Lucas Ethan

Garrel

PRÉNOM(S) ▪ Lucas, Ethan NOM DE FAMILLE ▪ Garrel AGE ▪ Vingt six ans DATE DE NAISSANCE ▪ 14 février ORIGINE(S) ▪ français LIEU DE NAISSANCE ▪ Paris ÉTUDES/MÉTIER ▪ Patron d'une boite pharmaceutique GROUPE ▪ travailleurs SITUATION ▪ célibataire

✎ CARACTÈRE Beau parleur • Séducteur • Intelligent • Fêtard • Réfléchi • Amusant • Cultivé • Patient • Travailleur • Malhonnête • Joueur • Opportuniste • Susceptible • Jaloux • Lunatique • Coureur de jupon • Mature.

✎ PHYSIQUE Grand et mince car sportif • Cheveux courts et châtains • yeux noisette • Toujours parfaitement bien rasé • Propre sur lui • Séduit par son sourire • .

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

J'ai toujours vécu à Paris. Mes parents aussi d'ailleurs, et les leurs également. La longue lignée des Garrel vivait au bord de la Seine. Cette ville est mon berceau, nos entreprises y sont, pour la majorité, installées. J'ai mes amis, mes habitudes, mes endroits fétiches, alors l'idée de quitter la capitale pour une raison autre que des vacances ne m'a jamais traversé l'esprit et ça ne sera sûrement jamais le cas.

Les deux coudes posés sur le bureau, les mains soutenant mon menton, mes yeux glissent sans aucune pudeur le long du corps de la nouvelle secrétaire. Une jolie blondinette aux cheveux attachés en chignon, et aux jambes interminables. Mon père a toujours eu du goût en matière d'employées, et des tenues qu'il leur imposait aussi : mini jupes noires aux collants chaire, escarpins et chemisettes blanches échancrées … me permettant de loucher dans le décolleté de la demoiselle qui tentait tant bien que mal de gérer entre les divers appels, et les dizaine d'e-mails qui arrivaient par vague toutes les dix minutes. Pour le bon déroulement de l'histoire, et aussi pour moi même, j'avais renommé cette jolie paire de seins Eva. Eva était largement plus bandante que l'ancienne secrétaire qui avait occupé ce bureau pendant trois mois consécutifs. Mon père change souvent d'employées, je n'ai même pas le temps de me souvenir de leurs noms ; elles par contre, se souviennent toujours du mien, quand elles me le crient à mon oreille, dans un des recoins des divers bureaux de Garrel Corp. C'était aussi pour cette raison que mon père changeait de secrétaires, quand elles commençaient à me regarder avec les yeux qui brillent à chaque fois que je venais lui rendre visite. Il ne faisait pas ça par dégoût ou quoi que se soit … Ce dont il avait peur ? Que j'en mette une en cloque et que ça lui retombe dessus. Ou pire : que je tombe amoureux d'une de ces nanas et que je l'épouse. La fin du monde, si j'en venais à me marier à une prolétaire : comme donner de la confiture aux cochons, comme il disait bien souvent. Heureusement pour lui, les longues discussions pour apprendre à mieux se connaître n'arrivaient pas souvent entre elles et moi. On s'arrêtait aux rencontres sur un bureau, ou sur la banquette arrière de ma nouvelle bagnole. « Votre père devrait finir sa réunion d'ici quelques minutes. » qu'elle me souffle en essayant de tirer sur les rebords de sa chemise, cachant comme elle le peu l'opulente poitrine bien visible. Sourire en coin, les yeux toujours fixes dans sa direction. « On a quelques minutes devant nous alors. » Je me penche un peu vers son bureau, attrape un des stylos qu'elle essaye de me reprendre, en vain. Elle n'est pas assez rapide. « Je pourrais parler de vos ... talents à mon père. » Je hausse les épaules, fait tourner le stylos entre mes doigts avec un sourire en coin. Eva remet nerveusement une de ses mèches blondes derrière son oreille, laisse échapper un petit rire aigu. « Je … je finis à dix sept heures. » Je la regarde passer sa main sur sa jupe déjà très courte, comme pour essayer d'en retirer les plis inexistant. Nouveau sourire victorieux sur le visage ; j'ouvre la bouche, pour lui répondre quand quelque chose m'attrape par le col pour me tirer en arrière. Mon père. Forcément, la réunion s'était terminé pile poil avant que je ne commence les choses sérieuses avec la demoiselle. Ça l'avait fait rire au début, mon petit jeu, de coucher avec toutes ses secrétaires. Seize ans et elles finissaient toutes par écarter les cuisses ; il devait ressentir ça comme une orgueil masculine mal placée : mon fils baise, mon fils à donc du succès. Mais depuis un an, il avait commencé à en avoir sa claque de mes petits jeux salaces avec les canons qu'il engageait – pour lui même pouvoir se rincer l'œil à chaque fois qu'on venait lui apporter un dossier -. Il avait commencé à embaucher des mecs, pensant que ça allait m'arrêter. Pauvre homme, là, il avait été nettement moins fier de son fils en apprenant qu'il touchait aux deux bords. Tant pis, il ne pouvait pas me dire grand chose vu les excellents résultats que je lui apportais, prêt à dignement prendre sa suite dans cette grande entreprise pharmaceutique. Garrel Corp, un grand nom dans l'univers de la médecine. Mon père avait fait fortune grâce à sa propre marque de médicament, ses labos qui produisaient en masse et ses quelques dizaine de cliniques privées, placées en France et maintenant en Suisse. Il pousse la porte de son bureau, se laisse tomber dans un des deux canapés en cuir et se serre un verre, me désignant le siège d'en face, sur lequel je m'assieds sans protester, attrapant également un verre pour laisser couler un peu de son whisky hors de prix. « J'ai reçu ce matin un appel du doyen de ton université. » Je hoche la tête, tournant un peu le liquide dans le verre avant d'en boire une gorgée. « Des résultats excellents comme toujours, deux mémoires brillants m'a t il dit. » Sourire satisfait, fier de la part de mon paternel, je ne prononce pas un mot de mon côté, attendant la suite. J'avais maintenant terminé mes études ; huit ans de galère, à travailler comme un dingue. Alliant une université de droit à un parcours d'économie. Deux doctorats que j'avais terminé le mois dernier. Mon père se penche vers son attaché case, posé sur la table basse. L'ouvre et en sort une pile de feuille, un dossier qu'il fait glisser jusqu'à moi. « Tu t'occuperas d'une de nos filiales, pendant quatre années, histoire de faire tes preuves dans le vrai monde du travail. » Plus qu'à signer. Président d'une des filiales, à maintenant vingt cinq ans.