Maximilien

Dumas

PRÉNOM(S) ▪ maximilien NOM DE FAMILLE ▪ dumas AGE ▪ 24 ans DATE DE NAISSANCE ▪ 8 février ORIGINE(S) ▪ français LIEU DE NAISSANCE ▪ paris ÉTUDES/MÉTIER ▪ musicien GROUPE ▪ artistes SITUATION ▪ célibataire

✎ CARACTÈRE Mauvais garçon, Odieux, Agressif, Con, Immature, Crétin, Chiant, Arrogant, Agaçant, Charmeur, Fêtard, Queutard, Intelligent, Très cultivé, Déterminé.

✎ PHYSIQUE Grand. Ténébreux. Dégingandé. Cheveux en vrac. Regard de tireur d'élite. Sourire légendaire (ça reste une légende, personne ne l'a jamais vraiment vu sourire). Charismatique.

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Né à Paris, mourra à Paris. S'en fou complètement puisqu'il n'y a pas mieux ailleurs dans le sens où c'est la même chianlie de partout. Ville de lumière... ah ça pour briller, elle brille la tour Eiffel, elle scintille même à intervalle régulier. Pour faire rêver le touriste de base la ville ne regarde pas à la dépense, c'est nous qui payons. N'a pas pour projet de déménager en tout cas pas tant qu'un monde meilleur peuplé de gens moins con ne sera toujours pas d'actualité. La différence entre un touriste et un parisien ? Le touriste est émerveillé mais fini par rentrer chez lui. Le parisien en a ras le bol de sa ville de merde, mais n'en partira jamais.

Comme chaque matin, le réveil de Maxime est aigre doux. Allongé sur le ventre entre ses draps de lit, c’est l’instant ou il réalise que non, il n’est pas mort la veille et qu’un nouveau jour à «tirer» se dessine. C’est aussi l’instant ou les doigts rassurants de sa conquête de la veille dessinent du bout des doigts les lettres qu’il s’est fait tatouer sur les omoplates quand il était en quarantaine. B. U. I. L. T. T. O. F. A. L. L. Moment de tendresse de courte durée, mais moment de tendresse tout de même. De nature reconnaissante, il remercie toujours l’âme qui s’est offerte à lui:

- Barre toi.

Remerciée.
Redressé dans son lit pendant que celle qui n’a toujours pas de nom s’exécute, Maxime allume la musique et s’est instinctivement que ses doigts battent la mesure. 6 mois, c’est très long, surtout quand on à pas accès à son instrument de musique pour se défouler. Il est musicien, mais n’en vis pas. C’est pas comme si il en avait besoin quand on sait de quel empire industriel lui et son frère, surtout son frère en fait, on hérités à la mort de ses parents. Mais c’est aussi le problème: deuxième fils à papa sans aucune perspective d’avenir puisque son frère porte tout, tout seul, Maxime n’a jamais branlé autre chose de ses dix doigts que ce qu’il a entre les jambes et son instrument de musique.

- Je pensais pas que tu me foutrais à la porte comme si j’étais la dernière des putes.
- C’est pas ce que tu es ? Il accompagne sa remarque tranchante en levant les yeux au ciel, mais pas vers elle.
- C’est ce que je suis pour toi ?
- La question ne devrait même pas se poser.
- C’est de ta faute si tu m’as laissé croire le contraire en me baisant comme...
- Comme si je sortais de taule.

Personne ne sait ce qu’il à fait, mais on sais tous ce qu’il à prit pour l’avoir fait: 6 mois. Ca faisait un bon moment qu’il était parti en couille. Maxime n’a jamais été un modèle de bonne conduite ni de politesse, mais les choses avaient dégénérées à la mort de ses parents dans un accident de voiture, le plan de merde qui arrive toujours aux autres jusqu’au jour où on rejoint le club des pauvres crétins que la vie à décider de niquer un peu plus sans prévenir. Des premières choses qu’il à faites en sortant de prison Maxime à: débloqué son compte en banque, acheté un nouvel instrument, acheté une lotus exige scura pour pouvoir s’envoyer dans un mur et finir comme ses parents, couché avec la première fille qui passait, téléphoné à la gravure d’excellence qu’est son frère pour lui demander asile, réalisé qu’il avait couché avec la femme de son frère. La vie semblait reprendre son cours et avec elle, il reprenait ses droits. Le problème, c’est qu’il est persuadé de tous les avoirs. Quand il marche dans la rue, le trottoir lui appartient. Quand il commande un whisky, le barman est effectivement là pour le servir lui, les autres font parti du décors au même titre qu'un trottoir. Quand il accoste une jeune femme, elle lui appartient et n’existe que pour le servir elle aussi. Le comportement de Maxime est entièrement hors limites et abusif.

Avec un charisme et une intelligence comme la sienne, Maxime aurait put être James Bond, l’idole de ses années d’innocence enterrées avec ses parents. De loin et devant le Ritz, quand il sors de sa voiture flambant neuve dans son costume bien taillé, sa chevelure rebelle gominée au Pento, ses Rayban sur le nez, il pourrait faire illusion. De près, c’est juste un connard de parisien vulgaire qui envoi chier tartampion qui veux poser à coté de sa voiture de sport comme on pose devant le poster de la tournée européenne des BEP pour laquelle on a pas pu avoir de places. Rendez-vous avec le directeur d’une maison de disque. Maxime est beau mais il ne peux pas passer sous la table pour gagner des points, son avenir en tant que musicien se jouera seulement au talent. La grande question c’est: est-ce qu’il en a du talent, pour autre chose que pour se laisser sombrer au ralenti ?