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 YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.

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A. Eliott St Pierre
Ҩ je suis A. Eliott St Pierre

Il est nouveau à Paris. Soyez sympa. Souhaitons lui la bienvenue.

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MessageSujet: YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.    YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.	     EmptyLun 15 Aoû - 10:06

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AUGUSTINE & ELIOTT.

    Me revoilà a Paris. Paris. Cette ville que j’aurais tant détesté. Cette ville que j’ai fuis. Elle et mon ancienne vie. Ma vie de débauche et de paillettes. Et dire que j’étais une star. Enfin presque. Le Lycée entier me connaissait. On m’adulait. J’étais populaire et à l’époque j’aimais réellement cela. Oh oui. C’était ma drogue. En plus de toutes les substances illicites que j’ai pu absorber dans ma vie. J’aimais cela. Ou tout du moins je croyais aimer ça. Et puis il y a eu l’armée. L’armée a changé ma vie. Et surtout ma vision des choses. Finis cette débauche. Finis la débandade. L’armée m’a changé. Là-bas, je n devais plus être un gamin. Il fallait que je me batte. Comme un homme. Un vrai. Pas l’un de ses gosses de riches qui ne connaît rien à la vie. On était tous dans le même pétrin là-bas. Le jour où j’ai signé en bas à droite ma vie a pris un autre tournant. Au début c’était dur, mais j’étais encore en France. Alors tout allait bien. Et puis tout a basculé. Il a eu cet ordre de l’Etat. L’avion. Et puis l’Afghanistan. C’est à partir de ce moment là que j’ai réalisé à quel point ma vie était fade avant. C’est vrai, tout m’arrivait sur un plateau. Je n’avais même pas besoin de me lever pour qu’on me fasse à manger. Je passais mon temps à faire la fête. Ou je passais dans le lit dans ma meilleure amie juste pour la sauter alors que je voulais bien plus que cela. J’ai eu le temps de réfléchir là-dessus lorsque j’étais en mission là-bas. En réalité, la nuit je passais mon temps à réfléchir sur mon ancienne vie. Je commençais à détester celui que j’étais là-bas. Tout ça à cause de l’argent. Au moins là-bas, je suis devenu le vrai Eliott. Celui que j’ai toujours été au fond de moi. Et puis il a eu cette blessure et mon rapatriement en France. Cela fait désormais une semaine que je suis rentrer. Depuis mon retour, j’erre dans la ville. Je redécouvre l’endroit où j’ai grandi. Et je dois avouer que c’est assez bizarre. En une semaine j’ai revu pas mal de gens qui faisait parti de ma vie avant mon départ il y a trois ans. Certains n’ont pas changé de comportement avec moi. En particulier les filles. Même avec ma béquille elles arrivent encore à me trouver beau. Pourtant j’ai le visage plus dur qu’avant. J’ai un peu perdu ma bouille d’ange. Mais bon. Et puis il y en a qui ne me pardonne pas d’être parti comme cela. En particulier ceux qui faisaient parti de mon cercle d’amis prochain. Enfin. Augustine en particulier c’est vrai. Dès mon retour je lui est envoyer un message. Je ne savais pas du tout si elle voulait me revoir. Si elle m’en voulait. Je ne savais rien. Après tout je me suis imposer le silence radio pendant trois ans. Je pensais pouvoir tourner la page. Je m’étais réellement bien tromper. Elle me manque. Mais nos retrouvailles ne se sont pas passer comme je l’attendais. En réalité, je lui est directement avouer que je l’aimais. Et Augustine reste Augustine alors elle a pris la fuite.

    Voilà où j’en étais une semaine après mon retour. Et me revoilà dans les rues. Je fais le tour de mon quartier. Je redécouvre l’endroit. Les magasins ont quelque peu changer. Le voisinage aussi. Enfin. D’après les ragots. Les Parisiens sont réputer pour les potins. Comme le monde entier d’ailleurs. Je me suis fait arrêter deux-trois fois dans ma promenade. Les gens qui connaissent mes parents où ma famille me demande ce qui a bien pu m’arriver. A chaque fois, je lève les yeux au ciel. Je suis obliger de mentir. Les gens s’en fichent. Je leurs apportais une réponse et puis ils s’en allaient. Le nez en l’air, je continue mon tour. Je ne peux m’empêcher de penser à Augustine. Nos retrouvailles m’ont laissé un arrière goût. J’ai grandi avec elle. Toutes mes conneries, toutes mes sorties enfin toute ma vie avant l’armée elle était à mes côtés. Puis ont à eu la stupide idée de coucher ensemble. Cela a changé beaucoup de choses. En particulier mes sentiments pour elle. Perdu dans mes pensées j’avance sans trop réfléchir où je vais. Malheureusement ma jambe commence à me faire mal. J’ai l’impression d’avoir soixante ans d’un seul coup. Je suis incapable de marcher pendant des heures à cause de cette béquille. Je commence alors à regarder autour de moi. J’avance encore un peu et me retrouve devant le Café de Flore. J’hésite à rentrer. Et c’est là que j’aperçois une silhouette que je connais bien. Même très bien. J’hésite encore un peu. Je soupire un bon coup et finis par entrer. Sans trop réfléchir je me dirige vers elle. Elle me tourne le dos et ne m’entend pas venir. Elle est seule et déguste un café tout en lisant un magasine de mode. Je me poste discrètement derrière elle. Délicatement je lui murmure à l’oreille. « Peut-être que je suis un emmerdeur, mais toi tu m’aime vraiment ! ». Je sais. Cela fait très sûr de soi. Mais au final je suis comme cela malgré tout. Et puis je n’oublie pas la façon qu’elle a eu de me regarder lorsqu’elle m’a revu l’autre jour. Je sais que je viens de la surprendre. Sans lui laisser le temps de répliquer, j’ajoute : « Oh et puis… Toi aussi tu m’as manqué. ». Je ne lui laisse pas le temps d’agir et m’avance vers le fond de la salle. Je m’assois à une table sans lâcher Augustine du regard. Je prie pour qu’elle me rejoigne. Parce que je sais qu’elle en crève d’envie. Tout comme moi d’ailleurs…


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Augustine V. De Lacourt
Ҩ je suis Augustine V. De Lacourt

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MessageSujet: Re: YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.    YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.	     EmptyLun 15 Aoû - 14:07

Elle a l'air d'un ange, mais c'est un diable de l'amour.
« A partir de ce jour, j'étais foutu, j'étais accro. Dépendre de quelqu'un d'autre que de moi-même, m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais. J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de n'être pas aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haissait parce que JE faisais en sorte qu'il en soit ainsi. » AVDLC & AESTP. ; HELL.

    Assise au comptoir de son café préféré, elle refaisait le monde à sa façon par la pensée, en feuilletant les pages de son magazine de mode préféré, fraichement acheté. Ne lançant aucun regard à quiconque, elle comptait bien passer ses quelques heures tranquilles sans être dérangée par personne. Sirotant du bout des lèvres son cappuccino, elle tentait en vain de ne pas penser à la miraculeuse réparation d’un fantôme de son passé dans sa vie. Il n’était rien d’autre que celui avait nommé pour elle, « son meilleur ami ». En réalité, il ne l’avait jamais. Elle ne savait pas si cela était plus ou moins mais en tout cas, on ne couchait pas avec son meilleur ami. Du moins, elle l’avait cru. Et maintenant qu’elle y pensait, tous ces mois de sexe pratiqué avec lui, avait été une grosse et magnifique erreur de sa part. Elle s’était laissé amadouer par le plaisir de la chair et finalement, ce plaisir s’était transformé en maux dans le cœur. Sauf qu’elle n’en avait pas, ou plus peut-être et qu’on ne l’y reprendrait plus à avoir une faiblesse pour quoi que ce soit ou quiconque. Elle était une De Lacourt, elle dictait la conduite aux gens, jamais l’inverse. Et de toute manière, elle n’avait jamais cru à ses imbécilités sur l’amour. L’amour c’était simplement l’union entre une conne et un con préférant se faire chier à deux que tout seul. Ce n’était pas demain la veille, qu’on la verrait tenir la main de quelqu’un et balancer des niaiseries à longueur de journée. Elle valait tellement mieux que cela, bordel. Et pourtant elle était là, totalement désintéressée par la nouvelle collection Louis Vuitton que montrait son magazine, parce qu’elle ressassait le bienheureux passé avec l’autre imbécile partis trois années plus tôt pour l’armée. Elle se demandait encore ce qui avait bien pu lui passer par la tête. Et dire qu’il lui avait demandé si elle désirait qu’il reste. Elle en ricanait encore aujourd’hui. Il s’était mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Que croyait-il ? Elle n’avait besoin de personne dans sa vie, jamais elle ne se serait abaissée à lui demander de rester, même si elle en avait envie. Est-ce que cela avait été le cas ? Bien-sûr que non, elle tentait de s’en persuader du mieux qu’elle le pouvait. Pourtant elle avait couru après lui, pour le voir une dernière fois à l’aéroport, mais elle était arrivée trop tard et il s’en était déjà allé. Elle seule connaissait ce geste ridicule qu’elle avait fait pour lui, et cela resterait ainsi, on ne la verrait jamais autrement comme la Augustine froide et sans cœur qu’elle tentait si bien de montrer. Tournant une page puis une autre, sans même vraiment les regarder, elle n’entendit pas les pas derrière elle, si bien qu’elle sursauta en entendant les mots qu’il lui susurrait à l’oreille. « Peut-être que je suis un emmerdeur, mais toi tu m’aime vraiment ! […] Oh et puis… Toi aussi tu m’as manqué. » Désormais elle fronçait les sourcils et affichait finalement un petit sourire satisfait. Il était tellement accro à elle, c’en était pathétiquement mignon.

    Ne relevant pas à ses propos, elle continua de siroter tranquillement sa boisson chaude sans même lui adresser un regard. Son but ? Le rendre fou, et elle savait qu’elle réussirait très bien. L’aimer elle ? Impossible, elle n’aimait personne d’autre qu’elle-même, il aurait du le savoir depuis tout le temps qu’il la connaissait. A moins que l’armée lui ait ramolli le cerveau. Elle ne comptait pas aller le voir, elle comptait bien prendre son temps et finalement lui passer devant le nez sans même lui adresser un regard. Elle voulait voir son visage se décompenser, ses yeux briller, elle voulait voir tous ses espoirs voler en éclat et pouvoir jubiler intérieurement. Pauvre con, jamais il n’aurait du la quitter. Il avait joué au je m’en foutiste, elle pouvait le faire aussi, aisément et certainement mieux que lui. Jetant son magazine à la poubelle sans même l’avoir lu, elle se releva sans avoir fini de boire son café et fit trois pas en direction de la porte de sortie. Malheureusement ses plans furent interrompus par une pluie violente qui venait de commencer. Bien entendu elle n’avait ni parka, ni parapluie et elle ne comptait pas ruiner son nouveau haut Camille Fournet, sans parler de son superbe brushing de chez Geoffrey. Foutu temps, foutue pluie, et foutu Eliott. Regardant la pluie couler quelques secondes, en espérant fortement qu’elle s’arrêterait d’une seconde à l’autre en un claquement de doigt. Si elle arrivait à obtenir ce qu’elle voulait facilement, elle n’était pas encore capable de contrôler la pluie et le beau temps. Revenant alors sur ses pas, elle prit place en face de son ex amant sans même lui demander son avis. Comme si c’était dans ses habitudes d’être polie. Croisant les bras sous sa poitrine, elle le contempla pendant de longues secondes. Il n’avait pas tellement changé, il était plus musclé, son visage plus carré, il possédait une barbe naissante et bien entendu, il utilisait cette minable canne pour marcher parce qu’il était devenu un minable boiteux. « T’es vraiment con tu sais ? T’avais qu’à me le dire que tu rêvais de tuer des pauvres gars, je t’aurais acheté un jeu sur Xbox. Ou si t’étais en manque d’adrénaline t’avais qu’à aller faire un saut à l’élastique. » Ironisât-elle. Non elle ne comprenait pas pourquoi il avait quitté Paris pour un pays bien trop pauvre et trop loin pour qu’elle y porte le moindre intérêt. A vrai dire, elle n’avait même pas cherché à le comprendre. Qu’est qu’elle en avait un faire ? Il était parti et sa vie n’avait alors plus d’importance. Et s’il croyait qu’il lui suffisait de lui dire des niaiseries et de montrer sa belle gueule pour qu’elle lui saute dans les bras, il pouvait toujours courir. Il l’avait fait souffrir, maintenant c’était à son tour. Et elle comptait bien prendre un malin plaisir à lui bousiller le cœur. « T’as pas été en manque pendant trois ans ? Le sérial baisseur du coin en abstinence forcée, mais quelle ironie ! Remarque, t’as pu devenir gay et te faire un de tes coéquipiers. » Railla-t-elle. Elle était détestable, provocatrice et elle prenait un malin plaisir non coupable à le faire. Elle voulait le voir perdre son sang froid, s’énerver devant tous les gens de ce café. Elle voulait encore être capable de l’atteindre rien qu’avec des mots. « Tu crois que t’aurais encore la côte par ici avec ta canne et ton air de grand-père qui a fait la guerre du Vietnam ? J’en doute fortement. » Finit-elle. Et alors elle le regarda attentivement, attendant sa réponse à toutes ses provocations et ses insultes gratuites.

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A. Eliott St Pierre
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MessageSujet: Re: YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.    YOU REALLY MISS ME ▬ AUGUSTINE.	     EmptyMar 16 Aoû - 20:31

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    Je ne savais pas réellement ce que je faisais en entrant dans ce café. Oui. J’ai remarqué Augustine. Bien sûr que je l’ai remarqué. C’est sans doute la première personne que j’ai vu dans ce café. Elle et sa beauté. Sa petite auréole de richesse. Et son arrogance. Car oui. Même lorsqu’elle ne dit rien elle respire l’arrogance. De loin on sait à qui on va avoir à faire. Ou alors c’est juste que j’aie l’habitude. Après tout elle est ma meilleure amie. Enfin. Etait ma meilleure amie. Maintenant, je ne sais plus trop ce qu’elle est. Une connaissance. La fille que j’aime. Celle qui ne m’a pas retenue. Je ne sais plus trop. Je n’arrive plus a savoir ce qu’est Augustine pour moi. J’ai voulu la revoir. Je lui est envoyer un texto. Je pensais qu’elle ne viendrais jamais. Je m’étais tromper. Elle est venue. Elle était plus belle que dans mes souvenirs. J’étais heureux de la revoir. Mais tout est aller très vite. Trop vite. Je lui avouer l’aimer. Sans détournement. Avec un brin d’arrogance certes. Mais sans détournement. Elle m’as traiter d’emmerdeur. C’est lever. Et est partie sans ce retourner. Ce n’était pas les retrouvailles que j’avais espérer. De toute façon. Avec Augustine il ne faut jamais prévoir à l’avance. Elle est lunatique. Elle est arrogante. Enfin. Au fond. C’est tout ce que j’apprécie chez elle. Malgré tout je n’arrive toujours pas à savoir pourquoi je suis entrer dans ce café. C’est comme si j’adorais nos confrontations. Ce n’est pas que ça me dérange. Mais. Des fois, je m’en passerais bien. Mais c’est plus fort que moi. Discrètement je m’approche d’elle. Elle ne m’entends pas. Délicatement je viens murmurer à son oreille. « Peut-être que je suis un emmerdeur, mais toi tu m’aime vraiment ! ». La provocation est lancée. Le jeu aussi. On reprends là où on s’en était arrêter. Ca risque de faire mal. Je m’éloigne doucement de sa table. Je suis incapable de marcher vite pour le moment. Tranquillement je prends place sur une autre table. Je commande un café. Je vois bien qu’elle ne veux pas me voir. Elle jette son magasine. Tente de prendre la fuite. Sauf que la météo joue en ma faveur. En effet. Une pluie torrentielle viens de s’abattre sur Paris. Augustine ce retrouve coincée. Pour rien au monde elle n’ira abîmer ses fringues sous la pluie. Une petite victoire pour moi. Je la vois hésitée. Finalement elle se diriger vers moi. Elle prends place. Je tente de dissimuler mon petit sourire. Je sais que je n’ai rien gagner. Les remarques vont pleuvoir. J’attends patiemment. Elle croise ses bras sur sa poitrine et m’observe. Je ne dis rien. Je bois une gorgé de mon café. J’attend. « T’es vraiment con tu sais ? T’avais qu’à me le dire que tu rêvais de tuer des pauvres gars, je t’aurais acheté un jeu sur Xbox. Ou si t’étais en manque d’adrénaline t’avais qu’à aller faire un saut à l’élastique. ». L’ironie lui va tellement bien. Après tout il faut l’avouer. J’adore la voir s’énerver comme cela. C’est subtile. Mais je la connais par cœur. A moi, elle ne me l’as fait pas. J’ai dû lui manquer. J’en suis pratiquement sûr. Tu veux jouer Augustine ? On va jouer. Il n’y a pas de soucis. L’armée m’as peut être changer. Mais. Je n’ai pas perdu ma répartie. « Mais c’était tellement bon d’aller buter ces pauvres mecs pour de vrais. Véritablement jouissif. Tu devrais essayer ! ». Répondis-je. Aucune pitié. Elle est persuader que je vais craquer. Cela se vois dans son regard. Je sais que mon départ l’a frustrée. Oh oui cela je le sais. Et c’est sans aucun doute pour cela qu’elle agis comme cela aujourd’hui. « T’as pas été en manque pendant trois ans ? Le sérial baisseur du coin en abstinence forcée, mais quelle ironie ! Remarque, t’as pu devenir gay et te faire un de tes coéquipiers. ». La méchanceté la gagne. Son visage commence à changer. Je retrouve la Augustine que j’ai laisser derrière moi. Et dire qu’avant elle me parlais toujours comme cela. Dire que j’étais comme elle. Ce gamin que j’ai été à réellement disparu. Ou tout du moins je l’ai enfoui au plus profond de moi-même. Parce que je n’en suis pas réellement fier. Mais a son contact. Je ne peux m’empêcher de retrouver mes vieilles habitudes. « Tu sais il y a des femmes dans l’armée. Je n’ai pas perdu la main ». Dis-je tout en arquant un sourcil. Elle voulait me chercher. Elle allait me trouver. Ma répartie cinglante était de retour. « Et toi alors Augustine ? Tu as trouver un autre abrutit pour venir te sauter tous les soirs ? Ou tu t’es taper le tout Paris pendant mon absence ? ». Je venais d’être aussi méchant qu’elle. Face à elle je suis de nouveau un mec sans cœur. Cela me dégoûte. Mais elle ne me laisse pas le choix. Je ne veux pas la laisser gagner. Oh non. Cela serait beaucoup trop facile. Pour elle. Elle finirait par ce croire supérieur. Ce serait horrible. Un léger silence s’installe. Je bois de nouveau une gorgée de mon café. Je sais qu’elle n’as pas encore abattue toutes ses cartes. « Tu crois que t’aurais encore la côte par ici avec ta canne et ton air de grand-père qui a fait la guerre du Vietnam ? J’en doute fortement. ». Elle devint alors détestable à souhait ! Une véritable garce. Elle n’attend qu’une chose. Que je perde mon sang froid. Et je suis à deux doigts de le faire. Elle peut m’en vouloir. Oh ça oui. Mais me rabaisser comme cela. Non. Elle n’as pas le droit. J’ai souffert à cause d’elle. A cause de cette blessure. Alors elle ne peut pas s’en sortir comme cela. Ce serait trop facile. Beaucoup trop facile. « Toujours aussi détestable toi ! Je pensais que tu aurais grandie en trois ans, mais tu reste cette gamine pourrie gâtée que j’ai toujours connue. Cela en deviens presque pitoyable. ». Moi aussi je peut être méchant. Tout comme elle. Je sais aussi jouer. Et d’ailleurs. Je n’ai pas encore terminer. « Si tu n’as rien d’autre à me dire tu peux partir ! Je suis plus celui que tu connaissais. Finis cette vie là. Je pensais t’avoir manquer. Ne serait-ce qu’un peu. Ce n’est pas le cas apparemment alors cours vite rejoindre ta vie de débauche. Tu est bonne que pour ça de toute manière ! ». La guerre venait d’être déclarée. Je le savais.

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