Après la semaine que je venais de passer, j’avais décider qu’il serait temps pour moi de revoir mon meilleur ami, Olivier. On avait presque perdu contact lorsque j’étais parti à Londres, il ne comprenait pas pourquoi j’étais partit et quand je lui ai raconté l’histoire qu’il y avait avec Roxanne, c’était limite si il ne l’avait pas défendue… Soit. Son comportement bien que bizarre était derrière moi, j’avais besoin de le revoir, ça aurait été mieux si Milena avait pu venir avec moi mais malheureusement elle n’avait pas su, pour je ne sais quelle raison car elle n’avait pas voulu m’en dire beaucoup plus. Je savais qu’ils étaient toujours amis et qu’elle était amie avec Roxanne alors je ne m’inquiétais pas trop pour ça, bien que je me demandais inlassablement ce qui avait bien pu se passer comme ça pendant mon absence. La seule certitude que j’avais c’était que Roxanne avait tourné la page et que j’avais décidé d’en faire autant. Ce qui était bien plus difficile que je ne l’avais cru et pourtant, vous pouvez me croire, je savais déjà que ça allait être difficile. Je me sentais étouffé dans cette ville, elle était bien trop petite pour elle et moi, pour tout l’amour que j’éprouvais pour elle et qu’elle avait éprouver pour moi. C’était comme si je n’avais plus rien à faire sur cette terre, plus rien à accomplir. Heureusement que le peu de fierté qui me restait me permettait de ne pas finir comme une loque, personne ne savait jamais ce que je pensais, sauf eux, mes amis les plus proches qui savaient immédiatement en regardant sur mon visage que quelque chose n’allait pas. Tant qu’ils restaient les seuls à le savoir, ça allait, je ne voulais pas qu’on mette à jour ma plus grande faiblesse car j’étais un homme fort et plein de pouvoir, j’étais fait pour ça, mes parents m’avaient forgé, finalement, exactement comme ils le désiraient et ce en n’étant même pas présents. Ne pas s’attacher, jamais. J’aurais du retenir cette leçon, la plus grande que m’ont donné mes parents, je me demandais même si il y avait de l’amour entre eux ou si tout ça n’était pas encore une de leur histoire arrangée. Mais non, il avait fallut que je veuilles gouter à la vie, moi aussi. Pourquoi eux tous y avait droit et moi pas ? Ce n’était pas juste. Sauf qu’on ne m’avait jamais appris comment faire, je ne savais pas et ce depuis petit ce qu’il fallait faire quand on aimait, quand on aimait vraiment. Et chez moi ce n’était pas naturel, pas comme chez les autres personnes.
J’étais enfin arrivé devant la porte de l’appartement d’Olivier et sonnai une fois, attendant, le visage totalement impassible, avec l’éloignement qu’on avait eu, lui et moi, il pourrait peut être y croire à mon sempiternel « ça va, comme toujours. ». J’entendis le bruit d’une clé qui tourne dans la serrure et vis la porte s’ouvrir sur… Roxanne ! En l’apercevant je ne pus empêcher une lueur de surprise éclairer mes yeux bleus quelques instants, puis je les plissai légèrement et haussai un sourcil « J’étais venu voir Olivier. » déclarais-je d’un ton neutre, ma, voix était parfaitement contrôlée.

Troublée par cette rencontre qui me laisse encore un goût amer dans la bouche, je me suis sentie obliger de me jeter dans les bras de l'homme qui habite à présent ma vie. J'ai vu l'étonnement briller dans son regard lorsqu'il à ouvert sa porte pour me laisser apparaître devant lui. Mes lèvres ont dévorées les siens dans un excès de culpabilité alors que mes mains s'accrochèrent à sa chemise pour l'attirer à moi. L'amour laisse place à une passion dévorante où toute trace de douceur fut anéantit. J'avais eus ce besoin vitale de t'oublier dans les bras d'Olivier de me prouver que j'aimais cette vie avec lui et non avec toi. Nous avons fait l'amour toute la nuit jusqu'à ce que nos corps ne puissent plus se mouvoir. A bout de souffle, le regard rivé vers le plafond un sourire se dessina sur mes lèvres, sourire qui se fana vite lorsque la main d'Olivier effleura mon bras. Un gémissement s'échappa de ma bouche avant que je vienne à réprimer ma souffrance. Malgré la chaleur ambiante, ma tête se pose contre son torse alors qu'il m'entoura de ses bras pour me bercer. Je me suis endormi contre lui le cœur lourd de regret de t'avoir laisser filer une fois de plus. Une semaine défila devant mes yeux sans que je puisses avoir la force de quitter l'appartement d'Olivier. Il n'a posé aucune question au contraire même, je pense qu'il a été plus qu'heureux de passer autant de temps avec moi. Pour la première fois nos avons vécus une semaine comme un vrai couple aimant. Je lui ai donné tout l'amour que j'ai encore pour toi et que je pensais perdu. Mais tu sais, mon amour, il n'est pas dupe et je suis sur qu'il se doute de quelque chose. En même temps il n'y a que ton retour qui puisse me faire changer aussi radicalement de comportement. Sentit il que la fin approche à moins que ce ne soit un nouveau départ pour nous deux. De toute façon, tu as été franche à ce sujet, tout est à présent fini entre nous tout ça par ma faute. Pour la première fois de ton existence tu as fait le premier pas pour moi, tout as fait tout ce chemin pour moi et voilà que tu retrouve une autre que moi à la rancœur tenace. Et je t'ai perdu pour toujours. Cette idée me rend malade tout faisant le bonheur d'un autre. Adieu, mon amour. Même si je n'ai plus aucun droit sur toi, je t'en supplie de ne pas m'oublier.

Je me retrouve dans cette appartement trop grand pour moi alors que la solitude commence à m'étouffer. J'attends avec impatience l'arrivée d'Olivier dans une robe des plus subjective en soie noire à croire que notre relation se résume plus à du physique qu'à des mots. Mais j'ai besoin de ça pour avancer et surtout pour t'oublier. Je veux voir au moins voir du désir briller dans le regard du second homme de ma vie maintenant que je t'ai perdu à jamais. J'attache mes cheveux d'un chignon négligé alors que je m'admire devant le miroir du couloir. Je suis plutôt belle alors que la soie longe les courbes de mon corps aussi fin soit il. Je me sens femme plus que jamais pourtant en croisant mon regard je sens mon estomac se tordre dans mon ventre. Un regard vide pour ne pas dire plus qui me fixe tout en me suppliant de mettre fin à ses souffrances. Je me dégoûte d'agir de la sorte. Olivier est devenu un objet pour combler la solitude de la fille ignoble que je suis devenue. Soupirant je me dirige vers la chambre pour essayer de prendre l'apparence de cette fille que j'étais avant notre rencontre. Mais une fois de plus, ma motivation disparaît sous le son de la sonnerie. Ma nuisette vole sur le lit alors que j'enfile rapidement une robe plus innocente avant de me dirige rapidement vers la porte que j'ouvre sans même prendre la peine de regarder par le judas. Si seulement j'avais regardé, je te jure mon amour que cette porte serait rester close. Mais voilà que tu te tiens devant moi avec ta mine impassible. J'aurais tant aimé voir de la rage se peindre sur tes traits pour me prouver que tu as encore des sentiments pour moi même si ce n'est que de la haine. « J’étais venu voir Olivier. » Une nouvelle tirade qui enfonce un peu plus le poignard dans mon cœur. Je reste droite, le regard vide et mes doigts fermement accrochés contre la porte jusqu'à en devenir douloureux. Je me sens tombé alors que toutes mes forces me quittent. « Je m'en doute. » Mes lèvres se mettent à frémir alors que j'essaye de contenir la douleur qui me submerge en ta présence. J'ai tellement pleurer pour toi que je pensais ne plus avoir de larmes mais fasse à mes yeux gonflés je comprends que je me suis une nouvelle fois tromper. Doucement je pousse la porte pour te laisser entrer dans l'espoir que tu acceptes. Je t'en supplie ne part pas … « Tu veux boire quelque chose en l'attendant, il ne devrait pas tarder ? »

Je m’attendais vraiment à ce qu’elle me claque la porte au nez, j’avais d’ailleurs légèrement reculé au cas où elle se déciderait à le faire de manière particulièrement violente mais non, elle avait prit un ton relativement normal et se poussa pour me laisser le champs libre. Je la regardais à présent d’un regard sceptique, pourquoi elle agissait ainsi ? J’avais une forte envie de répondre non et de partir, à vrai dire je l’aurais probablement fait si elle n’avait pas cette mine si… déconfite. Il faut croire que l’amour que j’éprouvais encore pour elle me poussa à ne pas dire non, j’avais ouvert la bouche pour répondre mais la refermait, haussai les épaules et, d’un regard toujours légèrement sceptique, je fis quelques pas en avant pour entrer « Eu, oui pourquoi pas, merci. » Je priai presque pour qu’Olivier arrive à l’instant, en fait c’était vraiment limite ça, je n’avais pas trop envie de vivre ce malaise pendant encore de longues minutes. Revoir Roxanne après ce qu’il s’était passé il y a une semaine était vraiment… Etrange. J’avais l’estomac noué rien que de repenser à notre dernier entretien, on ne peut pas dire qu’il s’était bien terminé, loin de là. Même si je m’étais préparé à ce qu’elle me rejette totalement, je n’avais pas non plus prévu qu’elle le fasse avec ce genre de violence. Je l’avais cru incapable du pire, pourtant elle était comme moi, tout aussi sadique et tout aussi manipulatrice que moi. Qui se ressemble s’assemble… Ou s’assemblait, puisque elle et moi c’était de l’histoire ancienne, à jamais. Je le lui avait bien fait comprendre tout comme elle l’avait fait avec moi, la seule erreur que j’avais fais était d’avoir attendu si longtemps pour ouvrir les yeux, j’aurais du le faire la nuit où je suis parti, ce moment était tellement parfait… Soit. Le passé est le passé et je ne pouvais pas le changé, ni maintenant ni jamais d’ailleurs… Avançant dans le salon en compagnie de la jeune femme, je me posai enfin une question que je pouvais totalement posé à Roxanne sans ressentir le moindre malaise et puis au moins ça ferait de la discussion. « Qu’est ce que tu fais ici au fait ? » demandais-je d’un air totalement détaché, je ne savais évidemment pas qu’elle et mon meilleur ami avaient une liaison et il valait mieux pour l’un comme pour l’autre (surtout pour l’autre) que je ne le sache jamais. L’appartement d’Olivier n’avait pas vraiment changé, il y avait une décoration très légèrement différente mais à peine, mon meilleur ami n’était pas vraiment le genre d’homme à aimer les changements fréquents, pas comme moi. Il était comme ça pour tout d’ailleurs, toujours le même genre d’idées, toujours les mêmes couleurs, le même genre de femme, le même cocktail… Soit.

Mes sourcils se froncent alors que j'essaye de faire le vide dans ma tête. Je te fixe pour toujours dans l'attente de ta réponse qui semble durer des heures. Je me vois déjà te courir après pour t'attraper la main tout en forçant à te retourner vers moi pour crier haut et fort que sans toi je ne suis rien. Un simple reste lourd de sens dans mon cœur. Reste à jamais auprès de moi car maintenant que tu es là je te promet de ne plus te lâcher. J'aimerais tant croire à ces paroles qui me tourmentent mais à présent il n'est pas seulement question de nous deux. Trop de personnes sont impliquées dans cette histoire pour que je vienne à me ruer dans tes bras. Je ne peux faire ça à Olivier … « Eu, oui pourquoi pas, merci. » Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que tu m'effleure pour rentrer dans cet appartement qui est comme mien. Je me sens tout à coup toute légère alors que j'ai la chance de profiter encore de toi. L'espoir renait même si la chute sera bien plus douloureuse. Nous arrivons dans le salon qui n'a guère changé depuis ton départ si ce n'est les petites traces de mon passage en ce lieu. Des fleurs par ci, d'autres par là tant de signes qui te prouve que je ne suis pas une simple amie pour Olivier. Mais faudrait il d'abord que tu ouvres les yeux sur cette situation. L'ambiance est lourde à souhait alors que plaquées dans le bas de mes reins mes mains s'enlacent et s'entrelacent alors que les mots me manquent. Ma langue se retrouve coincée entre mes dents alors que je t'observe à la dérobée. Un gémissement m'échappe face à la douleur alors que je prends conscience que mon comportement est plus que déplacé pour ne pas dire minable. « Qu’est ce que tu fais ici au fait ? » Je me fige alors sous le regard du jeune homme. Je deviens sourde sous les battements de mon cœur alors que je cherche une parade pour reculer ce moment fatidique. Je n'ai pas la force mon amour de tout te dire de peur de te perdre une nouvelle fois. Mais surtout je te connais assez pour connaître la réaction violente que tu pourrais avoir envers Olivier. Pas envers moi car tu ne feras jamais de mal à une femme comme tes parents te l'ont si bien éduqués. Nous sommes le fruit de leur éducation et les mots que je m'apprête à prononcer te feront un mal insoupçonnable.

« Euh … Alors je peux te proposer de l'eau fraiche, du jus d'orange ou bien de l'alcool si tu le souhaite, je crois qu'à ce niveau Olivier à de la réserve. » Je laisse échapper un rire nerveux alors que je tente en vain de détendre l'atmosphère avec un humour plus que douteux. Je me déplace rapidement dans la cuisine même si celle-ci étant américaine tu n'auras aucun mal à me fixer pour me sonder. Je me sens assez coupable comme ça donc s'il te plait n'en rajoute pas une couche. Et même si je perds mes mots je ne souhaite ne cas le retour soudain d'Olivier. De un car j'ai encore besoin de profiter de toi mais surtout car je ne veux pas vous perdre tous les deux en même temps. Votre jalouse vous unie … Donc autant dire qu'il ne supporte guère le regard des hommes vers moi et j'en passe alors imagine sa réaction s'il nous surprend tous les deux dans son appartement. J'attends ta réponse même si je sais très bien que tu ne vas pas lâcher l'affaire pour me faire cracher le morceau ...

Comment une simple question peut mettre quelqu’un dans un tel embarras ? La différence entre Roxanne et moi c’est que je suis un bien meilleur acteur qu’elle, bien que franc dans mes paroles je ne le suis pas toujours et même plutôt rarement dans mes attitudes. Elle par contre semble avoir du mal à cacher la gène qu’elle éprouve et tout de suite je sens un doute surgir en moi, une réponse à toutes les questions que je me posais. Pourquoi Melina semblait de temps à autre un peu confuse quant au sujet de Roxanne, pourquoi semblait-elle si désespérée à séduire un jour Olivier… Elle se dirige vers la cuisine et je la suis sans aucune gène « Euh … Alors je peux te proposer de l'eau fraiche, du jus d'orange ou bien de l'alcool si tu le souhaite, je crois qu'à ce niveau Olivier à de la réserve. » Je rêve où elle est carrément gentille avec moi, j’ouvre de grands yeux d’étonnement et, fronçant les sourcils je demande « Réponds moi. » d’un ton plutôt sec, je n’aime pas ce qu’elle est entrain de faire car c’est de mauvaise augure, je sais déjà quelle est la vérité et ça me donne envie de vomir, je ne sais même plus si j’ai encore envie d’elle, si tout ça ne me répugne pas assez pour faire une croix sur elle à tout jamais. Elle et Olivier. Parce qu’au fond, c’est ce qu’il a toujours voulu, avant qu’on ne se mette ensemble, elle et moi, il m’avait parlé d’elle. Il l’avait toujours désirée et je la lui avais offerte sur un plateau d’argent, quel crétin j’avais fais ! Mais ça, il allait le payer car il avait définitivement fait un trait sur notre amitié. Il le savait surement bien, oui, bien sur, c’est pour ça qu’il ne m’a rien dit, c’est pour ça qu’il n’était pas vraiment content qu’on se retrouve chez lui. Je me demandais même si il n’avait pas dans l’intention de demander à Roxanne de partir quelque part pendant quelques heures, prétextant n’importe quoi. Sauf que j’étais venu à l’avance, histoire de le surprendre et bien voilà… Surprise.

Même dans la cuisine tu me suis à croire que je n'ai plus aucune chance de te fuir. Tu veux cette réponse que tu connais déjà vu les traits de ton visage. Pourquoi maintenant ? Pourquoi es-tu revenu alors que j'apprends seulement à vivre sans toi. Je me pensais guéri de cet amour qui nous ronge et voilà que non. Ton retour à tout chamboulé. Moi qui rêvait mariage et enfant avec Olivier, je ne rêve à présent que de toi. Toi et encore toi … Le goût de tes lèvres contre les miennes devient trop tentant alors que tu te tiens non loin de moi. Serait il différent de notre dernier baiser qui irradie encore mes lèvres malgré tes 3 années d'absence. Qu'importe mes décisions et mes gestes tu reviens me hanter alors que je te pense à des kilomètres. T'imaginer avec d'autres m'a donné la nausée nuit et jour alors je peux comprendre ce que tu ressens en apprenant que ton cher meilleur ami t'a volé la femme que tu as lâchement abandonné par le passé pour revenir la récupérer trois longues années plus tard. Qui va a la chasse perd sa place … Et même encore ce proverbe est faux quand on connait les sentiments que j'ai encore pour toi. « Réponds moi. » Je me relève brusquement alors que mes sourcils se froncent face au ton qu'il prend avec moi. Je ne suis pas son assistante ni même un de ses collègues avec qui il peut se permettre de jouer les chef supérieur mais pas avec moi. Je te foudroie du regard pour te montrer que tu es aller trop loin et que ce n'est pas sous la menace que tu obtiendras une réponse. Dans un sens tu me déçois de me penser aussi faible alors qu'un fond je ne cherche qu'à te préserver de cette vérité mortelle. « Parce que tu as répondu à la mienne ? Et de toute façon cesse de faire l'idiot et ne me force pas à dire ces mots que tu sais déjà ! » Durant deux longues années j'ai attendu avec impatience cet instant où je te cracherais au visage que ton meilleur ami à pris ta place durant ton absence. Je pensais me délecter de ta douleur pourtant alors que tu te tiens devant moi seule la honte persiste. La honte de t'avoir trahie comme une mal-propre … Honte d'avoir tout gâché dans les bras d'un autre qui est comme un frère pour toi. Si tu savais comme je me déteste d'agir de la sorte mais les choses sont faîtes et retourner en arrière est impossible.

« Et s'il te reste un semblant d'amour pour moi, ne le déteste pas … C'est en grande partie grâce à lui que je me tiens devant toi à présent. » Il m'a aidé à me sortir la tête du trou dans lequel je m'étais engouffrer après ton départ sans aucune volonté de m'en sortir. Il m'a veillé durant de longues nuits de peur que je vienne à faire une terrible bêtise. Il était simplement là pour essayer mes larmes. Je suis devenue une poupée dans ses bras. Une poupée inconsolable qu'il a soigné avec son amour. Car oui seul son amour m'a sauvé du tien … Je ne supporter les idées d'être responsable de la fin de votre si belle amitié. Vous étiez comme des frères à présent seul la haine semble vous rapprocher si ce n'est l'amour que vous me portez. Je suis une erreur de la nature et j'en ai à présent la preuve.

C’est dingue, je le présentais déjà depuis longtemps mais le fait d’en être totalement certain était pire que tout, je n’étais pas préparé à ça et je n’avais pas envie de paraitre faible ou quoi que ce soit d’autre devant Roxanne, elle qui m’avait finalement assigné le coup fatal. Elle s’était finalement hissé à un niveau de vengeance équivalent au mien. De toute façon j’étais fatigué de jouer comme ça avec elle et puisqu’elle n’en avait manifestement rien à faire, tant pis, j’allais la laisser, les laisser dans Paris, cette ville n’était plus faite pour moi et ce depuis bien trop longtemps. Mais c’est alors que je relevai quelque chose qu’elle avait dit, elle avait parlé d’une question… « Une question ? Quelle question ! » ma voix ne faisait que trahir la colère qui bouillonnait en moi, mon visage aussi car je préférais qu’elle me sache en colère que profondément bouleversé par ce que ce traitre m’avait fait. Une chose était pourtant certaine, ce fumier pouvait toujours aller se faire voir car il n’était plus question d’amitié entre lui et moi. Dix ans réduis en poussière, c’est beau la vie… « Et s'il te reste un semblant d'amour pour moi, ne le déteste pas … C'est en grande partie grâce à lui que je me tiens devant toi à présent. » J’eus un regard mauvais envers cette femme que j’avais aimé, que j’aimais encore … ? Seule la colère était présente pour le moment et je ne savais même plus ce que je faisais ici, je sortis de la cuisine, je ne savais pas si elle me suivait ou pas mais je ne me sentais plus la force de rester ici, non la force de rester je l’avais, mais je n’en avais plus l’envie, je ne voulais plus avoir à la regarder. Je me retournai vers elle tout de même, elle m’avait quand même suivit. « Ne dis pas de conneries, tu étais assez forte pour ne pas avoir besoin de lui. Il en a profiter et… Vous me dégoutez. » lâchais-je dans un souffle, je passai une main dans mes cheveux, c’était horrible comme sentiment de perdre deux des personnes auxquelles on tient le plus. Pire quand on sait que c’est de notre faute mais… Il l’aurait fait, quoi qu’il ce soit passé, il la désirait et il l’avait eu, il n’attendait que ça, de me trahir. Il savait aussi très bien pourquoi je revenais à Paris, il aurait pu m’en dissuader en m’avouant la vérité. Quoi que je serais venu lui régler son compte à lui, pas par la force non mais par ce par quoi j’excellais autant que lui : lui pourrir sa vie. Et c’était exactement ce que j’allais faire. Je regardais toujours Roxanne. Une idée me traversai l’esprit, c’était le moment où jamais, non ? « Je t’aime, et c’était déjà le cas quand je suis partit. Mais cette fois-ce je pars vraiment. » dis-je avant de me diriger vers le hall, s’en était finit.

Comment nous en sommes arrivé là ? Nous avions tout du couple parfait toi et moi avec un avenir prestigieux. Oui nous avions tout pour être heureux malheureusement l'amour s'est immiscée entre nous pour nous détruire. J'ai été la première à me l'avouer et surement à en guérir mais ton arrivée à Paris me prouve que tu n'as pas non plus été épargnée. Et sous ton regard noir, je ne peux nier cet amour qui dévore mon âme. J'aimerais tant que tu vienne à crier sur moi en m'accusant d'être une trainée mais non tu garde le silence. Les mots sont inutiles alors que je lis en toi comme dans un livre ouvert. Je sens la haine t'envahir envers Olivier et moi dans tout ça ?! Je suis la cause de tout ça mais tu essaye par tous les moyens de me préserver, de me trouver tout un tas d'excuses qui expliquerait mon comportement. Je connaissais très bien ton lien avec lui quand nous nous sommes mis ensemble mais tu étais tellement … L'espoir que tu revienne n'était plus d'actualité alors qu'Olivier était là à me tendre la main. Je ne sais même pas si j'aime Olivier … Non je ne l'aime pas comme toi. Comparé à toi il n'est qu'un béguin d'une adolescente paumée. Toi et encore toi. Je t'aime à en mourir à croire que tu possède déjà mon âme et mon cœur. « Une question ? Quelle question ! » Face à la rage qui se dessine sur ton visage, je fais un pas en arrière alors que j'ai presque envie que tu en vienne au main avec moi. Je veux mourir sur tes coups qui seraient plus proche d'une caresse à condition qu'elle vienne de toi. Je me mords la lèvre alors que je ne peux nier la peur qui m'agite. Mais tu me connais assez pour savoir que je vais riposter même si ma vie en dépend. Je vais me défendre encore et encore dans l'espoir de t'atteindre pas mes paroles, chose qui n'arrivera jamais. « De toute façon, il n'y en a toujours eut que pour toi ! » Tu es en colère, tu te sens trahis mais tu ne pense même pas au bonheur de tes amis. Et tu oses dire le contraire alors que la seule personne qui compte dans ta vie ce n'est pas moi mais toi. Tu comprends enfin le sens du mot perdre … Car oui dans cet histoire tu es le grand perdant même si je te suis de près. Je gagne un homme serviable qui fera tout pour moi même à sacrifier sa propre vie mais je n'aime pas alors que d'un autre côté je perds l'homme qui hante chacun de mes songes et chacune de mes pensées, cet homme que j'aime et qui me fait vibrer en un regard. Je gagne la sécurité mais je perds l'amour. Dans cette histoire dis moi vraiment qui est le grand perdant au fond. Mais il paraît que l'amour est une fleur qui se cultive chaque jour alors peut être qu'un jour Olivier prendra une bonne fois pour toute ta place. Mais faudrait il d'abord que je le souhaite.

« Ne dis pas de conneries, tu étais assez forte pour ne pas avoir besoin de lui. Il en a profiter et… Vous me dégoutez. » Moi assez forte … Tu comble mon égo surdimensionné alors qu'après ton départ je n'étais plus qu'une loque sans âme. En a t-il profiter ? Surement mais au moins lui était là ! Dans un sens je me moque totalement des horreurs qui sortent de ta bouche du moins sauf la fin de ta phrase qui s'ancre en moi. Je te dégoute … Cette fois-ci s'en ai trop alors que tu me tourne le dos pour te diriger vers la sortie. Mon cœur se disloque dans ma poitrine alors que je reste immobile et qu'une larme roule sur ma joue. « Je t’aime, et c’était déjà le cas quand je suis partit. Mais cette fois-ce je pars vraiment. » Mon corps se mouve alors contre ma volonté alors que je viens à te percuter de dos sans la moindre délicatesse. Mes bras s'enroulent autours de ton corps alors que ma tête s'écrase dans ton dos. « Je t'en supplie reste … Ne m'abandonne pas une nouvelle fois, je ne le supporterais pas. » Je n'ai plus la force de retenir mes larmes qui coulent en abondance sur mes joues alors que j'attends avec douleur le moment où tu me rejettera car comme tu l'as si bien dit je ne suis plus rien pour toi pire je te dégoute ! Pourtant je m'accroche à toi tout en t'ouvrant mon cœur une fois de plus. Tu m'aimes … tu m'aimais ...

’allais ouvrir la porte d’entrée pour sortir lorsque je sentis les bras de Roxanne s’enrouler atour de moi, j’en étais tellement déboussolé que j’attrapai ses mains comme ça, dans un reflexe pur et simple et dans un geste qui n’aurait pas du être si tendre, alors, un peu plus violement je les retire immédiatement de mon corps et me retourne vers elle, les larmes ruissellent à flots sur ses joues mais cette fois-ci c’est de sa faute. C’est fou comme ça fait plus mal quand on se sent coupable, je sais très bien ce qu’elle ressent. Je l’ai ressentit et le ressent encore en permanence. L’envie de la prendre dans mes bras devient tellement incontrôlable que je préfère faire un pas en arrière pour résister à la tentation, pourtant je ne peux m’empêcher de passer un doigt sur ses joues afin d’en sécher les larmes qui coulaient encore à flots. « Arrêtes ça. On est pas fait pour être ensemble, j’imagine. » Il fallait qu’on cesse tout les deux de se voiler la face, pourtant Dieu sait comme il m’en coutait de dire ça et pire encore, de le mettre à exécution. J’avais enfin trouvé et compris l’amour, j’avais enfin tenter de me battre pour l’avoir mais déjà, je baissais les armes trop vite ce qui ne me ressemblait clairement pas. Elle savait, ou en tout cas pensait que je me battrai jusqu’au bout mais j’avais déjà tout perdu. Elle et Olivier. Certes il me restait Melina mais si elle savait que je ne voulais plus avoir aucun contact avec celui qui m’avait trahit, elle le choisirait sans aucun doute étant donné qu’elle éprouve des sentiments pour lui. Je soupire, regardant Roxanne dans les yeux, sa douleurs se reflétant surement dans les miens, mais je n’arrive pas a penser à autre chose qu’a elle et lui. Ensemble et c’est insupportable. « Olivier quoi Roxanne, c’est… Je peux pas, non ça tu vois… » Nouveau soupire. « Je suis désolé, enfin… D’être parti il y a trois ans, c’est ce jour-là que je t’ai abandonné et considère que je ne suis plus revenu, parce que je dois repartir. » dis-je en tentant d’y mettre un peu de conviction dans la voix, ce qui était à peu près à moitié réussis, autant dire qu’elle n’allait pas me croire étant donné qu’elle était une de celle qui me connaissaient le mieux, peut être même la seule qui me connaissais de A à Z.

J'ai tant de fois chercher ton amour dans ton regard ou dans tes gestes en vain. J'ai longtemps chercher une raison de ne pas te fuir en sentant mon cœur agiter ma poitrine par ses battements et voilà que nous avons tout pour être heureux mais non. Tu me crache au visage que tu m'aimes dans l'espoir de me faire culpabiliser mais le pire dans tout ça c'est que tu y arrive sans peine. Tu force le passé pour qu'il vienne me tourmenter tout en m'insufflant l'espoir d'un avenir entre nous. Un avenir que j'ai gâché en jouant avec le feu. Mais je te pensais mort … Du moins il m'était impossible de t'imaginer heureux avec d'autres alors que je restais à pleurer ton absence. J'ai donc préféré te croire mort pour mettre de côté notre histoire dont la page restera à jamais inachevée. Mais voilà qu'une fois de plus, tu arrive dans mon monde avec ton sourire qui me fait fondre en quelques secondes. Tu es tellement injuste d'agir de la sorte après ton comportement. C'est toi, qui devrait porter le fardeau de l'échec de notre amour mais non, tu uses de ton charme pour retourner la situation. Tu te retrouve victime de la pauvre fille immorale que je suis. Je me colle contre ton dos l'espace de quelques secondes avant que tes mains n'arrachent les miennes de ton corps avec une violence qui me fait gémir. Tout est fini, je sens le goût amer de la fin dans le creux de ma bouche. Tu te retourne alors et l'espace d'une seconde j'aimerais croire que la vision de ma vue en pleurs te chagrine … Ton doigt effleure ma joue dans l'espoir d'y chasser les larmes en vain, mon chagrin semble intarissable. « Arrêtes ça. On est pas fait pour être ensemble, j’imagine. » J'hoquète de douleur sous tes mots qui réduisent mon cœur en lambeaux alors que j'essaye en vain de mettre de l'ordre dans mes pensées. Tu es tellement bête de croire que je suis incapable de larguer Olivier pour toi. Je t'aime toi et le temps n'a rien changé à mes sentiments. Tu crois être le seul qui souffre … « Je t'en supplie arrête ! » Un simple murmure alors que la vérité douloureuse se dessine devant moi. Nous ne sommes pas fait pour être ensemble ? Je ne peux pas croire cette idée alors que toute mon âme hurle notre amour tout en me donnant la nausée. Oui, l'amour est un sentiment aussi merveilleux que dévastateurs dans les mains de monstres. Car oui, au fond, mon amour ne nous sommes que des monstres sans aucune morale qui écrase tout sur leur passage. Le sacrifice d'un frère est acceptable quand il s'agit de nous préserver …

« Olivier quoi Roxanne, c’est… Je peux pas, non ça tu vois… » Un fois de plus tu ne penses qu'à l'amer goût de la trahison qui est tient depuis peu. Mais tu n'as pas le droit de m'en vouloir car après tout, tu es le seul responsable de cette situation. En partant tu as signé mon rapprochement avec ton meilleur ami et il aurait été naïf de ta part qu'il n'aurait rien tenté envers moi. « Je suis désolé, enfin… D’être parti il y a trois ans, c’est ce jour-là que je t’ai abandonné et considère que je ne suis plus revenu, parce que je dois repartir. » Non ! J'essaye en vain de contenir la panique qui m'envahit à l'idée que tu puisses à jamais me quitter. Non ! Mon âme saigne à cette idée morbide alors que la vérité s'impose à moi. En franchisant cette porte tu signera ma mort et même si tu me crois forte je peux t'en assurer le contraire. « Le mal est déjà fait … et je n'y survivrais pas une seconde fois et s'il te plait évite moi ton couplet sur ma force de caractère inexistante quand il s'agit de toi. » A présent que les masques tombent je me sens tout à coup vulnérable sous ton regard alors que la peur devient ma plus tendre amie.

« je t’en supplie arrête ! » elle commençait déjà à fondre, il faut dire que je lui avait dit ce qu’elle avait longtemps voulu entendre et malgré tout ce qu’elle avait pu faire, tout ce qu’elle avait pu dire ses yeux n’avaient jamais menti et je savais qu’elle éprouvait encore quelque chose pour moi à sa simple façon de me regarder. Mais c’était trop tard. J’avais certes tout gâché en partant, en la laissant à l’apogée de sa douleur mais c’était à son tour, à son tour de tout gâcher de la sorte alors que je revenais. Mais non, au final, c’était ma faute et j’acceptais finalement la défaite sans sourciller. En apparence. Mais je bouillonnais de rage envers Olivier à l’intérieur de moi. Au plus profond de mon cœur je sentais qu’il n’était plus rien pour moi si ce n’est qu’un traitre. Jamais je ne lui aurais fait ça, l’amitié est sacrée pour moi autant que l’amour m’était jusqu’alors inconnu. Si il y a bien une chose qui a de l’importance à mes yeux, ce sont eux. Les seuls amis que j’avais réussis à me faire car je ne suis pas du genre ç avoir beaucoup d’amis, mais plutôt à connaitre beaucoup de gens sans réellement m’en soucier. « Le mal est déjà fait … et je n'y survivrais pas une seconde fois et s'il te plait évite moi ton couplet sur ma force de caractère inexistante quand il s'agit de toi. » elle ne comprend pas et je pense qu’elle aura du mal à comprendre un jour. Je ne peux pas faire ça parce que voilà, elle ne m’appartient plus et même si je meurs d’envie de faire ça à Olivier, j’ai mes principes. Alors je secoue doucement la tête, reculant d’un pas, un petit pas a peine perceptible si ce n’est dans les faibles mouvements de mes jambes. La faible distance qui s’est accumulée entre nous. « Je ne peux pas Roxanne, tu crois que je peux oublier comme ça que tu vis avec lui ? Qu’il dort avec toi toutes les nuits et… Non. Il faut se faire une raison. » dis-je avant de plonger mes yeux dans son regard. Elle semble si désespérée que ça me fend le cœur, littéralement, j’ai presque l’impression de l’entendre se déchirer et un faible douleur me prend à la poitrine. Nous nous retrouvons là, comme deux imbéciles épris l’un de l’autre et embourbé dans une histoire plus que compliquée. Je me rapproche tout de même d’elle, passe mes bras autour d’elle et l’attire vers moi, juste une dernière fois, j’en au besoin, elle aussi. Je sais que ça sera pire après mais j’en ai besoin, je ne peux plus rester comme ça devant elle alors qu’elle semble si mal au point. J’ai changé sans elle et elle finira bien par s’en rendre compte, elle à fait de moi un homme meilleur au final. Je finis par la relâchée et m’écartes, passant une main dans ma nuque. « Et non je ne t’épargnerai pas, ta résistance face à moi est nulle, mais tu n’as pas à changer ça. J’espère encore que ça t’éloigneras de lui. »