Violaine Armelle

FRESNEL

PRÉNOM(S) violaine; j'ai toujours détesté mon prénom - encore une idée de ma charmante mère - et dire qu'à chaque fois que je me présente, j'ai le droit à une éloge sur ce dernier. les gens se noient sous les compliments, cela peut paraître flatteur mais moi, çà m'exaspère ! armelle; pour ne pas faire très original, c'est le prénom de ma grand-mère paternelle NOM DE FAMILLE fresnel, à vu d'œil, cela ne fait pas spécialement bourgeois ou cela n'annonce pas une famille aisée et pourtant, mes parents font sans doute parti de la plus haute sphère lyonnaise, avec un papa richement industriel, une maman styliste de renom, un frère médecin et une soeur avocate, je suis la petite dernière de cette famille dont je préfère ignorer le nom. AGE 24 ans DATE DE NAISSANCE 28 juin 1987 ORIGINE(S) française de pure souche LIEU DE NAISSANCE lyon, france ÉTUDES/MÉTIER danseuse étoile; j'aurais pu faire partie de ses danseuses à l'âme vagabonde et légèrement décalée, mais cela aurait été perçu comme une trahison pour ma famille mais aussi pour le style de vie que je m'impose. depuis l'âge de quatre ans, je pratique la danse moderne, classique et contemporaine au conservatoire, j'ai toujours brillé et l'idée même d'arrêter la danse me semblait insupportable. parallèlement à cela, j'ai passé un concours pour être chorégraphe, et je songe sérieusement à monter ma compagnie d'ici peu de temps. GROUPE artistes SITUATION célibataire

✎ CARACTÈRE impulsive; dynamique ; ambitieuse ; froide; mystérieuse ; sportive ; cultivée ; rusée ; curieuse ; calculatrice ; indépendante ; téméraire ; fidèle ; romantique à ses heures ; maniaque ; créative ; cynique ; franche ; directe ; envoutante ; séductrice ; égoïste ; travailleuse acharnée ; pointilleuse ; organisée ; fêtarde ; manipulatrice ; fragile ; parfois sensible ; réfléchie ; élégante ; polie ; rebelle ; manipulatrice ; talentueuse ; possessive ; sensuelle

✎ PHYSIQUE grande ; frêle ; cheveux châtains lisses ; change beaucoup de coupe de cheveu ; yeux de biche à la couleur marron ; silhouette élancée ; marche distinguée ; petite poitrine ; possède souvent un bijou de cheveu, plusieurs bagues anciennes, une montre un peu rétro et une paire de boucles d'oreille ; taille fine ; silhouette musclée ; ongles souvent vernis de rouge ; a un goût très prononcé pour les habits luxueux et élégants ; toujours maquillée, peu de personnes peuvent prétendent l'avoir vu au naturel ce qui n'enlève rien à sa beauté ; nez fin ; nuque souvent dégagée par un chignon flou ; pas de tatouages ni de piercings

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
« La plupart des gens qui me connaissent savent à quel point j'ai horreur que l'on me juge sur mes actes et à quel point ces actes ont souvent un rapport avec ma famille. Mon frère et ma soeur ont toujours été digne de mes parents, toujours des modèles que je devais suivre, étudiant pendant longtemps afin de devenir quelqu'un de respectueux avec un métier noble et qui rapporte. Pour la petite dernière que je suis, mes parents ont toujours voulu le meilleur et sans aucun doute ont-ils misés sur moi pour reprendre l'industrie de mon père, sauf que dans ma tête et ce depuis longtemps, je passerais ma vie à danser. Pour mon père, être danseuse, c'est plus un passe temps qu'un métier, cela ne rapporte pas. J'ai été fière de lui montrer tête et de lui prouver le contraire. Évidemment, je ne me suis pas lancée là-dedans sans réflexion, il faut avoir du talent pour y arriver dans ce domaine. J'ai toujours su que j'en avais, cela peut paraitre prétentieux mais quand on danse, il faut avoir confiance en soi. Aucune faille n'est permise. Je gagne assez bien ma vie aujourd'hui même si ma mère continue d'alimenter mon compte en banque chaque mois. J'ai quitté Lyon pour m'installer à Paris, parce qu'ici j'avais plus mes chances comme danseuse que n'importe où ailleurs, qu'à 18 ans, mes ambitions étaient grandes et qu'en arrivant à Paris, je savais que je réalisais non seulement un rêve de petite fille mais que j'avais la possibilité de fuir un avenir ennuyant dont le seul but aurait été d'être la femme posée et responsable, directrice d'entreprise, que mon père aurait souhaité que je sois. »

◮ c'est terminé. l'espoir a disparu, il s'est anéanti.

« N'insistez pas, s'il vous plait. J'ai pris ma décision, vous me forcerez pas à rester ici. » La jeune femme continuait de remplir le coffre de sa voiture sans écouter les conseils avisés de ses parents, préférant mettre à terme à cette énième discussion. Depuis un mois, Violaine, le bac en poche, souhaitait partir et mettre enfin à terme à cette vie d'enfer que ses parents lui faisaient mener. Dîners mondains, repas en famille, projets d'avenir déjà élaborés, succession, pouvoir étaient les maîtres mots de la famille Fresnel et le discours que tenait ses parents ne semblait en rien avec ce que la jeune femme avait imaginé comme avenir. « Mais ma chérie, mon père et moi ne voulons que ton bien. Il y a pleins de danseuses à Paris, pourquoi toi et pas une autre ? » Mariette Fresnel avait toujours été de ces femmes qui - inconsciemment - adorer rendre coupable ses proches, tenter de leur faire voir une réalité qu'il fuyait sans doute et, surtout était convaincue que les choix que son mari avait établi pour ses enfants étaient sans doute la meilleure solution. « Ta mère a raison, Violaine, je te propose un avenir beaucoup plus sécurisant. » Charles Fresnel était un magnat des affaires de l'industrie pharmaceutique à Lyon. Connu et reconnu pour avoir repris les affaires de son propre père, pour son énorme fortune et surtout pour son incroyable talent à influencer les individus, il tentait en vain de remettre sa fille dans le droit chemin et bien qu'offusqué que sa fille rejette son héritage, il ne lui en voulait pas car au fond, elle souhaitait vivre à ses dépends mais il savait très bien qu'elle n'y parviendrait pas et que d'ici trois mois, elle reviendrait pleurer dans les jupes de sa mère. Mais Charles Fresnel ne connaissait pas sa fille aussi bien que sa femme, certainement parce que la jeune fille n'avait vu que son père que très peu lors de son enfance. Il ne savait donc absolument pas ce qui était le mieux pour sa fille. « Maman, la danse, c'est ma vie. C'est pas la première fois que je danse à Paris, tu le sais et comme moi, tu sais aussi que j'ai assez de caractère, de talent et d'ambitions pour que ce soit moi et pas une autre. » Assura t-elle à sa mère d'une bise sur le front. Sa mère l'avait toujours poussée dans la danse, l'avait toujours suivie dans ses spectacles, ses compositions, ses examens, ses compétitions mais trop influencée par son businessman de mari, elle ne voyait plus l'avenir de sa fille comme elle le voyait il y a quelques années. « Quand à toi, Papa, l'industrie pharmaceutique qui te remplit les poches de millions d'euros ne m'intéresse guère, j'ai besoin de vivre ma vie avant que tu décides de la mienne. C'est très gentil de vouloir me transformer en Juliette numéro 2 mais peut-être dans vingt ans. » La jeune femme souria maigrement à son père et qui se contenta de faire demi-tour et de rentrer dans sa propriété. Sa mère était sans doute bien trop botoxée maintenant pour pouvoir émettre quelques larmes de tristesse, mais les deux femmes en avaient déjà longuement parlé à l'abri de son père pour savoir ce que sa mère ressentait à l'idée que sa fille parte.

◮ mieux vaut être indifférent et digne que malheureux et pathétique.

« Stop, arrêtez-vous là ! C'est pathétique. » cracha t-elle à l'ensemble des danseurs qui se trouvait devant elle. Violaine avait été choisi pour remplacer temporairement pour remplacer sa professeur de danse à l'Opéra Garnier et les danseurs ne semblaient pas plus que cela apprécié cet élan de favoritisme envers Violaine. « Si Katherina voyait çà, elle serait folle de rage. Vous êtes d'une lenteur, c'est inconcevable de danser pareil. Et Sidonie, tu pourrais aider un peu plus ton partenaire sur le porté final. » dit-elle à la jeune femme en plantant ses prunelles dans les siennes afin de lui jeter un regard assassin. Violaine monta sur la scène et montra à nouveau un enchainement que de toute évidence la compagnie n'arrivait pas à passer. « Je te rappelle que si t'avais pas décidé de jouer à la chorégraphe sadique, j'aurais peut-être pas du prendre ta place et jouer la doublure. » Sidonie s'était avancée vers Violaine par rapport au reste des danseurs, ce qui n'effraya en aucun cas la jeune danseuse, qui ne put s'empêcher d'avoir un rictus ironique face aux propos de la jeune femme. Accordant une pause au reste des danseurs, ces derniers ne bougèrent pas pour autant, voyant très bien que le ton allait monter entre les deux jeunes femmes. « Ta jalousie me va droit au coeur, maintenant écoute moi bien. Tu t'es jamais dis que si t'étais ma doublure et que si tu restais toujours dans les coulisses, c'est parce que t'avais pas de talent et que depuis que ton mec t'a largué, tu t'empiffres dans le chocolat espérant devenir une baleine échouée. Parce qu'en tout cas, c'est ce que t'es sur scène, une baleine qui n'arrive pas à aligner trois entrechats, un porté et une série d'enchainements. » Violaine pointait du doigt la jeune femme en parlant, elle restait à la fois dure et détachée, aussi glaciale qu'un iceberg mais aussi calme qu'un maître zen. Quand Violaine s'énervait, elle savait toujours garder son sang-froid, et ses paroles étaient plus blessantes que jamais. Et voyant qu'en face, Sidonie n'aurait que très peu de répartie, la jeune femme en avait profité. « Vaut mieux être une baleine qu'une anorexique incapable de s'attacher à un homme et qui passe son temps à fuir ses problèmes dans la danse. » Sidonie touchait là un point sensible, elle savait les aléas que Violaine connaissait avec sa vie sentimentale, tout le monde le savait sur Paris. Violaine était une jeune femme respectée, talentueuse, fêtarde et sociable mais incapable de s'enticher d'un homme par peur de se protéger. Et Sidonie avait dit tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas. « Puisque je remplace Katherina et qu'elle m'a dit d'agir en conséquences, elle ne verra aucun mal, je suppose, à ce que je te vire. Prends tes affaires et casse toi, tu n'es pas digne de danser ici et tu ne l'as jamais été. » cracha t-elle de nouveau devant une Sidonie décomposée et furieuse à la fois. Violaine cessa de la regarder et reposa ses prunelles sur la troupe, annonçant que la pause était terminée. « Marguerite, tu reprends mon rôle le temps que Katheria revienne. Maintenant, on reprend si vous voulez bien. » Et 5,6,7, 8; la jeune Fresnel avait encore fait des siennes et imposait son mode de pensée et ses ambitions.

◮ ce qu'il reste de toi un comment, un pourquoi.

« Léandre Gauthier était tout ce que je rejetais et tout ce qui aurait plus à mon père. Magnat des affaires, accroché à son smartphone, et tentant irrémédiablement de se faire du fric en disant oui à tout et n'importe quoi. Pourtant, en apparence, il se montre être un garçon plutôt ouvert, sociable et très sympathique. C'était avant de connaître sa face cachée. J'avais 20 quand je l'ai rencontrée, j'en avais toujours 20 quand il m'a quittée. Il était marié avec une de ses femmes, le genre de fille que ses parents ont du lui conseiller d'épouser. On s'est rencontrés deux jours avant qu'il ne parte pour affaires. Deux jours de rêve, l'impression d'être au paradis et que plus rien à part cette personne n'existe. Mais l'élue de son coeur, c'était elle. Pas moi. J'ai mis longtemps à me mettre çà dans le crane après son départ. Au fond, je ne connaissais rien de lui si ce n'est quelques confidences faites sur l'oreiller. Il n'aimait pas sa femme, sa vie le dégoutait petit à petit et il avait eu l'audace de m'avouer que je ressemblais à son âme soeur. Je l'ai laissé partir en Chine avec sa femme et me suis forcée à l'oublier pendant quatre ans de ma vie, jusqu'au jour où j'ai reçu un message. C'était il y a deux jours, et nous avons remis çà un soir, rien que pour une nuit, un peu d'insouciance ne fait pas de mal parfois. Il a divorcé, et semble s'être assagi. Le problème, maintenant, c'est moi. Comment se tourner vers un homme que l'on connait si peu mais que l'on pense être le bon ? Comment pourrais-je placer un homme avant ma carrière ? J'évite toujours d'avoir des sentiments, mais je crois que cette fois-ci, on ne me laisse pas vraiment le choix. »
◮ extrait du journal intime de violaine fresnel.