Johanna Constance

Gainsbourg

PRÉNOM(S) ▪ Johanna Constance. L'idée brillante de mon père, qui n'arrivait pas à s'entendre sur mon prénom avec ma mère. Elle vouait un amour fou pour le prénom de Johanna, quand à lui, c'était Constance et rien d'autre. Je vous laisse imaginer la suite ! NOM DE FAMILLE ▪ Gainsbourg. Oui, comme ce grand artiste, ce grand homme lui aussi né à Paris. Seulement non, je n'ai aucun lien de parenté avec lui, pas le moindrement à vrai dire. AGE ▪ Vingt-trois balais, poussières, étoiles, printemps, dites le comme bon vous semble, je suis déjà à ma vingt-troisième année de vie. DATE DE NAISSANCE ▪ Quatorze février mille neuf cent-quatre-vingt-huit. Oui, je suis une enfant de l'amour, peut-être même votre petit cupidon. ORIGINE(S) ▪ Française et rien d'autre. Mon père est natif de Paris et il en est de même pour ma mère, alors donc. LIEU DE NAISSANCE ▪ Paris, en France. ÉTUDES/MÉTIER ▪ Présentement, j'ai ma propre petit boutique. Une boutique de fleurs à vrai dire, je suis donc fleuriste. De plus, lorsque j'ai du temps libre, je peins des toiles, que je revends par la suite au magasin. GROUPE ▪ Artistes. SITUATION ▪ Fiancée, mais malheureusement pas avec la bonne personne.

✎ CARACTÈRE Sensible, souriante, colérique, romantique, manipulatrice, franche, perfectionniste, lunatique, têtue, douce, autoritaire, charmante, pessimiste, bornée, naïve, jalouse, rusée, déterminée, capricieuse, fragile, passionnée, rêveuse, cultivée, serviable, rancunière, sincère, égoïste, sournoise, accueillante, curieuse, joueuse, calme, discrète, gracieuse, envieuse, susceptible.

✎ PHYSIQUE Blonde ; de magnifiques cheveux fraichement coupés ; des grands yeux verts, tournant parfois vers le marron ; un corps parfait, mince comme tout, prouvant qu'elle se tient en forme ; plutôt petite, du haut de ses 1m62 ; un style vestimentaire plutôt coloré, tournant parfois vers le style hippie, elle adore mettre son corps en valeur, sans pour autant avoir l'air d'une traînée ; aucuns tatouages, deux seuls petits trous dans chaque oreilles, elle refuse de tâcher sa peau d'encre ou de milliers de petits trous ;

✎ POUR VOUS, PARIS C'EST SURTOUT...

La ville de l'amour Le charme français Le luxe La capitale de la mode Une expérience fabuleuse Une ville comme les autres La plus belle ville du monde La ville de la fête Une destination agréable pour s'évader Un pur enchantement Un endroit banal sur Terre Votre ville natale adorée Des paysages magnifiques Un endroit détestable

✎ PARIS, OUI, MAIS POURQUOI ?

Paris, c'est magique. Vous voyez, je suis née ici et j'y ai toujours vécu. J'ai poussé mon premier souffle ici et je compte plus que tout y pousser mon dernier. Paris, c'est le rêve, c'est la vie. Il y a ce truc qui règne sur toute la ville, cette chose qui se diffère des autres endroits. C'est vrai, vous ne trouverez jamais comme Paris, jamais ô grand jamais pour tout dire. Enfant, j'ai énormément voyagé avec mes parents, nous avons fait presque le tour du globe et pourtant, chaque fois, je n'avais qu'une seule hâte et c'était de retourner à Paris, de retourner chez-moi, dans ma ville et d'y être heureuse. J'y suis toujours inspirée, je ne peux m'empêcher d'avoir ce sourire au coin des lèvres lorsque je m'y promène. Toutes ces magnifiques rues, ces gens qui respirent le bonheur. Je ne saurais dire ce que c'est, mais Paris à un petit quelque chose. Un petit quelque chose bien à lui.

Mon coeur ne sait plus comment battre tout seul.
Assise au pied du lit, le regard perdu dans le vide, je cherche à comprendre, j'essaie de me faire à l'idée, de trouver un point positif à toute cette histoire et pourtant, rien ne vient. Je reste là, dans l'amertume, dans ma colère. « Poussin. » Doucement, je retourne le regard vers la porte, dégoutée par ce surnom. Il est là, un sourire aux lèvres, comme si de rien était. Quel débile il peut faire. À se pointer là, à jouer les innocents alors qu'au fond, il gâche tout, alors qu'au fond, il est le pire idiot, de la pire espèce. « Tu es venu pour quoi cette fois ? M’annoncer que je vais être mère ? Que tu as adopté un petit chinois pour qu'il soit mon enfant ? » J'exagère, je le sais, mais c'est plus fort que moi, c'est mon coté ironique qui fait des siennes. « Chérie, je sais que tu m'en veux, que tu nous en veux à tous les deux pour tout dire. Mais ta mère avons fait ceci pour ton bien, pour que tu ne finisses pas ta vie seule et que tu n'en fasses pas un gâchis. De la même manière que tu l'as fait avec ta vie professionnelle, tu comprends ? » Définitivement, il n'a pas le tour avec les mots. « Sympa. » « Coco .. » « Ne m’appelle pas Coco. C'est seulement pour les gens que je respecte. » Cette fois s'en ai trop, encore une fois j'ai dis les mauvais mots. « Constance s'il te plait. De toute manière, nous en avons décidés ainsi, que ça te plaise ou non. » Je pousse un profond soupire avant de détourner le regard. Je n'ai plus envie de perdre mon temps avec ça. Je ne veux plus me battre alors qu'au final, je serai perdante. « Sort, je dois me préparer. » Pas le moindre mot, le moindre regard, il sort, refermant doucement la porte derrière lui. Constance, vingt-deux ans et promise fiancée à un homme qu'elle ne connait pas, enchantée, c'est moi.

Je déteste ce que tu provoques en moi.
« Je te déteste, voilà tout. » Je relève légèrement la tête avant de pousser un lourd et profond soupire. « Et puis cesse de me regarder ainsi. Nous sommes peut-être fiancés, mais je ne suis pas dans l’obligeance de te porter dans mon cœur. Après tout, si nous sommes ensemble, ce n'est certainement pas par choix. » « Je ne suis pas idiot Coco, je le sais bien qu'au fond de toi, t'es complètement dingue de moi. C'est le genre de truc que je peux sentir et puis ça se voit dans ton visage, dans tes paroles et même tes mimiques. » Qu'est-ce qu'il est con et me voilà coincée avec lui, jusqu'à la fin de mes jours. Je déteste officiellement ma vie, plus que tout. Le regard posé sur la fenêtre, je regard avec envie les gens passer, ces gens heureux, ces gens amoureux. « Oh, ce soir je vais en boite, tu viens ? » Il marque une légère pause avant d'ajouter. « Non attends, j'imagine que tu préfère rester ici, à peindre des petits bonhommes sur tes petites toiles. Je me trompe ? » Cette fois, j'en ai mare. Dans un élan, je me lève, la rage au cœur, prête à lui crever les yeux. « Tu vas fermer ta gueule un jour ? Tu vas me lâcher, arrêter de te penser mieux que ce que tu vaut ? Parce que je n'en peux plus, je ne peux plus supporter ton petit air baveux, tes petites manies de provocateur manipulateur et égoïste. » Je m'arrête soudain de parler, prenant compte que si quelqu'un joue dans la manipulation ici, c'est bien moi. N'empêche, il est débile et je le déteste. « Tu sais quoi ? Je ne prends plus mon temps à essayer de te faire comprendre ce genre de choses. Tu me rends malade, c'est tout. » « Putain, je peux pas croire que je sois presque marié à une sainte-nitouche comme toi Coco. » Il pousse un soupire avant de quitter la pièce, lui aussi désormais en colère.

J'aurais tellement aimé que tu me rattrapes.
« Je suis désolé Constance, c'est terminé, ils n'ont pas réussi à la sauver. » Je ne cesse de me répéter ces paroles en boucle, essayant de bien les comprendre, essayant de me faire à l'idée, de vraiment les réaliser alors que j'en suis incapable. De ma chambre, j'entends la porte qui s'ouvre et malgré tout, je ne peux m'empêcher de sourire. Depuis quand rentre-t-il si tôt ? Depuis quand à minuit, il est rentré ? Ses pas se font lents et au bout d'un moment, il se pointe dans l’embrasure de ma porte. Son regard est étrangement doux, voir même triste et je prends un moment avant de comprendre. Il est au courant, mon père lui a sans doute fait le message. « Constance .. » Doucement, sans même s'inviter, il prend place au pied de mon lit, juste à mes cotés et ça me fait étrange de le voir ici. Malgré nos fiançailles et le fait que nous soyons un couple, bien un genre de couple, nous ne partageons pas la même chambre. Une idée venant de moi. Lorsque la famille vient, nous prétextons qu'il s'agit là d'une chambre d'amis et dès qu'ils repartent, la pièce m'appartient à nouveau. Après tout, pourquoi partagerais-je la chambre avec quelqu'un que je n'aime pas. « Je suis désolé. » Revenant sur terre, je pointe mon regard dans le siens et pour la première fois de ma vie, j'arrive à y lire de la sincérité, de la compassion. « J'ai appris pour ta mère et .. bah je suis venu le plus vite possible. Je me suis dis que tu n'avais surement pas envie d'être .. d'être seule tu comprends ? » Il mâche ses mots et à lui voir l'air, je comprends qu'il n'est pas habitué à être si gentil, si .. sincère tout simplement. « Merci, c'est gentil. » Il rit doucement puis, dans un élan pousse doucement une mèche de mes yeux. Je ne sais pas ce qui me prend, ni-même ce qui me pousse à le faire mais avec tout autant de douceur, je m'approche de son visage et pose mes lèvres contre les siennes. Comme si j'en avais besoin, comme si ça allait m'aider à me sentir mieux. Le baiser dure peu de temps, mais tout est si parfait, que le temps d'un cours instant, j'oublie tous les problèmes. J'oublie même que je le déteste, qu'il m'énerve, tout s'évapore dans ma tête.