les points importants à savoir sur son histoire 001. Il est né à Paris. 002. Il est encore étudiant.  003. Il a de l'argent.. 004. Après, c'est à vous de voir.

le lien qui unit votre personnage et votre scénario Solveig était assise sur un grand tabouret en cuir noir, accoudée au bar, sirotant son diabolo fraise. Elle attendait son supposé petit ami du moment, Felix. Vingt minutes, quarante minutes, une heure. Il se fichait vraiment d'elle. Finalement, elle se décida à partir, elle attrapa son sac et se leva. C'est à ce moment là qu'elle le vit à travers la vitre, il lui faisait signe d'attendre, et en plus il parlait à une fille, qui lui était totalement inconnue. Solveig soupira et patienta. Il entra dans le bar, en lui disant à peine bonjour. « Hé Solv. Écoute, nous, ça va plus. Tu le sais bien, il vaut mieux arrêter là. On reste potes? Allez. » Il lui fit la bise, sans qu'elle ne puisse dire un mot. Il sortit du bar, partant avec la fille rencontrée à peine quelques secondes plus tôt. Elle était sidérée. Elle venait de se faire jeter comme une vulgaire chaussette. Ce garçon n'était pas l'amour de sa vie, très loin de là. Mais quand même, il y avait l'art et la manière de le faire. Et en douceur, là, ça avait été brutal, et indécent. Mais bon, après tout c'était Felix, au final ça lui correspondait parfaitement. Solveig était choquée, elle se repositionna sur son tabouret, et commanda un gin tonic. Il fallait qu'elle oublie ce qui venait de se passer, et vite.

Après ce verre, elle sentit une main se poser sur son épaule, on déposa un baiser sur sa joue, une douceur qu'elle reconnu de suite. C'était son ami, Graham. Un de ses meilleurs amis à vrai dire. C'était un garçon formidable, complexe mais génial. Il aime les garçons, mais aussi les filles. (Il a cependant un léger penchant pour l'homosexualité, les filles, c'est juste pour rigoler, dit-il souvent). Il a choisi de vivre ainsi, et Solveig l'aime pour ça. Ils se connaissent depuis quatre ans maintenant. Et la jeune femme a toujours eu un petit quelque chose pour lui, mais ils sont devenu tellement amis que ce n'est même pas envisageable. Il s'assit à côté d'elle et l'observa quelques secondes. Il comprit de suite. « Ça va toi? » Elle haussa les épaules. Puis, il lui sortit les vers du nez, et elle avoua tout. Au bout de quelques minutes, une larme coula. Elle l'essuya rapidement en disant. « J'ai envie de me mettre des baffes quand je suis comme ça. Pleurer pour un con pareil, ça n'a pas de sens. » Il fronça les sourcils et passa son bras autour de ses épaules en l'attirant vers lui. « Solv, il t'a fait du mal, laisse-toi aller, c'est normal. » Elle hocha doucement la tête, l'odeur de Graham la rassurait, l'enivrait, il était toujours là pour elle. Il déposa un baiser sur son front avant de dire. « Viens, on rentre. » Ils se levèrent, et marchèrent dans les rues de Paris, sous la pluie. Ils prenaient leur temps, et refaisait le monde. C'était assez drôle, ils étaient comme des âmes sœurs, sans le savoir. Ils arrivèrent à l'appartement du jeune homme, la jolie blonde s'affala sur son canapé et enleva ses chaussures et son trench qui étaient trempés. Sa robe était légèrement humide, ils étaient bien mieux à l'intérieur. Graham se laissa tomber de tout son poids sur le sofa et posa son bras sur le rebord de celui-ci. « Tu sais, je t'ai pas dit, mais moi aussi je me suis fait larguer aujourd'hui. » Elle tourna la tête vers lui, elle ne suivait pas vraiment ses histoires de cœur, ce n'était jamais la même personne. « Tom? » Il hocha la tête, il souriait. Elle se mit à sourire, elle aussi. « Et ça te fait rire? » Il acquiesça. Un coup de tonnerre éclata. « J'ai vraiment la poisse avec les mecs. » « Essaie les filles. » Répondit-il lascivement, elle leva les yeux au ciel. Graham s'approcha d'elle alors que des éclairs éclairaient la pièce. Il caressa doucement sa joue. Sa peau frémit à son contact. « Ce mec était une erreur, c'est en faisant des erreurs qu'on avance. » Elle se tourna vers lui, ils étaient proches, beaucoup trop proches. Ils se fixèrent pendant quelques secondes, puis leurs lèvres se retrouvèrent plaquées l'une contre l'autre. Leurs langues se cherchaient sensuellement. La main de Graham vint se agripper la cuisse de Solveig, l'attirant ainsi vers lui. Elle se retrouva à présent à califourchon sur lui. Ses mains tenaient avec force la nuque et les cheveux du jeune homme. Elle déboutonna sa chemise, bouton par bouton, finissant par arracher les derniers. Elle la balança derrière le canapé. Une des mains de Graham disparu sous la robe de Solveig, pour finir finalement par lui enlever d'un coup sec. Il se leva, elle serra ses jambes contre sa taille pour ne pas tomber. Il la porta jusqu'à sa chambre alors que son jean était en train de descendre. Il la posa sur le lit. Ils se retrouvèrent en sous vêtements l'un sur l'autre, ils ne pouvaient plus se détacher, même pas une seconde. Solveig avait besoin de le sentir contre elle. Ses ongles venaient griffer son dos alors qu'il la déshabillait complètement. Il firent l'amour, sauvagement, frénétiquement, violemment. Ce soir là, un orage passa au dessus de Paris, et cette nuit venait de chambouler leur relation d'une manière irréversible.