Augustine Victoire Sophie Chevalier De Lacourt est née le vingt trois mai de l’année mille neuf quatre-vingt onze, à Paris. Elle est la fille d’un riche promoteur et d’une héritière, tous deux Français de pure souche. La famille Chevalier De Lacourt est considérée comme l’une des plus riches et influentes familles Parisienne. Elle a grandit dans un manoir situé dans le VIème arrondissement de Paris, où des dizaines de servants furent à son service chaque jour. Elle fait parti de ce que l’on appelle « la jeunesse dorée Parisienne. » Et autant dire qu’elle le revendique. L’enfant désinvolte qu’elle fut s’est rapidement transformée en adolescente incomprise et fêtarde. Qu’est qu’elle aurait pu être d’autres ? Lorsque l’on avait son statut social et son compte en banque on n’était destiné à rien d’autre qu’être une de ces filles à papa pourri gâté jusqu’à la moelle qui finirait par crever d’une dépression ou d’une overdose sans même avoir passé les trente cinq ans. Du moins c’est ce qu’on aurait pu penser en la voyant pour la première fois. Habillée de vêtement de haute couture coûtant le prix d’une voiture flambant neuf d’une qualité Allemande, et en la regardant pénétrer dans un bar « pour riche » tous les week-ends parfois même en semaine. Mais la blonde avait toujours su ce qu’elle faisait. La drogue que cela soit cocaïne ou crack n’avait jamais été pour elle, ainsi lorsqu’elle regardait ces ivrognes drogués tombés à la renverse parce qu’ils avaient pris un rail de trop, elle souriait en sirotant non loin de là, son cocktail au nom exotique. Un baccalauréat économique et social en poche obtenu avec une mention bien, elle pouvait se vanter d’avoir contrairement à ses « amis » un avenir devant elle différent de toutes ces pétasses qui finiraient comme leur mère à épouser le premier connard riche qui passerait devant leurs yeux aveuglés par le fric. Fric qu’elles auraient pu gagner d’elles-mêmes si seulement elles avaient bougé leurs fesses bronzées par les UVS, et qu’elle avait ainsi pu prendre les reines de l’entreprise de leur papa. – ou tout du moins qu’il leur ait trouvé une place potable dans l’entreprise-. Peu importe, leur cervelle était trop rongée par la drogue pour être encore capable de réfléchir à ce qu’elles allaient faire de leur vie par la suite. C’était bien çà le problème de cette jeunesse trop gâtée, ils ne se rendaient pas compte que passé vingt cinq ans, ils devraient se mettre à travailler pour continuer de payer leur buverie et leur dealer. Mais ce n’était pas le cas de Augustine, elle savait se maitriser. Elle avait assez de cerveau pour réussir ses études d’économie et assez de courage pour avoir un taux d’absentéismes ne dépassant –presque- pas la moyenne de celles des autres élèves. Elle était donc similaire à ces gosses de riches banals mais aussi tellement différentes et c’est cela qui a fait sa force dans le monde Parisien. Elle a toujours été une tête d’élite, ce que l’on peut qualifier de « It girl ». Dès son plus jeune âge au primaire, elle s’est imposée rapidement comme étant la chef de l’école et cette situation n’a jamais cessé à son entrée au collège et plus tard au lycée. Elle fait partie de ces filles, avec deux cent cinquante numéros dans son répertoire qu’elle n’appelle jamais, de celle qui se font payer des vêtements Chloé et Chanel par des hommes envieux de pouvoir sortir avec elle, alors que même sans eux elle aurait sans aucun doute le moyen de se les payer. C’est le genre de fille que tout le monde regarde lorsqu’elle entre dans une pièce et qui adore être le centre de l’attention. Ses parents ont toujours été fière de leur enfant prodige mais de loin car comme tous parents de la jeunesse dorée qui se respectent, elle ne les côtoie que deux dimanche par mois lorsqu’ils arrivent à se libérer pour leur restaurant chic habituel. Cette année quelque chose a basculé dans sa vie parfaite qu’elle aime tant maitrisée. Il s’avère qu’elle a croisé son sosie à un concert de rock mal famé où ses amis l’y ont trainée. Après trois vannes de ses potes lui jurant qu’elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, Augustine s’est empressée d’aller faire connaissance avec ladite « double ». Et quelle surprise en s’approchant de découvrir qu’elles étaient en effet identique de la taille au pied. Seuls leur style vestimentaire et la couleur de leurs cheveux permettaient la distinction. Ainsi Augustine était blonde habillée en grands couturiers tandis que l’autre avait des cheveux plus foncés et des vêtements disons plus rock’n’roll. Augustine est rentrée chez elle prise d’une crise de nerf. Elle avait déjà pour horreur qu’on copie son style vestimentaire, si maintenant une anglaise avec la même tronche qu’elle se baladait en ville, elle ne répondrait plus de rien. Et c’est alors qu’elle a fouillé dans les vieilles affaires familiales pour connaitre enfin le secret de la famille. Monsieur Henry Charles Eric Chevalier, n’était pas son géniteur mais seulement son père adoptif. Ses parents s’étaient bien gardés de le lui dire, à vrai dire ils l’avaient caché à tout le monde. Et c’est en les questionnant lourdement le lendemain que sa mère lâcha la bombe. Son père n’était pas son vrai, ce dernier se baladait dans la nature avec sa jumelle. Rien ne les destinait à se rencontrer un jour et pourtant la veille au soir cela avait été le cas. Qu’avait alors fait Agustine ? Voler la voiture de son père, l’engloutir dans un mur et faire la fête jusqu’à pas d’heure pour passer ses nerfs telle l’enfant gâté qu’elle était. Elle n’appréciait pas qu’on lui ait menti, elle n’appréciait pas d’avoir un « faux » père et encore moins qu’une fille porte le même visage qu’elle dans cette ville. La revoir n’est pas envisageable pour l’instant, elle la déteste d’ors et déjà de lui avoir « copié » son visage et si jamais elle rastérisait sur son chemin, une chose est sûre elle passera un sale quart d’heure. Il ne peut y avoir qu’une De Lacourt à Paris et c’était bien elle.

Prénom : Charlène Age : 18 ans. Pseudo sur Bazzart/PRD/autre ... : POURING RAIN. Comment as-tu connu le forum ? besoin d'avis sur bazzart.(: Que penses-tu, à première vue, du forum ? Je ne suis pas déçue d'avoir attendu. Avatar : Ma Emma Watson. Autre chose ? Quelle merveille.

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