le lien qui unit votre personnage et votre scénario Pour vous expliquer l'histoire de Marcus et de son frère, ainsi que le lien qui les uni à Milana, je vais vous mettre un extrait de l'histoire de Gregory.
DEUX POUR LE PRIX D'UN !
Cours crétin, cours ! c'est ce que je me répétais Crétin ? Pourquoi ? Parce que j'avais bêtement suivi mon jumeau, Marcus se battre contre une bande de délinquants. Okay okay, on leur avait bien laminé la gueule, jusqu'à ce que le reste de la bande, soit, environ une vingtaine de gars pas sympathiques du tout arrivent, armés de barres de fer, couteaux et autres objets tranchants ou dangereux. Je courrais donc pour sa vie ! Je tournais dans les petites rues de Londres. J'avais manqué de m'étaler au sol même, mais par chance, non. Derrière moi ? On entendait le vomissement des motos. La bande nous poursuivait et il fallait se sortir de là assez rapidement !
❝ Marcus, si on meurt à cause de ça, d'une vulgaire vengeance et de fierté, je te coupe ta putain de queue ! ❞ au moins, c'était dit ! Marcus se tourna vers moi avant de continuer de courir. Il était le cadet, mais le plus idiot ! Même si lui, il était le premier à l'école et pas moi. Nous étions tous deux de nouveaux arrivistes ici, quelques mois depuis nos seize ans que nous avions aménagé à Londres, une très belle ville, mais le froid de Moscou, sa neige, son ambiance, son atmosphère, tout me manquait. Ce n'était pas chez moi ici, c'était étrange. Je ne me sentais pas bien, pas à l'aise, non pas en ce moment, pendant que j'essayais d'échapper à une bande de fous furieux, mais tout le temps. J'avais un arrière gout amer, je n'étais qu'un étranger, voilà comment je me sentais, un intrus.
❝ Tu me les brise sérieux ! C'est toi qui a donné le premier coup Greg ! A gauche ! ❞ répondit mon frère avec sa grâce habituelle. Il était sérieusement con parfois ! Mais qu'importe, il fallait s'échapper de là et je grinçais des dents pour ne pas lui en coller une. Je tournais à gauche, comme il me l'avait indiqué avant de voir un mur avec... Un trou en bas pour s'y faufiler ! Marcus se jeta ventre à terre et rampa pour passer rapidement. Je fis de même et voilà ! On était hors d'atteinte ! Je continuais cependant à courir, entendant les insultes de la bande au loin alors que je suivais mon frère. Il avait apprit plus rapidement que moi à se repairer à Londres. Une fois devant notre maison, je laissais mon frère fanfaronné de notre victoire avant de soupirer, de perdre patience et de l'attraper pour le plaquer contre le mur, le soulevant. J'étais plus fort que lui, je le protégeais de tout, mais savoir qu'il risquait ainsi sa vie alors qu'il était doué, il me dégoutait profondément parfois !
❝ Si je l'ai frappé, c'est parce qu'il a insulté maman de pute ! Sinon, je t'aurai laissé dans ta merde, mais non, je tiens à toi petite merde ! Donc cesse de faire l'égoïste et bouge toi ! Tu es doué, ne gâche pas ça car je ne serai pas toujours derrière toi... ❞ et c'était dit. Je le lâchais, le laissant contre le mur, silencieux à réfléchir alors que je rentrais. Il ne fallait pas s'en prendre à deux choses avec moi. Ma mère, mon frère. Elle avait tout sacrifié pour nous en partant loin de Moscou, loin d'un père violent et alcoolique, mais elle sombrait dans la dépression. Ca me bouffait de la voir comme ça, de voir que Marcus ne pensait qu'à s'attirer des ennuis ! Moi ? J'avais arrêté mes études depuis quelques temps déjà, je n'étais pas fais pour les bouquins, mais pour l'action. Je travaillais comme livreur de pizzas pour l'instant, rien de bien passionnant, mais j'en voulais. Voir Marcus qui suivait toujours ses études perdre son temps à devenir un pseudo bagarreur m'enrageait personnellement.
COUP DE COUTEAU DANS LE DOS ET LE COEUR
Tout peut changer en un instant, en un acte, en un geste. Le moindre détail compte et c'est pourquoi il faut savoir profiter de l'instant présent. On ne peut faire confiance qu'à soit-même... Je l'ai appris bien trop tard. Je ne me doutais pas que mon paradis allait s'effondrer comme un château de cartes. Si beau et terriblement fragile. Je rentrai de Russie, d'un voyage chez la famille paternelle pour l'héritage. Mon père venait de décéder d'une crise cardiaque et Marcus avait refusé se déplacer, le détestant profondément. C'est donc moi qui m'étais déplacé pour signer la paperasse et récupérer ce qu'il faut récupérer, soit rien, que des dettes et j'avais refusé. Mon mariage avait Milana approché, encore une année et j'avais enfin déniché un job qui valait le coup ! Tout allait pour le mieux. Alors que j'ouvrais la porte de la maison, rentrant une journée plutôt, je ne faisais aucun bruit. Nous vivions dans un petit appartement, le déménagement ? Pour bientôt ? Je fermais la porte, haussant un sourcil en voyant les chaussures de mon frère, Marcus, à terre et sa veste aussi, en vrac... Passant dans le salon, je voyais plusieurs bouteilles de vodka vide sur la table basse, deux verres... Une couverture au sol, la télé marchant toujours. Je sentais mon palpitant battre rapidement. Est-ce... Que ? Non ! Je me dépêchais et j'ouvrais d'un coup, la porte de notre chambre, à Milana et moi. Là, un spectacle monstrueux se dressait devant moi. Mon frère dormait à point fermé, nu, avec Milana également dans le plus simple appareil, sur Marcus, la couette au sol, les rayons du soleil pénétrant à travers la vitre sur les deux amants. Je laissais tomber mon sac au sol, réveillant en sursaut Milana qui passa une main dans ses cheveux. Elle passa une main dans ses cheveux en bataille avant de me fixer, le teint blanchâtre. Je restais silencieux alors que Milana secouait Marcus qui émergeait aussi. Marcus se redressa et attrapa son pantalon, l'enfilant rapidement alors que Milana se cacha dans les draps blancs, souillés.
❝ Ce n'est pas ce que tu crois... On... On peut tout t'expliquer ! ❞ balbutia mon frère.
❝ FERME LA ! Il n'y a rien à expliquer ! ❞ hurlais-je en l'attrapant, le plaquant contre le mur alors que Milana se redressa pour poser sa main sur mon épaule.
❝ Lâche le Gregory ! Calme toi ! ❞ ❝ Ne me touche pas ! Salope ! ❞ c'était sortit tout seul. Je fixais, plongeant mon regard dans celui de mon frère qui souriait, sourire narquois.
❝ Pourquoi... Pourquoi tu m'as fais ça !? Toi !? J'avais confiance... Mon frère... Pourquoi tu m'as trahis !? ❞ ❝ Cesse ton mélodrame... Tu me donnes la gerbe. ❞ Et je lâchais Marcus, le laissant attacher son pantalon avant de lui donner un coup dans le nez. Il trébucha et s'étala au sol. Le nez en sang, il gémissait de douleur. Je soupirais, je devais me calmer, mais Marcus se redressa et me plaqua contre le mur avant de me donner un coup de boule. Je sentais à mon tour, un liquide chaud au goût âcre mordre mes lèvres; Je saignais ? Qu'importe ! Je repoussais Marcus avec aisance avant de lui sauter dessus et de lui assainir plusieurs coups de poings.
❝ Gregory arrête ! Tu vas le tuer ! GREGORY STOP ! ❞ et elle me poussa en arrière tout en se prenant, par malchance, un coup de coude sur le visage. Je me redressais, fixant mon frère qui titubait, le visage en sang. Je reculais, essayant de calmer la rage qui avait vu le jour en moi.
❝ Tu as toujours été le meilleur Marcus ! Tu as toujours eu tout ce que tu voulais ! Tu as toujours tout réussi ! Tu n'as pas pu t'empêcher de prendre la seule chose qui comptait pour moi !? Et toi ! Milana... Je t'aimais ! J'étais fou de toi... Vous... ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE ! ❞ hurlais-je en claquant la porte. On était jeune, on avait dix-neuf ans, dix-sept ans pour elle et bientôt sa majorité et tout était partie en éclat de verre. Marcus se redressa difficilement, aidé par Milana, mais il la poussa sur le lit.
❝ Laisse-moi Milana... On aurait jamais du ! Vous étiez fiancés ! VOUS ÉTIEZ FIANCES ! ❞ L'ENGAGEMENT
C'est incroyablement comment un évènement peut chambouler les choses. Je m'étais engagé, ma vie avait prit un tournant radical et j'étais déjà sous les couleurs de l'angleterre, direction, le champ de bataille. J'avais besoin de partir, j'avais pris la voie la plus radicale. Marcus rentra dans le café que tenait Milana. Il ouvrit la porte, ignorant les clients.
❝ Il est parti ! Il s'est engagé à l'armée... ❞ Milana laissa tomber la tasse à café qu'elle nettoyait. Cette-dernière se fracassa au sol. Non, ce n'était pas possible ? Et bien si. J'étais partie. Sur un coup de tête, certes, mais bel et bien parti. La vie qui m'attendait là-bas serait mon futur. Marcus et Milana ? Mon passé, un passé que je comptais bien oublier.