Pour moi l’enfance est le trou noir où l'on a été précipité par ses parents et d'où l'on doit sortir sans aucune aide. Mais la plupart des gens n'arrivent pas à sortir de ce trou qu'est l'enfance, toute leur vie ils y sont, n'en sortent pas et sont amers. C’est là qu’on a été bombardé de connaissance, qu’on nous a dit quoi faire, qu’on est devenu ce qu’on est aujourd’hui. Personnellement j’ai réussi à m’en sortir seule, et je suis plutôt fière de ce que j’ai fait. Je n’ai pas eu besoin de l’argent de mes parents pour devenir ce que je suis, j’ai réussi seule à faire ma vie comme je la voulais. Malgré le fait qu’ils aient toujours été là pour moi, j’ai toujours été une personne très indépendante. Ils ont fait leur travaille de parents, ils m’ont élevés et donnés de bonnes valeurs, je me suis arrangée pour le reste. J’ai eu une enfance plutôt normale, j’avais de bons parents présents et j’allais dans de bonnes écoles. J’ai toujours été très sociale, j’aimais ça parler avec des gens, en connaitre d’autres et me faire connaitre. Je n’étais pas la fille la plus extravagante mais j’étais facile d’approche et je connaissais beaucoup de monde. J’étais enfant unique, je devais donc avoir des amis pour ne pas être seul au monde, seul dans un monde d’adulte. J’étais bonne à l’école, j’avais toujours de bonnes notes et en plus je commençai à prendre des cours de danses. C’était ma passion lorsque j’étais jeune, aujourd’hui ça l’a changé bien sûr, mais lorsque j’étais petite c’était une bonne activité pour moi. J’ai essayé tous les styles imaginables, pour finalement à l’adolescence choisir le flamenco, une danse très sexy. Rendu à l’adolescence je n’avais pas changé. J’étais toujours la même ouverte et très sociale, sauf que j’étais bien plus mature qu’avant. J’étais plutôt sérieuse et je commençais à avoir des buts sérieux dans la vie, plus que quand j’étais jeune. Mais être un adolescent, c'est pire qu'être un enfant parce que tu es conscient de tout ce qui t'arrive. Tu vis des choses qu’avant tu ne vivais pas, ou que tu ne te rendais pas compte. Les premiers amours, les nouveaux amis, ceux qui restent, ceux qui partent. Plusieurs changements dans cette période puisque c’est là qu’on rencontre les gens qu’on va côtoyer pour le reste de notre vie. C’est à 18 ans que je commençai à fréquenter mon mari, enfin mon futur mari. À cet âge là, ça faisait un moment que j’avais arrêté de faire de la danse, mais pour rester en forme j’avais commencé le tennis et c’est là-bas que je le rencontrai. En fait, il n’était pas un élève dans ce sport mais le professeur, il avait 23 ans mais avec son talent était rapidement devenu apprenti, puis professeur. Ça faisait quelques années qu’on se connaissait puisque je prenais des cours avant qu’il devienne le professeur de mon cours. C’est certain que je l’ai toujours trouvé beau, très beau il faut dire, mais je n’avais jamais pensé tomber amoureuse de lui. Une fois notre école de tennis fut choisie pour participer à un tournoi, une semaine en Suisse mais l’école devait choisir que quelques élèves et je fus choisi. Notre professeur, Hugo, nous accompagna. C’est là que je le connu réellement, qu’on apprit à ce connaitre et qu’une attirance physique s’installa entre nous. Je n’étais pas le genre de fille facile, mais avec le temps on se fréquenta de plus en plus pour finir par sortir ensemble. Il était parfait, un peu plus vieux que moi, mais l’amour n’a pas d’âge. En plus de son petit emploi pour combler des trous dans ses horaires il était professeur d’histoire. Ça lui allait parfaitement, il aimait apprendre aux autres, il était un bon parleur. C’était l’amour fou entre nous, on était un couple parfait et toutes mes amies m’enviaient. Moi j’étais aux anges et je continuais mes études en mode, je voulais devenir designer de mode et faire des collections de vêtements. Un soir, pour nos 7 ans de vies communes, on sorti pour un souper entre amoureux dans un restaurant très chic. On mangea très bien, on parla beaucoup, comme à toutes les fois qu’on était ensemble, et puis on repartit en voiture jusqu’à chez nous. On écoutait nos chansons préférés de quand on avait commencé à sortir ensemble, enfin le son était très fort et on chantait les paroles qu’on connaissait par cœur. Attendant que la lumière tombe au vert pour passer, je changeai l’album. Lui regardais devant en attendant puisque c’est lui qui conduisait. La première chanson de l’album commençait et finalement ce fut à notre tour de passer, Hugo avança et un gros camion passa dans l’autre sens sur sa lumière rouge et frappa notre voiture sur le côté, où la porte d’Hugo. Je perdis conscience à ce moment, et lorsque je me réveillai j’avais une terrible douleur un peu partout au corps, il faisait clair. En fait, on m’expliqua que j’étais à l’hôpital, on avait eu un accident et que j’avais eu de la chance, je n’avais qu’une jambe cassée et de nombreux ecchymoses. Lorsque je demandai à voir Hugo, l’atmosphère changea et je commençai à me pauser de nombreuses questions. Ils finirent par me dire que son décès avait été remarqué lorsque les ambulances étaient arrivées, il n’avait eu aucune chance de survivre. C’est alors que mon monde s’effondra totalement. Je venais de perdre mon mari, mon meilleur ami. Je passai les jours suivants enfermée dans ma chambre, je ne faisais plus rien. Aucun son, aucune lumière, je voulais être seule seulement. Enfin ce ne fut pas seulement les jours suivants, ce fut les semaines, les mois, les années. Mes amis essayaient de me faire sortir mais ils ne réussissaient pas. Au fil du temps. Je décidai de me mettre à dessiner, à créer des vêtements. Tant qu’à être chez moi, seule à rien faire, je développai de nouvelles collections. Un jour, mes amies arrivèrent chez moi et me força à m’habiller pour sortir, en fait elles avaient organisé un rendez-vous avez des amis pour me faire rencontrer un gars, c’était n’importe quoi. Là-bas ils me laissèrent seule avec lui, un gars qui était plutôt beau dans son genre, mais je n’étais pas encore prête à m’intéresser à d’autres garçons. Lui sa femme l’avait quitté, partant et ne laissant aucunes nouvelles et moi mon mari était mort, on était presque fait l’un pour l’autre. On passa donc la soirée à parler, on s’entendait étonnement bien. C’était le premier homme depuis Hugo que je m’intéressais. On continua à se voir, j’avais finalement quelqu’un à me préparer pour lui, je me faisais belle pour lui. J’étais probablement en train de tomber amoureuse de lui, et je crois que c’était le cas pour lui aussi. Un soir, rentrant du restaurant, on était dans le taxi. Il me demandait si je voulais prendre un dernier verre, chez lui bien sûr. Aller chez lui signifiait bien plus que de prendre un simple verre. On rentra chez lui, collé comme deux amoureux et arrivant à sa porte on remarqua qu’elle n’était plus verrouillé, c’était plutôt étrange. Finalement une belle femme arriva à la porte, en chemise de nuit très transparente, je ne mis pas de temps à comprendre que c’était sa femme, de la manière dont elle parlait. Je dis que je ferais mieux de partir, et sa femme approuva. Je regardai une dernière fois Nathan, je croyais que j’allais finalement pouvoir refaire ma vie, mais non. Je quittai donc chez lui et repartit chez moi. Je ne sais plus quoi faire, je sais que sa femme est là lors je ne veux plus le voir. Finalement que je n’étais qu’une fille pour passer le temps, avant que sa femme revienne. Je me concentre donc sur la mode, la création, au moins ça m’évitait de trop penser, et ça me fait du bien.

Prénom : Laura. Age : 16 yo. Pseudo sur Bazzart/PRD/autre ... : Tazer. Comment as-tu connu le forum ? Pub. Que penses-tu, à première vue, du forum ? il a l'air parfait. Avatar : katie mcgrath. Autre chose ? j'ai hâte de rp.

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