins et quelques amis de la famille l’avaient accueillie avec les honneurs et la maison résonnait de « Mazel Tov » et autres « bravos ».
Assise dans sa chambre, face à son miroir, elle terminait de se préparer pour une soirée avec toute la promo. Ça fait une semaine maintenant qu’elle sait qu’elle a été reçue, malgré tout, elle a encore du mal à y croire et elle a la tête dans les nuages, se repassant comme un film qu’on rembobine les différents moments de ces longues épreuves, ces moments où elle avait cru qu’elle n’y arriverait jamais, qu’elle ne savait plus rien, ces moments où elle s’était sentie la tête complètement vide, face à un mur totalement infranchissable. Elle se revoyait, tétanisée devant le jury, avec les auditeurs derrière elle qui ne l’aidaient pas vraiment à retrouver son calme. Pendant de longues minutes, avant de commencer, elle avait vu toute sa vie défiler : ces fameuses vacances au ski, sa première romance en fin de terminale, sa première cigarette aux « week-end d’inté » lorsqu’elle avait rejoint la prépa.

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Il va y avoir trois ans qu’elle a intégré cette prestigieuse école. L’année qui lui reste encore à passer sera décisive, c’est celle qui lui permettra d’enseigner, de réaliser ce rêve de gamine. Elle en a fait du chemin depuis le moment où elle faisait des pâtés de sable avec ses cousins dans le sud de la France, chez ses grands parents paternels… Bien de choses ont changé depuis ce temps là, à commencer par la perte de Nath’ son cousin adoré, tombé pendant son service militaire, ou bien encore le mariage de Naomi, sa sœur aînée avec un américain, mais ce qui n’a pas changé, c’est son tempérament, sa passion de la danse qui est toujours là, plus forte que jamais, et son éternel côté fleur bleu, en attente de l’amour. Pour l’instant c’est la seule ombre au tableau :: Gabriel. Ils passent leur temps à s’aimer, à se déchirer, puis à se retrouver. Ils se plaisent, ils savent qu’ils sont fous l’un de l’autre, mais ils n’arrivent pas à faire les concessions nécessaires pour franchir le pas et devenir un couple à part entière, chacun des deux est bien trop têtu pour ça…