Léopoldine Cassiopé

DELACROIX

PRÉNOM(S) Léopoldine Cassiopé NOM DE FAMILLE Delacroix AGE vingt-trois ans DATE DE NAISSANCE .16 juin 1998 ORIGINE(S) Française & anglaiseLIEU DE NAISSANCE Paris ÉTUDES/MÉTIER Photographe professionnel GROUPE Artistes SITUATION Fiancée

✎ CARACTÈRE Douce Têtue Déterminée Ambitieuse Jalouse Maniaque Possessive Souriante Impatiente compréhensive franche romantique attachante capricieuse intelligente sincère sensible polie drôle gourmande à l'écoute fidèle maladroite curieuse observatrice autonome mature indépendante

✎ PHYSIQUE Yeux bleus, elle les tient de sa mère cheveux long châtain, mais ils virent sur le roux. taille moyenne, ni trop grande, ni trop petite silhouette fine et élégante visage bien dessiné traits fins peau blanche

Prénom : Maëva Age : 14 ans et demi Pseudo sur Bazzart/PRD/autre ... : Lollipop27 Comment as-tu connu le forum ? Bazzart est mon ami Que penses-tu, à première vue, du forum ? Un contexte original, j'adore le fait que ça se passe à Paris & un très beau design Avatar : La magnifique Bonnie Wright Autre chose ? J'aime les sushis

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✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

Cochez toutes les expressions qui se rapportent à votre vision de la ville de Paris. Pour cocher une réponse, il vous suffit de rajouter le terme "checked" entre les termes value="personnage" et type="checkbox".
La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Expliquez la raison pour laquelle votre personnage est aujourd'hui dans la Capitale : parce qu'il y est né, par choix, par nécessité, comme touriste, pour travailler, pour étudier, contre son gré, etc... Votre réponse doit faire un minimum de cinq lignes et doit être précise et complète.
Pourquoi Paris ? Tout simplement parce que j'y suis née. J'ai passé toute mon enfance, ainsi que toute mon adolescence à Paris et désormais je commence pleinement ma vie d'adulte dans ma ville natale. A la base, j'aurais dû naître à Londres puisque mes parents vivaient là-bas étant donné que ma mère est anglaise, mais ils ont déménagé juste avant ma naissance pour venir à Paris et depuis ils n'ont pas quitté cette ville. Je ne suis pas prête de la quitter non plus, Paris c'est toute ma vie.

Chère Léopoldine,

Cette lettre doit sans doute te paraître bizarre, si c'est le cas rassure-toi je comprends. Pour tout te dire, elle me semble bizarre à moi aussi. J'aurais aimé pouvoir tout te dire en face, j'aurais aimé voir une dernière fois ma fille, mais je suis un lâche, ta mère ne dira pas le contraire. Tu as dû remarquer toutes ces disputes de plus en plus fréquentes entre ta mère et moi et je m'en excuse. C'est de ma faute, mais aussi de la sienne. En réalité, nous sommes tous les deux fautifs, mais peut-être qu'au fond le seul coupable dans cette histoire c'est moi et je n'ose pas l'assumer. Je suis certain qu'en cet instant, tu te demandes bien ce que je veux te dire. C'est assez délicat à expliquer et j'espère que tu ne m'en voudras pas, si c'est le cas j'attendrai le temps qu'il faut pour que tu me pardonnes. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, tu sais combien j'aime la franchise. Je suis gay et ce depuis un longtemps déjà. J'ai toujours aimé les hommes, aussi fou que cela puisse paraître. J'ai aimé ta mère et je sais qu'elle gardera toujours une grande place dans mon cœur. Elle a été formidable et je suis sûr qu'elle le restera encore. Malgré cela, je ne peux pas, je n'en peux plus. J'ai besoin de dire à tout le monde qui je suis en réalité. J'avais demandé à ta mère qu'elle ne te dise rien, qu'elle ne t'en parle, du moins jusqu'à ce que tu aies lu la lettre. Ta mère a eu beaucoup de mal à l'accepter, je me demande même si elle l'acceptera un jour, en tout cas je ne serais pas là pour le vérifier. J'ai quitté Paris et je vais aller vivre dans le sud de la France, là où vit l'homme que j'aime. Je l'ai rencontré durant mes nombreux voyages d'affaires. Alors, j'espère vraiment que tu comprendras, parce que ce n'est pas seulement difficile pour toi. Ça l'est pour moi, mais aussi pour ta mère. Tu pourras venir me voir si tu veux, je téléphonerai et on en parlera, seulement si tu en as envie bien sûr. N'oublies pas, qu'importe ce qui a pu se passer je t'aimerai toujours et tu resteras toujours ma fille.

A bientôt, papa.

Ce fût un choc tellement brutal. En seulement quelques minutes, mon monde venait de s'écrouler. Rien qu'avec cette lettre tout s'était écroulé. Je me rappelais tous les bons souvenirs qu'on avait passés ensemble, tous les trois. Combien mes parents semblaient heureux et combien ils semblaient s'aimer, alors que ce n'était pas le cas. C'était donc ça alors, vivre dans le mensonge pendant je ne sais combien d'années, sans jamais oser affirmer sa vraie nature. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? On était une famille tellement heureuse et c'est peu de le dire. Nous étions enviés par nos voisins, par nos amis. Le cliché même de la famille parfaite. Un beau couple, avec une belle fille studieuse, vivant dans une belle maison avec un beau jardin. Il faut croire que ça n'avait pas suffi, pas suffit à nous garder soudés comme nous l'avions été durant tout ce temps ou, comment mon père avait fait semblant de filer le parfait amour, alors qu'au fond il n'attendait qu'une chose ; pouvoir révéler qui, il était vraiment. Est-ce que je devrais lui en vouloir, d'avoir préféré mentir à sa famille au lieu d'affronter la vérité en face ? Peut-être, qu'au fond il a pensé qu'il agissait bien en mentant, peut-être qu'il s'est dit qu'il protégeait en quelque sorte sa famille. Pourtant, je n'en sais rien du tout et je suis incapable de lui demander, je serai incapable de lui dire quoi que ce soit pour l'instant.

Avec le temps, je devrais réussir à oublier. Néanmoins, pour l'instant je ne peux pas l'oublier, ce serait beaucoup trop simple de fermer les yeux sur ça et de faire comme s'il ne s'était rien passé, alors que c'est tout le contraire. Il faudra du temps, beaucoup de temps et je doute un jour d'être capable d'oublier tout ça.

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Mon appareil photo dans les mains, je marchais dans les rues de Paris prenant des photos d'un peu tout et n'importe quoi. J'avais reçu cet appareil photo pour mes 17 ans, c'est-à-dire il y a un an maintenant et depuis je ne pouvais plus m'en séparer. Je ne regardais pas où j'allais étant plus à la recherche de quelque chose de particulier à photographier quand je percutai quelqu'un, qui les bras chargés, fit tout tomber par terre. Instinctivement, je me penchai pour l'aider à ramasser. Posant mon appareil photo juste côté de moi, je m'activais à l'aider. « Oh, je suis désolée. Je ne regardais pas où j'allais, puis je suis tellement maladroite aussi. Je ne vous ai pas fait mal au moins ? » Une fois que le jeune homme eu tout récupéré, on se releva et je récupérais par la même occasion mon appareil photo. « Ce n'est rien, vraiment il ne faut pas t'inquiéter, enfin vous inquiétez. » Un sourire se percha sur son visage et son regard vint se poser sur mon appareil photo. « Vous êtes photographe ? » « Non, mais j'aimerai...je compte en faire mon métier d'ailleurs. » « Vraiment ? J'ai toujours rêvé de devenir photographe aussi...mais mon père en a décidé autrement, enfin c'est une longue histoire. On peut se tutoyer ? Je m'appelle Gabriel et toi ? » dit-il en me tendant la main. De nature polie, je serrais sa main tout en lui répondant. « Léopoldine, enchanté de faire ta connaissance Gabriel. » « Moi de même. Que dirais-tu d'un café pour te faire pardonner de m'avoir percuté ? » ajouta-t-il un sourire au coin des lèvres. Je jetais un coup d'oeil à mon portable et posa ensuite mon regard sur le sien. « Là, maintenant je ne peux pas je dois rentrer chez moi. Mais, une fois autre, ce serait avec plaisir. » « Très bien, je te passe mon numéro et tu me rappelles quand tu es libre ok ? » « Pas de soucis, je te rappellerais. A bientôt alors. » Je le saluais rapidement et fit demi-tour pour retourner jusque chez moi, du moins chez ma mère puisque je vivais toujours chez elle elle. Elle ne m'avait encore jamais demandé de me trouver un appartement, pour qu'elle soit seule, c'était sans doute parce qu'elle devait apprécier ma compagnie, dans tous les cas à un moment ou un autre il faudra bien que je déménage je ne pourrais pas vivre ici éternellement.

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Ça avait commencé par un café, durant lequel nous avions beaucoup discuté de tout et de rien, puis au fil du temps c'était presque devenu une habitude. L'un appelait l'autre quand il avait envie de parler ou tout simplement pour se voir et on se retrouvait au café du coin. Je l'appréciais beaucoup, pour ne pas dire un peu trop en fait. Je n'étais pas amoureuse, non, je le trouvais gentil et puis il était plutôt à mon goût physiquement, mais il avait déjà, quelqu'un dans sa vie. Une anglaise qu'il avait rencontré lorsqu'il avait été faire un voyage à Londres. Il l'aimait, ça se voyait dans la façon qu'il avait de parler d'elle et pendant ce temps je l'écoutais me raconter tous les moments qu'ils avaient passés ensemble.

Ma mère m'a fait la remarquer hier, qu'il était peut-être temps que je trouve quelqu'un, moi aussi. Elle n'avait pas tort, mais ce n'était pas dans mes priorités. Je voulais d'abord me trouver un appartement à Paris et j'en ai trouvé un d'ailleurs. Il n'est pas si cher que ça, pourtant il bien placé. Ma mère m'a dit qu'au pire elle me payerait le loyer les premiers mois, puisque ce n'est pas l'argent qui nous manque, néanmoins je veux me débrouiller seule. Depuis toute petite j'ai toujours voulu tout faire toute seule, sans l'aide de personne parce que selon moi j'étais déjà assez grande pour me débrouiller seule et c'est la même chose maintenant. Dans quelques mois j'aurais 19 ans, il est temps pour moi de commencer vraiment ma vie d'adulte. Il recherche sur Paris des photographes et j'ai posté ma candidature, pour l'instant je n'ai encore rien reçu, mais je ne perds pas espoir pour autant. Si vraiment je ne suis pas prise, tant pis je chercherai autre chose, cependant j'aimerai vraiment être prise, la photographie c'est toute ma vie maintenant.

Dans deux semaines, j'irai chez mon père normalement. Je ne lui ai pas encore pardonné, il n'empêche qu'il reste mon père et que même si je prétends le contraire, il me manque. Je verrais bien ce que ça donne, après tout ça ne peut pas être pire que ce qu'il a déjà fait, ne reste plus qu'à voir si grâce à cette visite j'arriverai à lui pardonner entièrement.

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« Cassie, attends-moi s'il te plait. » Je me retournais, une fois de plus surprise qu'il m'appelle comme cela. Gabriel était le seul à m'appeler par ce surnom, de mon deuxième prénom en plus. Au début, je n'avais pas tellement apprécié ce surnom, étant plus habituée à ce que l'on m'appelle Léopoldine, ou bien tout simplement Léo, bien qu'avec ce dernier j'avais encore du mal. Finalement, je lui avais donné le droit de continuer à m'appelle Cassie, mais il était le seul. « Ecoute-moi, je suis désolé, vraiment. J'aurais dû te prévenir, je ne pensais pas que tu m'en voudrais autant. » Il avait raison, il aurait dû me prévenir, il aurait dû me dire qu'il partait pendant cinq mois en Amérique. Mais non, rien, même pas une lettre, rien. Du jour au lendemain, il était parti sans donner de nouvelles, alors que depuis quelques temps on s'était beaucoup rapproché au point de se considérer comme de meilleurs amis. « Est-ce que tu te rends compte Gabriel ? On était censé passer la journée ensemble en plus . Je t'ai attendu au moins deux heures j, quand je me suis finalement rendu compte que tu m'avais posé un lapin. » « Mes parents sont décédés, c'est pour ça que je suis parti. On m'a appelé dans la nuit pour me dire qu'ils avaient eu un accident de voiture. Ils étaient partis en vacances en Amérique et ils sont morts. » « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Tu aurais dû me prévenir, je serais partie avec toi. » Je restais plantée là, avant de finalement aller vers Gabriel et le prendre dans mes bras. Une fois son visage près du mien, j'ai pris mon courage à deux mains et posais mes lèvres sur les siennes ; elles étaient douces. Une fois le baiser interrompu, je plongeais mon regard dans le sien, respirant un grand coup. « Je t'aime Gabriel et ton ex petite-amie est vraiment débile de t'avoir quitté, tu es un mec génial. » « Pas si débile que ça, sans elle tu n'aurais pas pu m'embrasser je te rappelle. » Un rire léger venait de s'échapper de ma bouche et je levais mon regard vers le sien. Je venais de me surprendre moi-même à avouer à Gabriel ce que je ressentais pour lui, mais le point positif, il n'avait pas réagi mal ce qui me suffisait. Il attrapa ma main et je serrais doucement la sienne. « Viens, on va boire un café, mais on va chez moi c'est plus près. »

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Cher journal,

C'est la première fois que j'écris dans un journal. Je n'ai jamais eu rien à écrire avant, mais aujourd'hui j'en ai besoin. J'ai eu 23 ans il n'y a pas longtemps, comme le temps passe vite. Mon plus beau cadeau d'anniversaire pour mes 23 ans fut la demande en mariage de Gabriel. Nous sommes ensemble depuis un petit moment maintenant, mais on se connait depuis bien longtemps que cela. Je ne m'y attendais vraiment pas, j'ai été surprise, agréablement surprise je veux dire. Ma mère qui se plaignait toujours que je ne trouve pas de petit-ami, elle allait pouvoir être contente maintenant, j'avais dit oui, j'allais me marier. J'ai également trouvé un travail, le travail dont j'ai toujours rêve ; être photographe professionnel et grâce à ce travail j'ai un nouvel appartement à Paris, dans lequel je vais vivre avec Gabriel. On pourrait penser que je suis heureuse et je ne dis pas que je ne le suis pas, pourtant depuis quelques jours Gabriel se montre distant, sans que je ne sache trop pourquoi. J'essaye par tous les moyens de savoir ce qu'il se passe, mais à chaque fois il change de sujet ce qui m'agace. S'il regrette d'avoir fait sa demande en mariage, qu'il me le dise je serai fixée au moins. Je vais voir s'il viendra de lui-même me dire ce qu'il se passe, en tout cas je n'attendrai pas longtemps et s'il le faut j'irai découvrir moi-même ce qu'il se passe après tout, s'il n'est pas capable de le dire il faut bien que j'agisse et c'est bien ce que je compte faire.