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 out of control | PV LUCAS

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Camille I. Delaunay
Ҩ je suis Camille I. Delaunay

♚ CAMILLE
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MessageSujet: out of control | PV LUCAS   out of control | PV LUCAS EmptySam 13 Aoû - 11:50

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.LUCAS & CAMILLE.
. OUT OF CONTROL .

D'un geste lourd j'éteins le réveil qui sonne depuis deja trois bonnes minutes. Poussant un léger grognement, je passe une main au niveau de mon front tout en gardant mes yeux fermés. Bordel. J'ai un de ces mal de crâne. Je commence à remuer très légèrement tout en ramenant la couette un peu plus sur moi, m'apprêtant au passage à me rouler en boule dans celle-ci, histoire de retrouver mon sommeil. Il y a quelque chose qui cloche. Les paupière toujours closes je tire sur ma couette, mais il y a comme une résistance. Agacée je finis par ouvrir les yeux et me retourne dans mon lit afin de voir ce qui coince. Hum. Mon réveil est assez brutal pour le coup. Un grand brun tatoué est allongé à quelques centimètres de moi et accessoirement nu. C'est vrai qu'en y regardant de plus près, je suis également à poils sous ma couette, ce qui me laisse largement deviner ce qui a bien pu se passer entre lui et moi. Pourquoi il ne s'était pas tiré après notre folle nuit cet abruti ? Il a cru que mon appartement était une auberge de jeunesse ? En appuie sur mes avants bras je me laisse finalement retomber sur le matelas, poussant un soupire totalement blasé. Si il y a bien quelque chose que je déteste, c'est que mes coups d'un soir restent à pioncer chez moi. Non, on baise et après on se casse. Voilà ma façon de voir les choses. D'un mouvement tout sauf délicat, je soulève la couette et me lève de mon lit avant d'enfiler un boxer et un débardeur qui trainait sur le sol de la chambre. Dans la foulée je me penche vers ma table de chevet et pousse tout le bordel qui y traine afin de choper mon paquet de clopes et m'en allumer une. J'inspire une grande latte et recrache la fumée. Clope pendant au bout des lèvres je fais le tour du lit et enlève brutalement la couette de ce dernier. Posant ma main sur l'épaule du mec en question, je commence à le secouer afin qu'il émerge. « Oh ! Réveil toi bordel ! » Je gueule pendant que ce dernier ouvre à peine les yeux. J'attrape ses affaires qui sont éparpillées sur le sol et lui lance à la figure. « Ce serait pas mal que tu te tires. C'était sympa nous deux mais ca va s'arrêter là hein. » J'affirme en inspirant sur ma clope avant de croiser les bras. « Allez bouge j'ai des trucs à faire ! » M'exclamais-je sur un ton relativement agacé. Le mec finit par se lever du lit, et me traite de salope tout en enfilant rapidement ses fringues. Ce qui au passage me fait doucement sourire. Je crois que c'est la première fois qu'on le réveil aussi brutalement. Pauvre chou. Du coin de l'oeil je le regarde partir et une fois la porte claquée, j'inspire un grand coup histoire de me calmer les nerfs. La journée commence vraiment bien.

Aujourd'hui c'est mon premier jour de boulot et bien entendu je suis en retard. Quelle idée j'ai eu d'aller faire la fête hier soir. Plus jamais je ne suivrais les conseils de ma meilleure amie qui m'affirme que, d'aller boire un coup allait m'aider à décompresser du stresse que je pouvais ressentir à l'idée d'aller bosser dans un endroit qui m'étais totalement inconnu. J'avais passé un entretiens la semaine dernière – mon père m'avait au passage forcé d'aller là-bas prétextant qu'il connaissait le patron ou je ne sais trop quoi – et ils m'avaient retenu. Bon j'suis certaine que c'est mon père qui a fait jouer de ses relations pour que j'obtienne le travail. Peu importe. Bien entendu j'avais déjà fait des petits boulots auparavant mais rien d'extraordinaire. Pour le coup, c'était l'occasion d'avoir un travail fixe et qui me rapporte. Même si j'étais loin d'être malheureuse vu la somme que me versait mon cher père tous les mois. Bref, il est déjà huit heure trente et je sors tout juste de la salle de bain. Sachant que je commence à neuf heures, je ne suis absolument pas dans la merde. Je cours à travers mon appartement en direction de ma chambre pour trouver de quoi m'habiller. Manquant au passage de me vautrer parmi mes fringues déjà étalées parterre. Mon dressing ressemblant déjà à un No Man's Land, ce n'est pas trop grâve si je rajoute encore plus de bordel dans mon bordel déjà existant. Au moins ca fera du boulot pour la femme de ménage. Rapidement j'enfile une paire de collants noir, une tunique moulante fuchsia ainsi qu'une paire de bottines à talons hauts. Comme quoi même dans l'urgence j'arrive à ressembler un minimum à quelque chose. Mais à vrai dire je n'ai pas le temps de m'admirer d'avantage, l'horloge tourne. […] Sincèrement je ne sais pas comment j'ai fait, mais je suis arrivée à neuf heures pile sur mon lieu de travail. La chance doit être avec moi aujourd'hui. Je me dirige vers l'accueil et affirme que je suis la nouvelle assistante. La blondinette souriante m'accompagne à mon « bureau » et m'informe que je dois aller dans le bureau du patron puisque ce dernier voudrait me voir. J'acquiesce et pose mon sac à main ainsi que ma veste en cuir sur ma chaise avant de me diriger droit vers l'entre du Diable. J'ai toujours appelé le bureau de mes patrons comme ca. Peu importe, je frappe à la porte mais il n'y a aucune réponse. J'actionne la poignet et entre. Il n'y a personne. Encore un qui doit prendre son temps à glander à la machine à café pour draguer les employées. Debout en plein milieux de la pièce, je laisse échapper un soupire, tout en restant les bras croisés à attendre légèrement stressée la venue de mon bourreau.

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Lucas E. Garrel
Ҩ je suis Lucas E. Garrel

Il est nouveau à Paris. Soyez sympa. Souhaitons lui la bienvenue.

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MessageSujet: Re: out of control | PV LUCAS   out of control | PV LUCAS EmptyDim 14 Aoû - 21:14

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Connerie de réveil. Les bips à répétition me fendent le crâne en deux, ça raisonne de tous les côtés comme si je m'étais pris une cuite monumentale. Cette sonnerie, c'est tout sauf celle que j'entends chaque matin dans mon appartement, cette sonnerie n'est pas la mienne. Balançant les draps sur le côté, je souffle un putain de circonstance, main passant sur mon front et glissant jusqu'à mes yeux. Le matelas bouge, s'affaisse, et les bip cessent enfin. Venant remplacer le vacarme, une main glisse le long de mon torse, des ongles griffant à demi ma peau. Sourire en coin et j'ouvre les yeux, découvrant la conne qui m'avait dors et déjà pourrie ma matinée, se plaçant à califourchon sur mon torse nu pour embrasser mes lèvres. Elle se redresse, dévoilant une poitrine nue encadrée par deux longues mèches de cheveux bruns. Cette fille est bandante. Rectification, cette fille était bandante hier soir, quand je l'avais croisé lors d'une soirée mondaine, soirée de gala dans le hall du Ritz. Le manque de caféine, le mal de crâne qui pointait, par sa faute, le bout de son nez, et l'impression de déjà vu de ce corps nu rendait à la scène un côté terne. Je pose mes mains au niveau de ses côtes, les descends doucement jusqu'à ses hanches, la faisant basculer sur le côté, sa part de matelas. « Pas de méprise, hier soir tu étais pile celle qu'il me fallait. Mais les filles démaquillées dès le petit matin ont la fâcheuse tendance de me faire débander. » Sa mine prend une teinte rosée, sa bouche une forme de o de surprise. Rapidement, je me lève, attrape ma chemise. Regard rapide à sa table de chevet, et je lance dans sa direction un flacon de fond de teint, qu'elle attrape par réflèxe. « Tiens, tout à l'heure, tu seras la plus belle pour aller sauter. » Petit sourire lâché, et je glisse une marlboro entre mes lèvres. Affaires toutes récupérées, habillé, j'avance jusqu'à la porte, posant une main sur la poignet avant de me retourner. « Je suis désolé de te paraître vulgaire princesse. Le cours du marché n'attendra pas ton joli cul. » Et sur ces mots, et les cris de mon coup d'un soir des beaux quartiers, je m'envole, direction mon appartement dans le septième pour une douche rapide et des fringues propre.

Comme à mon habitude, je ne fais jamais l'ouverture de la boîte que m'avait confié mon père. J'attends une bonne heure avant de me pointer : elle tourne toute seule et au ralentit aux alentours de huit heures, pas besoin que je vienne pour tourner en rond dans mon bureau. Les pieds à peine posés dans le hall, Jeanne, ma secrétaire, me fonce dessus, dossiers dans une main, gobelet de café dans l'autre. « Deux sucres, sans mousse. » Elle a toujours eu l'air stressée, à courir partout et à tripoter le premier des boutons de chemisier au niveau de son encolure. Certes, je ne suis pas le patron le plus généreux et amicale de la terre. Il n'était pas rare que l'on voit quelqu'un sortir avec un carton dans les bras, direction son petit appartement et pôle emploi. Mais pas Jeanne, elle était sûrement la seule personne que j'appréciais réellement dans cette entreprise. Et pour une fois, le physique n'avait rien à voir là dedans. Éclair de génie, que d'avoir pris une trentenaire aux rondeurs apparentes. J'attrape le tout avec un sourire. « Jeanne, que ferais je sans toi. » Elle tente un sourire, avant de commencer son speech habituel, sur les choses importantes de la journée, en s'engouffrant derrière moi dans l'ascenseur. « Il faudra impérativement rappeler les PDGs de Kinney's industry, en Angleterre, ils ont demandé une vidéo conférence dans l'après midi. » J'avale une gorgée de café, en regardant défiler les numéros des étages sur le voyant rouge. « Connardz de british, les négociations à peine commencées qu'ils nous foutent déjà leurs avocats au cul. » Soupir de la part de ma secrétaire, qui remet ses cheveux en place, cherchant quoi répondre, ou l'ordre dans lequel elle comptait me sortir son programme de la journée. Autre point qui m'a plu chez Jeanne : elle apprend vite, mais se perd aussi rapidement. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et je traverse le couloir en jetant un coup d'œil aux dossiers. Portable qui sonne dans ma poche, je place mon gobelet de café entre les mains d'une assistante pour décrocher. « Allô. » pause de quelques secondes pour faire un signe à Jeanne. « Fais moi une liste, faxe la moi, et va me chercher un nouveau café. » et je reprends la conversation, avec cet actionnaire américain. Je pousse la porte de mon bureau, continuant dans ma lancée, dans un anglais parfait. « ...en effet, je serai très heureux de voir vos offres. Transmettez le tout à ma secrétaire dans la journée. Bien. Au revoir. » La porte claque et je pousse un long soupir, balançant ce que j'avais jusqu'alors dans les mains sur mon bureau, lunettes comprises. Tête plongée dans mes dossiers, je n'avais pas encore remarqué la présence d'une jeune femme dans mon bureau. « Qui êtes vous ? » Sourcil arqué, moment de bug. Son visage me dit quelque chose. Je reste encore quelques secondes à l'observer avant de me reprendre. « La nouvelle assistante, c'est ça. » Bien sûr qu'elle me disait quelque chose. J'oublie rarement le visage d'un de mes coups d'un soir, le sien particulièrement. Nuit parfaite, nuit qui n'était absolument pas comme celles d'avant, celles avec les autres. Enfin, j'avais peut être un peu trop bu pour qu'elle me fasse cet effet. Je me positionne près du bureau, main de part et d'autre de mon corps pour me tenir, quelque chose à m'appuyer. « Si tous mes coups d'un soir se présentaient comme mes nouveaux assistants, l'entreprise en serait ruinée. » Blague lourde, je ne ri même pas enchaînant directement. « Blague à part ; on t'as déjà montré ton bureau ? »
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Camille I. Delaunay
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MessageSujet: Re: out of control | PV LUCAS   out of control | PV LUCAS EmptyLun 15 Aoû - 10:24

Travailler dans un bâtiment aussi grand c'était une grande première pour moi. A vrai dire j'avais plus l'impression de bosser dans une fourmilière. Mon père possédant une entreprise immense aussi, je savais très bien que dans ce genre de truc la moitié des gens ne se connaissaient même pas et ne se rencontreraient surement jamais. Jusqu'à aujourd'hui j'avais préféré enchainer les petits boulots. Je préférais largement bosser dans un petit magasin de fringues plutot que de me faire chier là dedans c'est clair et net. Mais comme je n'ai pas la langue dans ma poche, je finis toujours par m'accrocher avec mon supérieur et résultat des courses je me fais licencier rapidement. Le dernier job en date que j'ai eu c'était serveuse dans un café de la capitale. Rien d'extraordinaire en soi. Sauf qu'il y a toujours un connard pour faire chier son monde. Enfin là pour le coup c'était surtout une vieille conne qui m'enquiquinait tous les jours – ou presque. Elle était là sur son grand fauteuil près de la vitre à passer son temps à se plaindre. Un coup le café n'était pas assez fort, un coup il n'était pas assez sucré ou alors il l'était trop. Bref je ne compte plus le nombre d'aller et retour que j'ai pu faire entre la machine à café et sa table jusqu'au jour où j'ai littéralement péter un câble en plein milieux du café. Lui affirmant au passage qu'elle m'emmerdait royalement et qu'il était temps pour elle qu'elle aille en maison de retraite car elle avait les papilles gustative qui disjonctaient complètement. Franchement vous ne pouvez pas savoir à quel point ca m'a soulagé de lui foutre tout ca à la gueule à cette vieille peau. Ce n'est pas parce que j'étais une simplement serveuse qu'elle devait me traiter comme une sous merde. De toute façon tout le monde pensait ce que j'ai dit sauf que personne n'osait le lui dire. Bon il est vrai que pour le coup j'y suis peut-être allée un peu fort étant donné qu'elle est la cliente la plus fidele de l'établissement. Bon c'est clair que je n'ai pas fait long feu puisque le soir même je me faisais renvoyer. Et autant dire que mon paternel n'apprécia pas la nouvelle. Me hurlant dessus à s'en arracher les cordes vocales à travers son bureau. J'suis presque certaine qu'à l'autre bout du parc de la demeure familial, le jardinier l'entendait gueuler comme un âne. C'est vrai, je suis un cas désespéré lorsqu'il s'agit de monde du travail. J'ai du mal à garder un boulot plus de trois mois car je finis par littéralement exploser après quelque chose qui ne me plait pas. Faut voir le positif dans tout ca, j'ai pu toucher à tous les domaines. J'ai même bosser dans un zoo pour vous dire.

Aujourd'hui je commençais un tout nouveau travail. Assistante. Pour être franche, je n'avais pas la moindre idée en ce que cela consistait. Suivre son patron comme un toutou c'est ca? Génial, moi qui adore marcher ca va me plaire. Bad joke. Surtout en talon haut c'est vrai que mes pieds vont adorer ca. Gosh je sens que je vais pleurer le soir en rentrant chez moi. Je ne dis pas que je n'aime pas être en talons puisque j'en porte presque tous les jours depuis que j'ai seize ans, mais au bout d'un moment ca fait mal. Remarquez, si mon patron me fait chier, un coup de talon aiguille devrait le calmer. En parlant du patron, le voilà qui arrive enfin, parlant l'anglais comme si c'était parfaitement naturel et ne me prêtant pas la moindre attention. Genial, ca commence bien. Je le suis du coin de l'oeil parcourir son bureau et balancer ses affaires sur ce dernier. Je me positionne face à lui le fixant de mes yeux bleus tout en gardant les bras croisés, dans l'espoir qu'il lève enfin les yeux vers moi. « Qui êtes vous ? » La nouvelle Miss Univers. Je hausse un sourcil et affiche un air un peu blasé. Enfin ca c'est jusqu'au moment où il lève les yeux vers moi. Son visage me...Oh putain de merde. Self control Cam' on se détend. Je ne sais pas comment j'ai fait pour rester presque impassible. Dans ma tête une lumière rouge se met en marche comme si elle m'ordonnait de déguerpir au plus vite. Y'a pas à dire, j'ai toujours l'art et la manière de me foutre dans des situations pas possible. « Si tous mes coups d'un soir se présentaient comme mes nouveaux assistants, l'entreprise en serait ruinée. » Connard. Je lui jète un regard mauvais avant de rouler des yeux, affichant au passage un rictus moqueur. « Si vous ne passiez pas votre temps à virer vos assistantes, vos coups d'un soir ne viendraient pas se présenter dans votre bureau. » Je lui balance du tac au tac. Merde. Camille ta gueule. « Blague à part ; on t'as déjà montré ton bureau ? » Pour simple réponse je me contente de lui affirmer d'un hochement de tête que oui.
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