l'amitié, c’est un seul esprit dans deux corps → loépoldine et constance.

Je suis au musée, tu me rejoins ? J'appuyai sur la touche envoyer de mon portable puis le déposa au fond de mon sac à mains, espérant fortement qu'elle allait me répondre ou directement me rejoindre. Assise sur l'un des bancs extérieur, le regard rivé sur l'énorme pyramide, attendant patiemment. Pour l'une des rares fois, je n'avais pas eu à ouvrir la boutique, ainsi donc j'avais pu me lever à une heure convenable et j'avais pu pleinement profiter de cette journée ensoleillé et des plus chaleureuses. Le musée du Louvre, c'était mon endroit préféré dans tout Paris et ce, depuis ma tendre enfance. Gamine, je venais passer mes après-midi ici, les yeux rivés sur ces belles toiles, sur ces magnifiques sculptures ou encore ces portraits, tous plus parfaits les uns que les autres. C'était d'ailleurs dans un évènement du genre que j'avais fais la rencontre de léo, mon amie d'enfance. Amoureuse des arts, tout comme moi, elle était tombé sous le charme de ces photographies. Ces souvenirs qui restent gravés à jamais sur papier, ça l'avait complètement charmé et pareillement comme moi avec la peinture, elle en était resté folle, jusqu'à en faire son métier beaucoup plus tard. Écouteurs aux oreilles, j'attendais patiemment. Les venaient et allaient, comme chaque jours, le musée était pleins. Des gens venant de partout, Parisiens comme Américains venaient ici tous les jours, soufflant devant ces merveilles, photographiant l'extérieur avec leurs énormes appareils de touriste. Un croquis de sourire aux lèvres, j'attrapai à nouveau mon portable et composai rapidement le numéro de Julien. Ce soir, diner chez tes parents, n'oublie pas. Pas le moindre je t'aime, pas le moindre petit xoxo ou je ne sais quoi encore, je m'en foutais. Julien, c'était mon fiancé, mon futur époux pour tout dire. Forcé par mes parents et de son coté, par les siens, nous n'avions eu d'autre choix que de les écouter et d'aménager ensemble, contre notre gré. C'était un être macho, manipulateur et chaque fois, il m'agaçait un peu plus. Certes j'avais pu voir en lui un homme que je n'avais vu auparavant, différent de ce qu'il était habituellement, mais ça n'avait duré qu'un soir et voilà que le lendemain, il était redevenu cet être que je détestais tant.

Au bout d'un certain moment, une chevelure rousse attira mon attention et souriant à nouveau, je me levai de mon banc pour me rendre à sa direction. Léopoldine la belle. Elle rayonnait, elle abordait ce grand sourire, les yeux brillants, comme chaque fois. « Léo ! » J’accélérai légèrement le pas avant de l'attraper doucement entre mes bras, enlaçant ma grande amie. Chaque fois que je le voyais, j'avais l'impression de me voir moi-même tant nous nous ressemblions. Elle avait un peu le même caractère et la même façon de voir les choses, de plus, elle aussi, elle était fiancée. Malgré tout, nous étions différents sur certains points, je ne saurais dire quoi, mais il y avait cette chose, ce petit truc qui nous différenciait tous les deux. « Comment tu vas ? » Je commençai doucement à avancer, le regard toujours rivé sur elle, attendant patiemment une réponse. Je ne savais pourquoi, mais chaque fois que j'étais avec elle, j'avais l'impression de retomber en enfance, je me sentais comme une gamine. C'était certainement du au fait que nous nous connaissions depuis toujours, mais quoi qu'il en soit, c'était un sentiment formidable. Tout allait bien et nous passions toujours du bon temps. « J'ai entendu dire qu'il y avait une nouvelle toile depuis peu, j'ai vachement hâte de voir. » Je lui lançai un sourire fier avant de hausser les épaules. J'avais toujours pour habitude de parler de peinture avec elle, de la pousser à mieux comprendre cet art et j'avais remarqué que parfois, il lui arrivait de faire de même avec la photographie. « En plus, je ne travaille pas aujourd'hui, alors on a toute la journée de libre. Du moins, jusqu'à ce soir puisque j'ai un diner chez les parents de Julien. » J'esquivai un légère grimace avant de secouer la tête, voulant m'enlever toute pensés reliés à lui pour au moins la matinée.

Spoiler:

» ♂ "Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu"
» ASTRID Ҩ un peu de douceur dans ce monde de fous.
» un peu de douceur dans ce monde de fous Ϟ avery.
» c'est un rubens, c'est une hippopodame, avec un d comme dans lavabo
» « pourquoi c'est toi, qui finis toujours dans ses bras à supplier de pardonner. »

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