les points importants à savoir sur son histoire 001. Il a toujours vécut à Paris dans le VIème arrondissement, là où ses parents possèdent l'une des plus grosses villas de la ville. 002. Il y a trois ans de cela, il s'est engagé dans l'armée pour mettre fin à sa propre débauche et pour s'éloigner de la jeunesse dorée de Paris dans laquelle il était l'un des élites. 003. Il est revenu récemment à Paris parce qu'il a été blessé à la jambe lors d'une mission secrète et donc il se trouve en arrêt forcé pour quelques mois. 004. Il a changé du tout au tout depuis qu'il s'est engagé dans l'armée, ainsi le petit emmerdeur qui passait sa vie à fumer des substances illicites a bien du mal à retrouver ses repères dans sa vie natale. 005. Il retourne habiter pour le moment dans la villa de ses parents dans le VIème, jusqu'à ce qu'il se trouve un appartement à lui pendant sa convalescence. 006. Avant son départ pour l'armée, il était un briseur de coeur, aujourd'hui il semble avoir renoncé à ces plans culs.

le lien qui unit votre personnage et votre scénario Eliott et Augustine, c’est deux gamins qui ont toujours vécut l’un à coté de l’autre mais surtout l’un avec l’autre. Ils ont tout fait ensemble, même nourrice, même école, même collège, même lycée, même bande de pote, mêmes fêtes, mêmes conneries. Ils ont été le duo inséparable le plus craint des cours de récréation, et aussi par les professeurs. Adaptes du jeu « cap ou pas cap », ils étaient les meilleurs à ce jeu là, parce qu’ils ne se sont jamais fixés aucune limite dans le jeu ou dans la vie en général. On disait deux qu’ils étaient des âmes sœurs parce qu’ils étaient similaires l’un et l’autre. Mais ils n’y croyaient pas, parce que l’un comme l’autre n’ont jamais cru aux sentiments amoureux, c’est à peine s’ils croyaient en l’amitié. On les considérait comme des meilleurs amis alors que deux ne se considéraient pas. Ils aimaient passer du temps ensemble, rien de plus. « Si à seize ans je suis encore vierge, je veux que tu me baises. » Ce jour là Eliott avait éclaté d’un rire franc et il lui avait fait la promesse. Deux ans plus tard, elle ne l’était plus mais par envie elle lui avait dit le contraire et c’est ainsi qu’ils avaient couchés ensemble à sa fête d’anniversaire organisée à Londres pour l’occasion. Cela ne devait être qu’une seule fois, pourtant cela devint rapidement une habitude entre les deux jeunes gens pour finalement devenir de l’exclusif. Coucher avec un autre/une autre leur était maintenant intolérable tout comme il leur était intolérable d’être jaloux de quiconque. Ils détestaient cette situation, ils se sentaient faibles. Tomber amoureux, n’était qu’un mythe pour eux, une connerie pour les moches qui galéraient à se trouver un partenaire différent chaque soir. Seulement les faits étaient biens là, ils étaient fous amoureux l’une de l’autre. C’est alors qu’Augustine reçut un message texte de lui et qu’elle se rendit chez lui pour lui parler. Il lui annonça qu’il s’engageait dans l’armée. C’était déconcertant pour elle, comment pouvait-il quitter sa parfaite vie d’héritier pour aller s’enfoncer dans la boue chaque jour ? « Si t’as envie que je reste, dis-le. » Mais il n’avait pas grand espoir qu’elle le fasse. Augustine était une peste trop fière pour montrer sa vulnérabilité. Oui elle l’aimait à en crever, oui elle en chialerait pendant des semaines, non elle ne le retiendrait pas, jamais. « Va crever à la guerre, des mecs prêt à me sauter, j’en ais à la pelle. Si tu crois que j’ai besoin d’un merdeux comme toi dans ma vie. » Elle lui à rit au nez comme il l’avait prévu, alors il est parti le lendemain. Elle a eu beau courir le plus vite possible vers un taxi, et ensuite ordonner au chauffeur d’arriver le plus vite possible à l’aéroport, elle n’a jamais réussit à le rattraper. Et elle est restée comme çà pendant trois ans, sans savoir où il était, sans savoir s’il était encore vivant. Elle s’en voulait d’être aussi fière mais si elle avait pu revenir en arrière, elle aurait fait exactement la même chose.

La semaine dernière, alors qu’elle avait arrêté de croire aux miracles et à toutes ces conneries du destin, elle reçut un texto qui l’intéressa. Numéro inconnu, par chance elle prit le temps de le lire tout de même pendant que son vernis à ongle rouge sang séchait. « Si t’as envie de me voir, j’serais au café du coin du soir. » Et c’était signé Eliott. Son cœur eut un raté alors qu’elle recevait enfin des nouvelles du connard qu’elle détestait mais qu’elle aimait aussi plus que tout. Combien de temps allait-il resté ? Pourquoi voulait-il la voir ? La vengeance est un plat qui se mange froid, ainsi elle avait l’envie folle de ne jamais venir au rendez-vous, mais elle savait que sa curiosité la pousserait à y aller de toute manière. Le soir même, elle mit trois heures à choisir sa tenue et opta finalement pour une robe courte Chloé achetée récemment ainsi que des escarpins Jimmy Choo, et sa pochette Gucci dont la couleur était assortie aux chaussures. Plus belle que jamais, elle eut de nouveau un raté en l’apercevant accommodé au bar du coin. L’armée ne l’avait pas enlaidit bien au contraire, cette barbe naissante lui donnait envie de l’embrasser sans crier gare. « T’as personne d’autre à emmerder ? Heureusement que j’avais rien de grandiose de prévue ce soir. » Il lui avait manqué comme jamais pourtant c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait le lui dire. Au lieu de cela, elle le dénigrait. Elle n’avait jamais su faire un compliment, elle n’avait jamais su être gentille. Et il lui apprit qu’il serait là pour les prochains mois. « T’es qu’une emmerdeuse, mais j’crois que je t’aime. » Qu’est qu’il venait de dire là ? Impossible de rester de marbre comme elle avait prévu de le faire. Aussi bonne comédienne qu’elle était, ses paroles venaient de la bouleverser. Et alors qu’elle savait ses sentiments réciproques, elle refusa une nouvelle fois de les assumer. « T’es qu’un emmerdeur et je suis certaine que je ne t'aime pas. » Et sur ce, elle quitta le bar le laissant à ses tristes songes. Ce n’est encore qu’une gamine immature incapable d’assumer quoi que ce soit alors que lui désormais à assez murit et est prêt à assumer une relation à part entière avec elle. La vérité c’est qu’elle ne lui a pas pardonné le fait qu’il soit parti et de son coté, il n’approuve désormais plus le choix de vie de son ex meilleure amie. Augustine et Eliott sont-ils vraiment fait l’un pour l’autre ?