Anastasia Katharina

PETROVITCH

PRÉNOM(S) ▪ Anastasia, ouai comme la princesse, mais vu que j'ai horreur d'être comparé à ce genre de niaise appeller moi anna, et rien qu'Anna s'il vous plaits ça suffira ! (Sinon je vous butes, en parlant poliment bien sur) NOM DE FAMILLE ▪ Petrovitch comme la grande lignée d'hommes d'affairesAGE ▪ 23 ans (dix ans d'âge mental ? ) DATE DE NAISSANCE ▪ 8 juillet 1988ORIGINE(S) ▪ Russe LIEU DE NAISSANCE ▪ Moscou ÉTUDES/MÉTIER ▪ Etudiante en cinématographie, mannequin à ses heures, glandeuse le reste du tempsGROUPE ▪ Etudiante SITUATION ▪ Mariée mais plus qu'infidèle

✎ CARACTÈRE Chiante, elle aime faire chier le monde, ça la purifie c’est important non ? • Conne • Impulsive • S’emporte facilement et quand ça arrive crie, casse tout sur son pasage et insulte tout ce qui bouge ( et même ne bouge pas) • Malpolie ( les « putains » et « je t’emmerde » sont un peu ses mots de liaisons à elle. • Méchante avec ceux qui l’embête. • Fumeuse excessive. • Marrante et légèrement folle sur les bords • Rebelle et n’obéit jamais aux ordres. • Vexante et blessante sans s’en rendre compte. • Séductrice. • Peste au grand cœur. • très Franche. • Ultra bavarde. • Aime faire des trucs totalement dingue du genre déambuler dans les rue à 3h du mat', une vodka à la main, en prédisant la fin du monde, faire croire aux gens qu’elle est une sorcière. • A toujours un truc à faire et on ne s’ennuie jamais en sa présence. • Ultra fêtarde. • Passionnée par l’art, le théâtre, la musique, la danse classique. • Plus sensible qu’elle n’y parait. • Cache son manque de confiance en elle à travers cette façade de fille à qui tout réussit et qui n’a pas froid aux yeux.

✎ PHYSIQUE EGrande rousse et sexy • A un regard de braise, bleuté, capable de faire fondre même l’homme le plus frigide. • A les cheveux long, généralement décoiffés et légèrement ondulé. • Quoi qu’il arrive portera toujours des talons qu’elle ne quittera que pour aller à la salle de sport. • N’a pas des énormes seins mais le vie très bien et n’envisage pas une seule seconde la chirurgie estétique. • A une silhouette élancée et musclée, un corps de rêve que se doit d’entretenir toute mannequin qui se respecte. • A un tatouage sur la nuque, un autre au creux des reins. • Toujours à la pointe de la mode elle adopte un style assez sexy, rock-n roll, et classe en même temps. • Grande adepte du cuir et de tout type de vêtement moulant. • Ne sort jamais sans un coup de crayon noir sous les yeux. • A la peau aussi pâle que Blanche Neige et bronze très peu.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

Cochez toutes les expressions qui se rapportent à votre vision de la ville de Paris. Pour cocher une réponse, il vous suffit de rajouter le terme "checked" entre les termes value="personnage" et type="checkbox".
La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
Si je suis à Paris ? C’est uniquement à cause de mon mari, Antoine, un trentenaire français charmant mais suffisamment de fois absent pour que je puisse profiter de la capitale comme je le souhaite. Ce mariage n’a uniquement été effectué par convenance et arrangé avec mon père pour des raisons assez obscures je dois dire. Monsieur Petrovitch a toujours été un homme mystérieux, titulaire d’une chaine d’hôtel, je suis bien loin de me douter qu’il est un des meilleurs agents de la mafia russe, qui n’a trouvé d’autre moyen que de surveiller Antoine en me mariant avec lui. Mais leur histoires moi je ne m’en préoccupe pas, je profite de ma liberté, de ma jeunesse à Paris pour faire ce que je veux, quand je veux, et avec qui je veux. Vous avez dis infidèle ? Non, mon pseudo mari et moi-même nous sommes arrangés pour faire ce que l’on voulait de notre côté, et c’est très bien comme ça. Plutôt que de continuer ma vie à rien foutre, je me suis mise à faire des études de cinéma, simplement parce que cela me passionne. Je ne suis peut être pas assez ambitieuse pour oser pouvoir faire carrière là dedans, mais au moins allez à l’université m’occupe. Il m’arrive aussi de faire quelque photos à côté, Paris capitale de la mode, forcément une ancienne mannequin y a toujours sa place n’est-ce pas ? Même si sa me gonfle parfois sérieusement de devoir jouer les potiches en photos.

Ma vie aurait sans doute put être merveilleuse. Après tout, c’est vrai, quand on nait avec une petite cuillère en or dans la bouche, et qu’en plus d’être riche on est aussi belle et on a tout pour plaire. Pourtant, ce fut loin d’être aussi facile pour moi. Surtout avec un père complètement taré, et une mère alcoolique. Les choses dès le départ ne pouvaient pas être aussi simple qu’on aurait put le croire. Mon père, Ivanov, était le genre d’homme que tout le monde respectait, charmant, distingué, classe, jeune homme de bonne famille ET surtout, à la tête d’une grosse chaine d’hotel internationale. Forcément, ça forçait le respect, et tout le monde l’aimait bien et l’admirait. C’était d’ailleurs l’un des meilleurs partis de la ville. Le timing idéal pour ma mère, Victoria, ancien mannequin, virée de son agence parce qu’elle était un peu trop portée sur la bouteille. Son mariage avec Daniel semblait alors être une réussite. Car après tout, au départ, tout se déroulait comme elle l’avait prévue. Ils s’installèrent ensembles, elle pouvait s’offrir toutes les robes et bijoux qu’elle voulait, et pouvait rendre folle de jalousies toutes ses amies. Quoi de mieux pour une femme, qui avait toujours été attirée par le fric ? La suite, on la connait. Qui dit mariage, dit gosse. Et c’est là que moi et mon frère on arrive.

Victoria avait la vie dont elle avait toujours rêvée. Elle eut même la possibilité de réaliser son rêve et d’ouvrir une agence de mode pour devenir l’une des stylistes les plus réputée de la capitale russe. Tout semblait lui réussir. Et tout aurait été si parfait, si Ivanov n’aurait pas été un abrutit. Mon père avait beau être bien vu de toute l’élite moscovite, ce que les gens de voyaient pas, c’est qu’à travers cette façade, il avait certaine tendance maniaco-dépressives et certains trouble obsessionnels qui le rendait insupportable. Il avait toujours été un peu fou sur les bords, et avait même certaine tendance à s’énerver trop vite et pour un rien. Les assiettes, les vases, les bibelots, c’était très souvent qu’il les envoyait valser au travers de la maison. Ma mère disait que c’était à cause de son père qu’il était comme ça. Apparemment ce dernier le battait et ça l’avait rendu totalement dingue. L’hôpital psychiatrique aurait été parfait pour lui, au vu de ses crises de nerfs incessants, mais mon père prétendait qu’il n’avait pas le temps à cause de « son travail ». Résultat, la gamine que j’étais, fut obligée de grandir en le supportant. Je n’avais jamais aimé ce type. Et ça ne sera probablement jamais le cas. Il me pourrissait littéralement l’existence dès que je le voyais. Même petite je n’arrivait pas à le supporter, lui et cette manie qu’il avait de bien vouloir paraitre devant les autres, voulant être bien vu de l’extérieur, alors que l’intérieur n’était que pourri ! Ma mère était peut être trop idiote pour le quitter. Parce qu’aussi fou soit-il, au fond elle l’aimait. Bien qu’il fallait vraiment avoir de sérieux problème dans sa tête pour aimer un type pareils. Enfin c’est ce que j’avais toujours pensé. Et puis de toute façon, ma mère était sans doute loin d’être une femme posée et tranquille. Elle était même carrément hystérique, buvait constamment, et piquait une crise dès qu’elle se cassait un ongle. Elle était sans doute un peu folle elle aussi, mais malgré tout, je l’aimais moi ma mère. Bien qu’elle était parfois complètement insupportable.

Les années passèrent, et l’état de mon père ne s’arrangeait pas. C’était même pire. Particulièrement quand il commença à s’en prendre à moi, me toucher…Berk ! C’était horrible et je préfère même passer les détails. A l’école, j’étais la fille populaire, belle, que tout le monde enviait. Pourtant, ma vie n’avait rien d’envieux. Et je souffrais en silence de mon malheur, de mon dégout, trop traumatisée pour parler de ce que mon père me faisait. Sale type ! J’étais vraiment une sacré cruche pour ne rien dire ! Heureusement, le temps passa, et la fille plutôt timide que j’étais au départ, commença à voir son caractère s’affirmer. Quand je commença à parler à Victoria, aussi difficile que ce fut, des attouchements de mon père. Celle-ci réagissait immédiatement et demanda le divorce. S’en était trop. Et puis elle savait qu’elle pouvait récolté pas mal de fric avec une telle séparation, car c’était évident qu’elle allait garder les enfants. Et puis son agence était de plus en plus réputée qu’elle n’avait même plus besoin d’Ivanov à présent. Elle le quitta comme une vieille chaussette, et j’en fus ravie. Il faut dire que la situation n’aurait pas put durer, car en plus d’être un pervers, ce « père » était aussi violent avec moi, et m’avait sans doute choquée pour longtemps. A présent, moins je le voyais, mieux je me portais. On avait déménagée avec ma mère, dans un appartement luxueux du centre ville. Tout semblait rentrer dans l’ordre. Bien que cette souffrance que je gardait depuis tant d’année, avait tendance à me pourrir de l’intérieur. Mais comme je l’avais toujours fait, je faisais comme si tout allait bien. C’est mieux ainsi de toute façon ! J’ai pas envie de faire pitié moi !

J’étais donc arrivée à présent au stade de l’adolescence. Victoria était folle quand je commençais à lui piquer son maquillage en cachette, et que celui-ci disparaissait. Ma mère avait toujours détesté qu’on touche à ses affaires, et piquait souvent des crises pour ça. Il faut dire, que pour elle, être belle était primordiale. Elle voulait conserver sa beauté éternellement et ne jamais vieillir. La preuve, pour ça elle avait toujours refusé que je l’appelle « mère » ou « maman », trouvant que ça la vieillissait beaucoup trop. Je devais donc l’appeler Victoria, sinon elle allait s’énerver. Je crois qu’au fond Victoria était jalouse de moi, et de ma jeunesse. Je savais qu’elle aurait aimé être à ma place, avoir encore toute la vie devant elle. Donc malgré son comportement très pénible, je ne pouvais pas la blâmer, car j’avais ce qu’elle désirait le plus après tout.

L’école ce n’était pas mon truc. Vraiment pas. C’est vrai quoi, pourquoi perdre son temps à rester enfermée dans une salle de classe toute une journée, alors qu’à la place on pouvait tranquillement aller faire du shopping ? « Anastasia, fait des efforts pour être attentive en classe. Tu es intelligente, ne gâche pas ta vie. » Me répétait constamment Victoria. Sauf que moi je l’emmerdais. Elle ne voulait surtout pas que je fasse comme elle, pour quitter l’école à 15 ans, devenir mannequin, se retrouver à la rue, et être obligée d’épouser le premier riche de passage pour s’en sortir. Juste pour ça, j’essayais de suivre un minimum les cours. Même si c’était une vrai perte de temps.

« Chérie tu peux pas savoir ce qui m’est arrivée hier soir ! Piotr m’a embrassé ! Avec la langue ! Et devant cette pouf d’Eva en plus. »Elle c’était Aleksia. Ma meilleure amie. On se connaissait depuis la primaire sans doute. Elle avait toujours des histoires de mec à me raconter. Ca me faisait bien rire, et je l’écoutais. Elle était sans doute la personne que j’appréciais le plus sur cette terre ! Il faut dire qu’on était tellement semblable. On partageait tout, nos secrets, nos peines, nos peurs. C’était ça la véritable amitié. En plus on détestait toutes les deux cette pouf d’Eva. Une fille à papa, riche bien sur, qui se prenait pour le centre du monde. Et en plus c’était une vrai bêcheuse celle-là. Mais bon, d’un côté elle me faisait un peu pitié. Car moi et Aleksia on arrivait toujours à lui piquer les mecs qui l’intéressait. La pauvre !

Les garçons. Il faut dire qu’Aleksia n’avait que ce mot à la bouche. Elle était pire que moi. Il faut dire que pour avoir son premier petit ami à 10 ans, et pour perdre sa virginité à 12, elle pouvait bien être une connaisseuse en la matière. Certes les mecs m’intéressaient aussi, mais j’étais peut être moins séductrice qu’elle. Il faut dire que dès les « gamins » du collège, m’ennuyaient. Même le plus beau mec du bahut ne m’intéressait pas suffisamment pour que je daigne à m’accrocher à lui. Allez savoir pourquoi, les mecs plus âgés m’avaient toujours plus attiré. « J’ai lu une histoire, où une fille avait épousé un mec de 20 ans son ainé, alors qu’elle n’avait que 15 ans ! Ne fait pas pareil chérie ! » M’avait conseillé Aleks, lorsque je commença à sortir avec Dimitri. Dimitri fut mon premier véritable petit ami, j’avais 14 ans, et lui 26. Quand je vous disais que j’avais un faible pour les mec plus vieux… Mais bon il faut dire qu’il était vraiment très séduisant. Et tout allait très bien entre nous. Enfin peut être hormis le fait que je lui avais mentit sur mon âge, en lui faisant croire que j’étais majeure. Ce fut un gros choc pour lui lorsqu’il l’apprit. Surtout qu’on avait déjà couché ensemble bien avant. Au passage, perdre ma virginité avec ce type ne fut pas déplaisant. « C’est pas trop tôt darling ! Je commençais à m’inquiété pour toi ! Entrer au lycée en étant vierge, aurait sans doute été la honte de ta vie ! » Me disait Aleksia. Allez savoir pourquoi, elle trouvait qu’être vierge trop tard, était ridicule de nos jours. Moi je m’en fichait bien de ça. Il faut dire que je m’intéressait beaucoup moins à ce que pensait les autres de moi que ma meilleure amie

Malgré le fait que je lui avait mentit sur mon âge, Dimitri voulut rester avec moi. Tout simplement parce qu’il m’aimait. Je n’étais pas certaine que ça soit réciproque, car je commençait déjà à me lasser de lui. Cependant, il me faisait sortir, m’emenait en voyage, et surtout, ça rendait Eva et les autres filles du collège folle de jalousie. Donc je le gardait. « Mais largue-le chérie ! Il va commencer à avoir des cheveux blancs, que tu seras toujours avec ! » Me conseilla Aleks. J’aurais dû l’écouter. Sa m’aurait évité d’avoir le cœur brisé, le jour où j’appris que Dimitri m’avait non seulement trompé. Mais en plus avec ma mère.

Victoria était devenue depuis son divorce, une séductrice acharnée . Elle voulait à tout pris se prouver qu’elle plaisait aux homme et qu’elle était toujours magnifique. Alors quand Dimitri pointa le bout de son nez à la maison, elle voulut mettre le grappin dessus. D’autant plus qu’elle jugeait que ce type était trop vieux pour moi. Quel horreur d’apprendre qu’elle se l’était tapé ! Sa me dégoutait littéralement. Et en plus de ça, je me rendait compte que j’étais littéralement et irrévocablement amoureuse de ce Dimitri. Aussi salaud soit-il. « C’est tous des cons de toute façon darling ! Il faut juste trouver le con qui te vas. » Aleksia avait raison, c’était tous des cons. Sauf que moi, il fallait toujours que j’ai cette manie, d’être attirée par les pires spécimens. Sauf que le « bon con », celui qui me convenait, je n’étais pas prête de le trouver. Alors en attendant, je faisais comme Clémence, en allant voir à droite et à gauche. Après tout, c’était beaucoup plus marrant que d’avoir une nouvelle fois le cœur brisé. D’autant plus que l’histoire de Dimitri, j’avais toujours du mal à encore la digérer. Je commençais vraiment à détester Victoria à cet instant.

Le lycée quel aventure! Si pour certain c'était synonyme de boulot, révisions, moi ça voulait plutôt dire, mecs, fumette et grosses fêtes! Je m'en foutais toujours autant totalement des études moi ! D'ailleurs, j'étais souvent perçue comme une sorte de rebelle par mes professeur, pour d'autre j'étais Anna, la croqueuse d'homme, pour d'autre une salle gosse de riches, et encore d'autre une garce ! Mais encore une fois je m'en fichais royalement de ce qu'il pensait. J'aimais véhiculer cette image de fille détestable. La réalité était tout autre, seul mes véritables amis savaient que je n'était pas aussi peste que je le paraissais. Mais disons que ça m'amusait beaucoup de jouer sur les apparences. Après tout les gens ne jugent que par ça. Donc autant faire ce qu'ils attendent de toi. Il faut bien des filles sages, des intello, des sportifs, des plays boys, des filles populaire, donc pourquoi pas des pestes aussi? « Mais non honey! Toi tu n'entre dans aucun groupe! Tu n'es ni une peste, ni une populaire et encore moins une intello! Tu es unique! » Me répétait Aleksia. Alors que c'est même elle, qui s'amusait à mettre des étiquettes aux gens, les faire rentrer dans une catégorie. Le pire c'est qu'elle se trompait rarement! Elle avait vraiment un don pour ça. Genre elle voyait une fille, direct elle la plaçait par exemple dans la catégorie des intello'. Catégorie qui selon elle se divisait en deux sous catégorie les les intello-vierge/coincée à qui leur situation convenait très bien, et les intello-frustrée qui elles, aspirait à basculer un jour dans le monde des populaire. A force de fréquenter ma meilleure amie, je crois que je devenais aussi délurée qu'elle. Même si je l'avais toujours été! Mais c'est à cause d'elle, si j'ai eu l'idée, qu'en plus des étiquettes, on pouvait mettre des notes au gens. Par exemple, prenons la catégorie des beaux gosses, se divisant elle même en sous catégorie les play boys du genre plutôt dragueur et très accessible, qui avait souvent tendance à se retrouver avec les populaires et les mystérieux, un peu plus renfermé et difficile à avoir. On s'amusait ensuite à les noter en leur donnant une note de 1 à 10 par rapport à leur catégories. Par exemple, un intello garçon pas trop moche, pouvait bien avoir un 10 vu sa catégorie, mais un beau gosse play boy pouvait très bien quand à lui être un simple 3. « L'extase pour moi, serait un "beau gosse-mystérieux" qui a un 10! T'imagine! Ça serait le top du top! Mais je sais même pas si ça existe darling! » Elle avait raison. C'était rare quand on rencontrait des 10, mais encore plus rare que les 10 appartenait à la catégorie des beaux gosses mystérieux! (Abrégé : BGM car Clémence et moi trouvions que dire "beau gosse mystérieux" ça faisait trop long.)

Le seul 10 que je connaissais c’était uniquement ce connard de Dimitri à qui je pensais encore, beaucoup trop par moment. Décidément je devais être maso pour m’attacher à un type pareil parfois j’avais du mal à me comprendre. Aleksia aussi. Elle n'a jamais compris pourquoi je me suis accroché à ce mec. Et elle ne pourra jamais le comprendre. Et elle ne pourra plus jamais me dire quoi faire, et me donner ses précieux conseils. Maintenant qu'elle n'est plus là. Maintenant qu'elle est partie. Loin de moi. J'espère qu'elle trouvera un 10 au paradis, elle qui en a toujours rêvé. En tout cas je l'espère. Si elle s'est suicidé, c'était peut être parce que ce qu'il y avait ici ne lui plaisait pas assez? Je la comprends d'un côté. Le monde est pourri. La vie est pourrie. Les gens sont pourris. Je m'en suis bien rendues compte assez vite. Tout s'effondre autour de moi petit à petit. Pourtant, il faut bien une nouvelle fois sauver les apparences. Sourire. Bien paraitre. Etre belle. Fraiche. Garder la pêche. Faire la folle. Fumer. Boire. Draguer. Je suis Anna. La fille soit qu'on aime, ou qu'on déteste. Cette petite garce toujours bien fringuée. Maquillée à la perfection. En qui la plupart des filles se méfient. Qui semble faire la fête tout les soirs. Qui soi-disant bosse comme mannequin. A qui tout semble sourire. J'arrive très bien à faire semblant. Comme si tout allait bien. Alors qu'au fond de moi, j'ai l'impression de plus en plus sombrer. Comme si ma vie n'était qu'une suite d'échec, où un jour, tout finira par s'effondrer. Un conseil : n'enviez jamais la jeunesse dorée, l'argent, le luxe, la popularités, rien de tout ça ne suffit pour être heureux. Et je sais bien qu'un jour, ce monde fait d'hypocrisie et de secrets, finira par tous nous conduire à notre perte. Et le pire dans tout ça, c'est que je n'aurais même pas les judicieux conseils d’Aleks pour parvenir à m'en sortir, le jour où je finirais par sombrer.

A la mort de ma mère - overdose foudroyante - alors que je n’étais même pas encore majeure – à quelque mois près – je du retourner vivre chez mon père, vraiment à contrecœur. Je ne le supportais pas lui et ses petites manigances, ses airs d’hommes bons devant ses clients alors que je savais très bien que ce n’était qu’un con. Mais bon, il avait au moins le mérite de me gâter de tout et n’importe quoi, croyant pouvoir acheter l’amour perdu de sa fille à coup de carte de crédit et robe de marques. Quel crétin. Je passe ma vie à lui répondre, lui crier dessus, n’oubliant pas ce qu’il a fait pendant que lui s’efforce de me faire tenir à carreaux. Pour lui je suis trop dissipée, trop tempétueuse, à plusieurs reprises il m’a même menacée de me priver d’argent et d’héritage. Je ne le croyais jamais, enfin jusqu’à ce qu’il le fasse vraiment le con. Me laissant seule et abandonnée sans vraiment trop savoir quoi faire de ma vie. Les études ? Inenvisageable, il ne me restait que le mannequinat, et puis la comédie, je rêve depuis toujours d’être une actrice. Ma vie est un théâtre, n’est-ce pas alors le métier rêvé pour moi ? Mais je n’avais plus rien, absolument rien, qu’est-ce que j’aurais put faire d’autre que de retourner frapper à la porte de mon père ? J’étais trop lâche pour rester seule et abandonnée, j’avais trop souvent eu une cuillère en or dans la bouche pour me passer de ce que j’avais toujours eu. C’est ainsi qu’avec Ivanov, nous en étions venus à conclure un marché, je me tenais à carreau, faisait le minimum de ce qu’il voulait de moi et en échange j’aurais tout ce que je voulais. En tête de liste, je voulais avant tout être loin de lui, c’est ainsi que j’acceptai le fait qu’il veuille me marier avec un business man français. Antoine, un collègue à lui avec qui il est lié de façon plus que louche. Je n’aime pas Antoine, pas du tout mais grâce à lui j’ai put venir m’installer à Paris, faire ce que je voulais pour continuer ma vie de petite princesse fraichement entretenue par son homme dont elle n’a absolument rien à foutre par ailleurs.


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